Je sentais presque la tristesse se loger dans sa voix quand elle ne disait qu'elle n'avait plus personne. J'aurais eu envie de la consoler et de lui faire oublier ce petit coeur abandonné , mais hélas je ne savais pas comment aligné tout ça. Sans doute je l'inviterais chez moi à faire des soirées aux jeux vidéos ou à prendre un verre dans un bar. Je ne suis pas la plus grande écoute , mais au moins je sais faire quelque geste qui ballait les images poussiéreuse du passé. «T'en fais pas tu vas trouver» J'aurais dû mal à croire qu'une si jolie blonde ne fasse pas tourner les regards. Au fond c'était elle la jolie sirène aux écailles d'argent et dorées. Une petite voix si mignonne à vous captiver et vous ensorcelez. Peut-être qu'elle ne connait pas encore le grand étendu de sa beauté.«Tu es trop belle pour rester seule je t'assure.» La mèche qu'elle avait replacé me faisait sourire et je gardais ma main où elle était placée , car je prenais un malin plaisir à la voir rougir. De mon autre je mangeais doucement ma crème glacée. Je crois que si je n'avais pas été amoureuse je l'aurais embrassé sans plus attendre .

Je souriais à ses paroles, la gentillesse au bout de ses lèvres. Trouver, trouver l'amour, le temps d'une nuit, d'une vie. Je souriais à cette pensée, à l'amour, aux embrassades, au réconfort de bras chauds contre mon corps. « J'espère aussi, enfin, voilà. » Pourtant, je l'avais l'amour à Chicago. J'avais James, puis Lulla. Putain, j'ai peut-être été trop conne de partir. J'ai été lâche. Mais j'avais de l'amour, sûrement beaucoup plus que mérité. Mais j'étais déjà mariée à cette nouvelle liberté. Alors oui, peut-être que je trouverais quelqu'un qui tombera pour ma beauté, mon bonté et l'écervelée que je suis. Je continuerais peut-être ma vie avec quelqu'un, sur les routes. Les routes à la liberté et à l'amour. Je sais pas si c'était compatible, mais ça me faisait plaisir d'espérer. Tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie. « Tu es bien trop gentille Zelda. » J'avais sûrement pris la fuite pour ne pas vivre cette vie. Ouais, cette vie de tromper son petit-copain avec une fille, être une âme insensible au chagrin de son copain ou à son sort de demain. Ils auraient tous mal de mon départ, peut-être. Mais si j'étais restée, ils auraient souffert, un peu plus. Alors j'avais pris la bonne décision. Dans un premier lieu, pour moi. Puis pour eux. Je vagabondais dans mon esprit, je mangeais un peu mon McFlurry. Puis je lui demandais curieuse. « Tu fais quoi dans la vie à part faire tomber les coeurs pour ta beauté ? »

L'amour nous tombe dessus vraiment le vouloir. C'est un sentiment violent qui nous faire perdre le nord. Il nous jette au fond d'une mer et nous dit nage . Nage alors que le courant t'emporte , nage alors qu'une main pousse ta minuscule tête dans le bleu , nage pendant que tes nageoires disparaissent dans un fracas. Ça nous rend misérable et la tête dans les nuages. On devient une petite créature facile à écraser aux yeux de tous. Je me sens si faible comme une feuille de papier contre le vent , mais non je ne suis pas une brindille , je ne vais pas pleurer quand il partira , mais pour le moment le point de retour n'existe pas. Elle dit que je suis trop gentille. Tendresse que je ne connais point. Au fond elle révèle en moi la douceur que je n'apprivoise pas. Je fond devant ces yeux et j'en oublie mes insultes et ce volcan en éruption. Le même effet que Cézanne à sur moi. Sous cette pluie je l'avais vu et mes jambes avaient cédées, j'étais tombée. «J'étudiais en biologie puis sinon maintenant je sors la nuit et je lis.» Je n'avais pas grand chose à faire. Non ma vie était au neutre et ça m'allait bien. Ma passion pour le corps humain changeait de sens. «Et toi beauté ?» Je m'attardais longuement sur chacun de ses traits. Je les caressais sans vraiment m'en rendre compte. Si tactile mes mains voguent tout seul. J'aime toucher les coeurs sensibles et tout ces âmes que je croises.

Ça me semblait intéressant, même si dans le fond, j'avais jamais été une scientifique dans ma vie. Seulement, sortir, ça je connaissais. La lecture, ce n'était pas non plus mon domaine. Si je regardais bien, j'avais jamais trouvé ma voie. J'étais une cause perdue depuis trop d'années. Partir, c'était ça le sens de ma vie. Je souriais. J'imaginais Zelda en blouse blanche avec des lunettes. Et ses cheveux roses.. C'était drôle. Les yeux rieur, je partais dans mes pensées, comme toujours. Un peu trop dans l'ouest ou dans les comètes, je savais pas qualifier ma vie. Si, vagabonde, amoureuse d'une liberté trop longtemps cachée. « Moi eh bien. Avant, j'étais dans le commerce. Maintenant, je fais dans la liberté et le sociale. » Et elle était là, à me toucher le visage, les morceaux de ma peau, désireux de sentir ses doigts de fée couverte de soie. Je prenais sa main entre mes doigts pour l'arrêter, et par provocation aux gens qui nous entouraient, j'embrassais chacun de ses doigts. Finalement, je me remettais à manger ma glace tranquillement. « Et ça te plaît ? »

Je ne me rappelle plus la dernière fois que j'ai ouvert un livre pour étudier. Je ne me rappelle que de ces histoires que je lis attentivement chaque soir. Le livre tenu si fermement par mes mains frêles de peur qu'il s'envole. Dotée d'une intelligence assez grande pour mon âge j'étais devenue un extraterrestre pour la plupart des élèves de ma classe. Je ne devais pas gâcher mon avenir selon ma génitrice , mais elle a bien vite compris que je ne voulais pas et ce n'était pas par manque de passion. Elle parlait de liberté ce qui faisait revenir mon sourire. Si elle en avait soif elle aussi je l'aimerais encore plus. Je ne vis que pour être libre. Ces murs miteux et délabrés ne me dérange point. S'ils pouvaient s'effondrer pour me laisser voir les étoiles je ne vivrais qu'un pur était d'âme. Dormir n'est qu'un prétexte pour m'enfermer dans cette cage. Les intempéries ne m'arrête pas , sous la pluie battante je continue mes pas. Elle embrassait le bout de mes doigts et je me surpris à rougir. Doigt magique pour les cordes dansantes d'un jolie instrument.«Oui , mais je n'ai pas envie d'y retourner et toi ?.» Je n'avais retiré ma main entre les siennes , car au fond c'était une jolie caresse.

J'étais perdue. Cette question, finalement, elle m'en posait des milliers d'autres. La liberté et le sociale, ça n'allait pas être infini. La liberté et le social, ça n'allait pas me permettre de vivre. Je pouvais compter sur l'héritage de mon grand-père, mais malheureusement, l'argent me filait entre les doigts comme le vent. Les dépenses se faisaient de plus en plus présente, pis j'étais là au milieu. Je me cachais les yeux, c'était dur de regarder sa perte sans pouvoir se libérer des chaînes. Le pouvoir de l'argent, ça me donnait envie de vomir. Mais c'était là, constamment, pour toujours et à jamais. Mariage polygame sans contrat de mariage ni aucune possibilité de divorce. Je regardais ma glace, mais ses petites joues rosées ne m'échappaient pas. Je souriais. Je ne voulais pas y retourner non plus, ou alors, il faudrait venir me chercher à coup de matraque. Un peu comme l'inspiration. « Qui aurait envie de retourner dans la vie plat et morose qui nous attend de l'autre côté ? » Je souriais. Encore. Zelda avait ce petit rictus sur ses lèvres, elle avait la peau qui apaisait et le regard qui t'enflammait. Je pouvais tomber amoureuse de sa beauté, de sa finesse et de sa tendresse. Encore amoureuse d'une fée, d'un petit bout de vie ensoleillé parmi les monstres. Je lui souriais, parce que de toute manière, je ne savais faire que ça. J'étais touchée, encore une fois.

Il n'a rien de beau qui m'attend là-bas. Il y a le même froid , la même lourdeur , sauf qu'ici la neige me fait rêver , j'en aime même le soleil. Ma chaire tendre n'en comprend pas bien les fait encore. De sa blancheur elle souhaite en rester ici , mais voilà que je la pousse sous les deux rayons pour lui prendre de la rougeur. Petit vampire égaré , je me suis presque écrasé en un tas de poussière . Elle a raison je n'y retournais pour rien au monde. Je ne veux plus voir les tasses de thé parfaite de cette vieille femme , ces manières importantes et élégantes. Sa mine exécrable et ses yeux accusateurs une simple bourgeoise parmi tant d'autre.Elle aurait tirer mes cheveux roses si elle l'aurait pu. C'est sans doute pour cela que ma soif de liberté c'est autant agrandie depuis quelque année. «Tu as bien raison je n'y retournerais pour rien au monde.» Mon jolie dessert prend fin dans son gobelet , me laissant une mine triste de le voir mettre à sa vie. Mes lèvres sont encore parsemés de ce goût sucrée et j'en passe doucement ma langue pour le retirer.«C'était bon.» Les regards ont finis par se retourné , sans doute trop agacés et dégoutés. Je la regarde et j'ai envie de lui faire un câlin.

Moi non plus je voulais pas y retourner, puis j'y retournerais jamais. Ancienne vie, ancienne Cappie. J'étais à bord d'un bateau, j'étais la Capitaine. Seulement, je tranchais les vagues, j'étais là parmi la mer sans aucune carte. Vagabonde dans l'eau, je m'aidais grâce aux oiseaux. Aucun retour possible ne m’emmènerait vers Chicago à nouveau. Puis, j'étais bien, ici. Le temps des cerisiers, entre les montagnes, avec le vent qui me caressait la peau. Puis la neige, elle m'éblouissait les yeux. Depuis que j'étais ici, j'avais rencontré trop de beau, les anges vivaient à Banff. C'était officiel. Je mangeais ma glace, elle commençait à fondre. Je soupirais un peu, j'aimais pas trop ça. Une glace fondue, c'était une glace ennuyeuse. Mais je ne pouvais pas abandonner cette âme triste. Pendant ce temps, Zelda venait de terminer la sienne. Ses lèvres se voyaient humidifier grâce à sa langue de poupée. « Tu en veux un autre ? » Je demandais, peut-être par curiosité mais plutôt pour que ce moment ne se finisse jamais. Je voulais pas la laisser partir, ma jolie poupée rosée. Je la voyais, là devant moi, avec ses traits angélique et ses cheveux de fée. C'était une beauté, simple et joyeuse. Je voulais pas la laisser partir. S'il fallait, je la ferais prisonnière entre mes bras pour l'éternité.

Elle est d'une trop grande générosité cette Cappie. Prête à m'offrir autre chose pour mon estomac ,je sourie. Je n'ai pas envie de profiter du fait qu'elle est de l'argent et que moi je suis presque sur le trottoir. «Tu veux me faire grossir ?» C'était sur un ton ricaneur que je lui avais lancé cette phrase.Je serais resté longtemps avec elle et à voir son regard c'était pareil. Mais j'avais l'estomac plein alors la crème glacée n'était plus un prétexte. Je cherche au fond de ma tête quelque chose d'autre pour qu'elle reste. Pour qu'on se regarde un peu plus longtemps , pour que nos rires continue de s'entremêler.«Je n'ai plus faim.» J'ai peur de la brusquer , j'ai peur de l'inviter.Allons marcher sur les rues à travers les foules , allons s'amuser dans les parcs pour enfant , allons courir jusqu'au bout des destinations , jusqu'à ce qu'il n'est plus de route.«Veux-tu aller quelque part?» Ce ton n'était même pas timide. Je cherchais la confiance que j'avais depuis notre rencontre.

Léger rire. Oui, je voulais la voir grossir si c'était la solution pour la garder avec moi. Un petit peu plus longtemps dans ses grands yeux et avec ses cheveux. C'était une rencontre inattendue, le temps de faire un enfant sans amour. Mais il y avait de l'amour, de le joie, de la tendresse. Zelda. Il y avait moi. « Si c'était le moyen pour te garder avec moi, je suis pas contre! » Mais elle était si belle ma Zaza. Seulement, je faisais une mine triste. Elle n'avait plus faim, c'était bientôt la fin de cette rencontre qui sentait la crème glacée. Je lisais sur ses lèvres ma déception, je lisais ses mots. Poète de mon coeur. Je finissais ma glace à mon tour quand la poupée rosée me proposait de continuer ce moment dans un autre endroit. Je souriais, peut-être que mon plaisir était trop visible. Oui, oui je voulais aller quelque part sans attendre. Même l'enfer me semblerait beau en ta belle compagnie ma jolie. Zelda, si tu savais. « Oh oui, ça me plairait bien ! Tu veux aller où Zaza ? » Je souriais, encore. Toujours. Je rougissais du surnom que je venais de lui donner, c'était sorti comme ça. Comme un rot quand on a bien mangé. Celui qu'on peut pas retenir. Puis je savais pas trop où aller, de toute façon, je la laissais nous mener là où ça l'enchantait. « Tu veux aller où ? »

Elle comblait mes attentes en voulant me garder près d'elle. Près de son coeur , au creux de ses bras. Si j'aurais eu une soeur j'aurais voulu que se soit elle , mais en même temps il est mal à ce qui parait de vouloir embrasser la personne de même sang que vous. Peut-être vais-je la rencontrer dans une autre vie pour la coincer dans une chambre d'hôtel. Je sourie doucement en songeant à ces petites rêveries. Son sourire revenait à l'idée d'aller ailleurs avec moi. Un surnom avait suivit la phrase. J'avais d'abord hausser un sourcil puis je m'étais mise à rire. Comme une enfant elle écorchait mon nom par un seul sons. Je me relevais sans un mot et la tirais dehors , hors de la friture , hors des regards épieurs. De l'aire pure qui se faufile à mes narines et le vent qui danse avec mes cheveux. «Là où le vent va nous mener.» Je l'entrainais dans une course. Fuyant les passant les évitant de justesse. Deux femmes prisent dans leur bonheur . Un instant qui avait si mal tourné pour se changer en une nouvelle amitié.

Dans le silence, je sentais mon corps se relever. Elle m'avait ensorcelé avec ses doigts de fée, jolie poupée rosée. Je sentais les regards dans nos dos, je sentais l'odeur de mondialisation derrière nous. Puis le vent venait jouer sur ma peau, je frissonnais un peu à ce contact. J'entendais pas ce qu'elle me disait, mais ça m'importait peu. Je fermais les yeux, je la laissais m'entraîner dans sa course folle. Je riais contre le vent, je riais en défiant le silence. Les gens autour de nous s'écartaient, les gens nous fuyaient comme si on avait attrapé des mst. On était joyeuse, on respirait, on vivait. Et vous, âmes insensibles, vous vous écartiez. Vous voulez pas toucher les instants de bonheurs, vous préférez vous enterrez un peu plus dans votre tombe morose chaque jour. Puis tes pied chevauchaient toujours le sol à vive allure, jusqu'à atterrir dans un parc. Je voyais des enfants jouer, des personnes âgées nostalgiques d'un passé trop vite avancé. Puis là, au milieu de tous, je voyais Zelda. Ma Zelda, ce bout de soleil parmi les nuages.

C'est un rêve , c'est un parfait imaginaire. C'est enfantin et c'est stupide parce que c'est irréel. Mais c'est beau , comme c'est magnifique et ça éveil nos corps mourant , une âme enfantine étouffé par des membres trop vieux , trop mature pour fonctionner avec nos neurones. De la poussière sous nos pas , de la jolie poussière d'étoile en plein jour , un soupçon de magie et de beauté sur un monde horrible et insensible. Insensible aux jolies choses , à celle qui nous fait pleurer et rêver pendant des heures. Moi c'est ses cheveux dansant les étoiles dans son dos. Ces vagues dorées parfaites et envoutantes. Même s'il n'aurait pas de soleil elle éclairait tout sur son passage , comme un éclairage sur une scène n'ayant des yeux pour elle. On retombe sur l'herbe , deux poupées égarés dans leur éclat de rire. On regarde les nuages et leur formes extraordinaires , de jolies illusions aux esprits voyageurs et créatifs. Pour ceux qui cherche un sens et une joie de vivre. Pour ceux qui cherche le fond des énigmes. Je prends doucement sa main. Lien encore inconnue , mais entouré d'une perfection inégalée.

Comme un pantin désarticulé, je me laissais aller contre ce tapis vert qui accueillait nos corps avec douceur et amour. La nature nous aimait, la nature nous était divine. Jolie poupée Zelda, les animaux venaient à tes pieds pour toucher ta tendresse et ta beauté. On regardait les nuages, comme des enfants aux regards émerveillés. Je sentais sa main se poser sur la mienne. Doux réconfort parmi le vent. Je souriais, je dévoilais mes dents à cette poupée rosée fraîchement rencontrée. C'était peut-être étrange, inexplicable, mais c'était vous. Dans la beauté d'un moment, une nouvelle amitié. « Regarde, le nuage nous montre un ange. » Que je lançais en pointant mon doigt vers les cieux. A toutes les âmes parties trop tôt, abandonnées sous terre. A toutes les âmes perdues parmi les étoiles, je souriais et je priais.

Un ange collé dans le ciel , des ailes fait de cotons , où sont passés tes plumes? Un jolie lit de barbe à papa blanc à la place de la rose qui se trouve dans mes cheveux. Des sourires innocents sur les lèvres bien trop facile à brisées. Oui pour ceux qui sont sans joie, pour ceux qui n'ont pas d'éclat dans leur yeux. Jalousie maladive perdue dans leur veine elle les rend fous comme le chapelier et leur fait perdre le nord.Mais tout les deux on est aussi prise de folie à rire au éclat , mais la notre elle est belle , elle est sereine comme l'herbe fraîche et les arbres qui se marient au ciel. Je regardais donc ce qu'elle me pointait dans le ciel , mais moi je voyais d'autres formes plus loin. Des animaux et d'autres énigmatiques sans oublier celles qui sont abstraites. Je me relève sans un mot et je la tire de son lit verdâtre pour l'emmener derrières les troncs. Des arbres perdues dans les endroits façonnés par les humains. Je lâche sa main et je me cache plus loin.«On joue à cache cache.»

J'avais les yeux perdus dans le ciel, je redessinais ton monde avec les nuages qu'étaient fait de coton. J'ouvrais grand le regard, je dansais sur ces coussins blancs, mon esprit sautait puis il vagabondait. Je me sentais libre, là, main contre main. Je me sentais libre du jour au matin. Libre de vivre, de respirer. Je sentais le vent, je l'entendais pas, mais les sensations sur ma peau se faisaient pressante. Je sentais mon corps se levait, je voyais ma poupée rosée qui partait envieuse, envieuse de marcher ou peut-être de courir. Derrière des arbres, on se perdait l'une et l'autre, on allait jouer. J'aimais jouer, j'adorais ça même. Je souriais un peu, je rigolais. « Je vais te trouver, même si t'étais cachée dans les nuages jolie Zaza. » Les poupées russes trop blanches et jolies, ouais, ces poupées comparables à des anges. Ces anges, ils fréquentaient les cieux, le regard vers nos dieux qu'on acclamait avec trop de sérieux. Je courrais à travers les arbres, après ces yeux que j'avais fermé pour la laisser s'évader. Elle était cachée, pis moi, je la cherchais. Impatiente de la retrouver parmi la vie qui nous entourait. « J'arrive » que je lui lançais. Puis je me mettais à vagabonder, un petit peu ici ou encore là-bas. Finalement, je voyais ses cheveux qui donnaient de la joie parmi les écorces marrons. J'avançais, le pas silencieux, le regard pliait.

J'étais cachée enfin je croyais l'être avec mes cheveux roses . Contraste exemplaire contre le bois trop foncé pour une couleur si douce. En fait je faisais tous ce que je n'avais jamais pu faire . Oui maintenant j'avais une amie pour jouer , pour me laisse aller.Je voulais la surprendre , lui donner une petite peur, entendre son petit cris strident. Je frôles les troncs , je valses contre eux , je me fond complètement dans leur écorce. Je ne fais presque pas de bruit sur l'herbe , je dompte chaque brin d'herbe. Créature de la nature je deviens , un monde imaginaire perdu dans un parc. Mes prunelles apparaissent dans la masse comme mes doigts qui embrassent le marron de l'écorce. Elles le grattent et mon rire revient. «Non tu ne me trouveras pas.» Prédatrice je reviens à la charge me collant dans son dos. Je souffle à son oreille en lui mordillant au passage quelque seconde , comme pour lui faire peur , comme prête à la dévorer. Et je regards après un souffle dans son cou. «Essaie encore !»

Je cherchais partout, j'avais perdu sa trace. Jolie poupée rosée, pourquoi tu ne semais pas de l'amour derrière tes pas pour que je puisse te retrouver ? Puis je sentais son parfum arriver à mon nez, doux délice de floraisons. J'avais des frissons sous son souffle, sous ses gestes. Je sentais mes poils se dresser, peut-être qu'ils sentaient le danger. Puis je souriais, je rigolais un peu. Je me retournais vivement pour attraper son bras, ce qui finalement, j'arrivais à faire sans contrainte. Je l'avais là, entre mes doigts, ma jolie fée. Je souriais, peut-être trop pour un simple cache cache enfantin. Peut-être que je tombais amoureuse de sa douceur et de ses cheveux, de sa beauté et sa bonté. Je souriais, parce que finalement, il n'y avait rien de plus beau dans le paysage que ses lèvres enchantées. « Je t'ai vu, Zaza. » Je lui soufflais au nez puis je finissais par m'échapper à travers la forêt que je m'imaginais autour de nous. Un cache cache ou jouer à chat, qu'importe tant qu'on s'amusait.

Dans une autre vie je souhaite qu'elle soit la femme de ma vie. Oui parce qu'elle est parfaite dans son rire qui sonne comme des douces cloches. Un soupire à son oreille et mon bras avait été attrapé dans son envole. Je ne me fonds plus à la beauté de la nature je suis complètement dévoilé. Je ris au éclat , non ne crois pas que tu m'as attrapé aussi facilement je me cacherai mieux la prochaine fois. Elle m'échappe avant même que je puisse déposer des mots sur sa phrase déjà prononcée. Je me contente de simple sourire et de partir à la course pour la retrouver. Ils doivent nous trouver si étrange , de s'amuser ainsi dans un endroit qui n'a jamais été aussi ouvert. Une forêt imaginaire qui n'est en fait que de simples arbres un peu éparpillés ici et là. Je la cherche avec un grand bonheur. «Attention je vais te trouver» Quand enfin je trouve sa cachette je lui saute dessus la faisant rouler sur l'herbe. «Trouvé !» J'espère que je n'ai pas blessé ma jolie Cappie aux membres dorés.

Je courrais un peu ici, peut-être trop là-bas. Je lançais des regards amusés derrière moi, je voulais voir son visage qu'était fait par les anges. Puis j'entendais pas ses pas, c'était pas avantageux pour moi. Mais je souriais, heureuse d'être à ses côtés, ma nouvelle amie, Zaza. Je souriais, j'entendais l'herbe se lovaient sous mes pieds. Je trouvais finalement cet arbre, un petit peu gros et vieux. On dirait qu'il était triste et malade, alors pour le soigner, j'embrassais son écorce marron. Finalement, je sentais un petit coeur me percuter. Le sol accueillait mon corps puis je me sentais rouler. Par instinct j'accrochais mes bras autour de son corps fragile, puis je m'entendais un petit peu rire. Elle m'avait bien trouvé, bien eu. Je rigolais encore et nos membres blancs venaient s'arrêter sur le vert idyllique de notre jeu. Je rigolais encore, peut-être un petit peu trop. Mais ça me faisait du bien, puis des larmes de joies venaient perler le coin de mes yeux bleus. Je tournais mon regard vers elle, amoureuse de son être. « Dans une autre vie, tu seras la femme de ma vie. »

Elle était mignonne et si fragile. Si sensible qu'on aurait dit qu'elle sentait chaque vibration. Des larmes au coin de ses yeux je ne comprenais rien , car pour moi ces perles étaient le mal incarnées. Quelque chose de trop lourd pour son beau visage , de trop sale pour avoir le droit de le frôler. Je regardais son sourire et je restais soulager. On m'avait dit qu'on pouvait pleurer de joie , qu'on pouvait pleurer notre bonheur tant on était bien. Elle avait la même pensée que moi et j'avais envie de la serrer fort dans mes bras , mais j'avais peur de l'abîmer , elle et ses ailes dorées. Je passais mes bras autours d'elle , mais la serrant pas trop fort. Puis je caressais doucement son visage . Il était si doux que j'aurais pu laisser ma main sur lui toute une éternité. «Je crois que tu saurais la mienne aussi.» Les hommes ils sont aveugles pour ne pas remarquer cet ange qui est sur cette terre. Profiter qu'elle soit là dans les mêmes chemins , car quand elle devra retourner auprès des nuages vous le regretter , car ne vous ne pourrez plus la toucher.

C'était mes bras contre son corps, c'était ses doigts sur mon visage. Je rougissais un peu, c'était tendre comme moment. Les gens devaient nous regarder de manière étrange, mais moi, moi je m'en fichais. J'étais Cappie, elle était Zelda et c'était comme ça. Femme de ma vie, femme de sa vie, femme d'une nuit dans l'éternité d'un amour enflammé sans limite. « J'aime bien ce moment. » C'était qu'une confession. Je voyais cet ange à mes côtés, cet ange rosé puis ses traits trop parfait pour exister. Elle était belle, c'était une étoile. Elle était les constellations, c'était l'univers, peut-être le mien. Si je devais demander aux dieux une faveur, ça serait que ce visage ne soit jamais blessé, jamais torturé. La tristesse, elle ne devrait jamais connaître. Puis si un jour elle avait froid, je pourrais lui donner ma peau. Ma peau, oui. Et mon coeur, mon coeur si le sien est brisé. A quoi ça sert, je n'en ai pas besoin. je lui donnerais tout mon amour, toute ma tendresse pour la sauver.

Je crois très sincèrement que ce moment n'aurait pas pu être plus parfait. Le soleil dansait près de nous en se faufilant entre les feuilles des arbres. La lumière nous laissait quelque trace d'ombre sur notre peau. Un parfait calquage pour dessiner. Puis son visage d'ange qui illuminait toute l'espace. Des traits si bien construit pour retirer toute la noirceur d'un coeur à moitié éteint. Je ne la connaissais à peine , mais je savais que je pouvais compter sur elle à n'importe quel moment. Même si j'étais trop orgueilleuse pour songer à demande de l'aide à une âme je saurais que Cappie serait m'ouvrir la porte de ses bras et me consoler sans poser une seule parole. Je ne voulais pas avoir de mauvaises pensées , car je le savais très bien au fond de moi que mon ange resterait avec moi ou il m'emmènerait au ciel. «Je l'aime aussi.» J'ai peur que la journée se termine et qu'on soit obligé de rentrée. Comme deux enfants qui doivent aller dormir.

Elle l'aimait, tout comme moi. Ce qui était triste dans ce moment, c'était que malheureusement, il allait prendre fin. Je ne voulais pas vraiment y penser, mais peut-être qu'une éternité ne m'aurait pas suffit pour apprendre les traits de son visage par coeur. Connaître toutes les sensations du soleil sur ma peau, connaître la brise dans nos doigts soudés. Je la regardais, je ne savais faire que ça. C'était ce moment, ce moment où deux inconnues deviennent des âmes soeurs. Moi j'ai toujours cru au coup de foudre amical, ça me faisait rêver. On était un peu Rox et Rocky dans une bande dessinée qui ne connaîtrait pas de fin. On était le dessin animé, on était le film infini. Puis peut-être que je perdais mes yeux sous ce moment, je perdais face, je perdais mon regard et mes oreilles. Encore une fois, je partais dans un doux rêve. Un rêve réel. Peut-être que je m'assoupissais un peu, j'étais bien, trop bien.