Tu buvais tranquillement une bièere assis sur un tabouret face à la rue, tu voyais les passants et les voitures qui défilaient. Après tu irais te faire un petit cinéma seul, mais en attendant tu avais envie de te reposer de la petite marche que tu avais faite, tu avais marché à travers les rues voulant découvrir la ville, découvrir ses secrets. Tu l'avais trouvé joli, ici tu étais venu chercher une sourcer d'inspiration, un truc qui pourrait te donner le déclic. Tu venais ici pour te détendre, pour écrire et peut-être démarrer une carrière d'écrivain. Tu en étais loin de cette carrière, mais tu y arriverais au fond de toi tu le savais. Buvant toujours ta bière tu étais pensif, trop pensif, tu réfléchissais toujours, tu pensais, tu te posais des milliers de questions. Quand tu ne savais c'était cela qui arrivait, mais bien sûr cela n'arrivait qu'à d rares occasions, car le plus souvent tu fonçais tête baissé et tu ne pensais pas aux conséquences préférant vivre la vie au jour le jour. D'ailleurs ta devise qui est très connu Carpe Diem te correspondais assez bien.

Souriante, je déambulais dans les rues. Me demandant par le fait même pourquoi un sourire trônait toujours sur mes traits. Pourquoi jamais je n'abordais de mine triste comme tous les autres? Parce que j'étais triste, dans tout mon corps je le ressentais. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à aborder une mine déconfite. Surtout en présence d'autre humain. Avec mon chat, mon cheval ou même simplement seule je pouvais laisser libre cours à mes larmes. Je saluais au passage certain passant. Soudain, l'image d'un bon verre se dessina dans mes pensées. Sentir l'alcool brulant contre ma gorge semblait l'antidote miracle. Lorsque je sortis sur la terrasse, un verre en main j’aperçus un tas de tête, mais une retint mon attention. Le jeune homme qui j'avais croisé dans l'auto de ce vieux monsieur! Je me dirigeais tranquillement vers lui. M'assis devant lui et lui lançait un franc sourire. « Bonjours bel inconnus. » Je lâchais un petit rire. C'était tout de même un peu ironique comme phrase étant donné que je le connaissais déjà un peu. « Tu vas bien? »  

Aujourd'hui tu étais  anéantie , déprimée. Alors quoi de mieux que d'aller boire un verre lorsqu'on vient de se faire plaquer comme une bonne vielle grosse chaussette puante. " Mais c'est pas toi , Primrose c'est moi..." Pfff ils disent tous ça ... Ce sont Tous les mêmes , et y'en a marre . Et te voilà ,assise toute seule au comptoir d'un bar recherchant un peu de réconfort c'est sur que boire a toujours été la bonne solution dans ces moment là , ou pas... Cheveux en batailles , maquillage coulant , quelle dégaine magnifique dit-donc. Au fond de toi tu te haïssais d'accepter de sortir avec une telle tête , mais tu avais tellement mal au cœur que plus rien ne semblait t'atteindre. Mise a part le bruit du verre se fracassant sur  le carrelage, ton verre qui venait lâchement de te glisser des mains.Tu te levas d'un bond." Oh pardon , je suis vraiment désolée  "

Ta bière dans une main et toi qui était toujours en train de penser et de rêver. Tout à coup tu entendis quelqu'un te parler, tout de suite tu revins dans la monde réel. Souriant tu reconnaissais la fille que tu avais vu la dernière fois. J'vais très bien et toi ? Alors que tu allais engager de nouveau la conversation tu entendis un boum. Te retournant tu découvris une fille seule les cheveux qui ne ressemblaient à rien ses yeux rouges. Tu ne devrais pas te mêler de ça, mais tu l'avais fais. Te dirigeant vers elle tu ramassas avec un morceau de papier les bouts de verres pour les déposer sur le comptoir faisant signe à Hearth de te rejoindre pour tenir compagnie à la jeune femme. Ça va vous allez bien ? Vous n'avez pas reçu de bouts de verres sur vous ? demandes-tu. Tu étais vraiment quelqu'un de gentil peut-être même trop parfois tu pensais aux autres avant de penser à toi. Mais ce qui était sur c'est que tu ne laisserais jamais tomber une fille triste.

Sincèrement, tu étais un boulet international...  Même dans la vie de tous les jours d'ailleurs. Miss la gaffe était ton deuxième prénom tant , tout ce que tu semblais toucher finissait par ne serait-ce qu'elle raison cassé. Pendant quelques secondes , tu ne te rendis pas compte , que la moitié du verre s'était  renversée  sur toi, ainsi que des bouts de verre. Tu semblais bloquée , jusqu'à ce qu'un jeune homme vint  a ton secours. " Ça va vous allez bien ? " te demanda-t'il . Il fallait avouer que dans l'état ou tu étais , il devait s'en poser des questions . Euh... euh je sais pas c'est froid !" répondis-tu d'une petite voix.  Il te demanda ensuite si les bouts de verre étaient sur toi , question a laquelle tu répondis par un  hochement timide de la tête, les larmes aux yeux. Ce n'est pas parce que la moitié de ton tee-shirt te coupait mais parce que ce jeune homme était gentil , tu ne le connaissais même pas , mais il se souciait de toi... comparé a d'autres ...Puis fallait avouer que tu pleurais un peu pour rien aussi.. "Je vous remercie..."

Tu voyais bien que la jeune femme était complètement déboussolée, tu ne savais pas quoi faire pour lui remontrer le moral, mais tu allais bien trouver. Mais après tout pourquoi tu faisais ça ? Si tu devais commencer à remonter le moral à tout le monde tu n'étais pas sorti de l'auberge, mais au fond de toi tu devais le faire. Tu sentais que tu devais y aller à fond. Hearth qui était toujours là pouvait aussi trouver la solution. Tu regardas dans ton sac que tu avais pris et tu trouvas un veste, au moins cela pourrait lui tenir chaud, enlevant les bouts de verres qu'elle avait sur elle, tu tentais d'être doux et délicat ne voulant pas la blesser. Tu te connaissais trop bien, combien de fois tu avais fais de gaffes en voulant aider ? De nombreux ça tu en étais sûr, mais à cela ne serait pas pareil, car tu étais dans une nouvelle ville donc tu étais le Ronald version 2.0. Il n'y a pas de quoi, j'espère que ma veste pourra vous tenir chaud. Et je me mêle sûrement de ce qui ne me regarde pas, mais je pense que dans votre état venir dans un bar boire de l'alcool ce n'est sans doute pas une bonne idée dis-tu calmement. Tu disais ça, mais toi tu buvais de l'alcool, mais tu avais une bonne raison tu fêtais un nouveau départ,elle devait sans doute avoir subi une chose qui n'était pas très glorieuse, ni trop agréable à avoir.

"Il n'y a pas de quoi, j'espère que ma veste pourra vous tenir chaud. Et je me mêle sûrement de ce qui ne me regarde pas, mais je pense que dans votre état venir dans un bar boire de l'alcool ce n'est sans doute pas une bonne idée"  Cet inconnu était si doux que tu croyais rêver. Pouvait-il exister un garçon aussi gentil ? Tu rougis un peu devant ses intentions  si surprenantes pour un total inconnu. En effet il venait de déposer sa veste sur tes épaules, et ce geste te touchait énormément . Les larmes commencèrent à perler tes yeux. Merci pour tout , et s'il vous plait tutoyez moi... Après tout , je pense que nous avons a peu près le même âge ... Comment-vous... Hum t'appelles-tu ?"  En effet tu essayais de mieux connaître le garçon qui se tenait en face de toi car tu avais besoin de quelqu'un, tu t'étais enfuie après cette horrible rupture mais en y repensant bien tu étais complètement seule ici... Perdue. Tu étais un peu honteuse de parler avec un garçon aussi charmant , avec cette tête si affreuse.   " Désolé si je ne suis pas vraiment présentable ... Je suis tellement perdue ici. En effet ce n'était pas une bonne idée de venir ici.. "

Ronald eue un sourire et nous engageâmes alors la conversation. Simplement, quelque seconde plus tard un grand bruit survint. Un peu déboussolé je lâchais un petit cri, me levant rapidement pour suivre Ron' jusqu'à la jeune fille qui c'était écroulé. Simplement en regardant son beau visage d'ange, très légèrement tâché de noir et bouffis il était tout de même magnifique, je pouvais savoir ce qui l'amenait ici. Nous étions toutes un peu pareille nous les filles. Je ne savais trop quoi faire, et ma bouche ne voulais pas emmètre le moindre son, peut-être parce que je savais exactement ce qu'elle ressentait et que c'était une raison similaire qui m'avait mené ici. C'est lorsqu'elle demanda le prénom de Ronald que je me décidais finalement à agir. Je me penchais vers elle, lui touchant l'épaule d'un geste réconfortant. « Moi c'est Hearth, si tu veux j'ai une camisole dans mon sac je peut toujours te la prêter ce sera un peu plus chaud que ci gilet mouillé! » Je lui lançais un grand sourire. Franc. Je fouillais dans ma sacoche et en sorti ladite camisole. Avec en prime un contenant de démaquillant l'agitant un peu devant son nez pour savoir si elle voulait bien l'utiliser aussi. « Ce n'était peut-être pas l'idée du siècle dans ca bar toute seule, mais on est la... » Oui bon, je ne la connaissais pas, mais je voulais tout faire pour l'aider. Incapable de voir quelqu'un dans un tel êtas.

Tu compatissais à son égard, la fixant et écoutant ce qu'elle avait à dire. Elle te dis alors qu'elle voulait que tu la tutoie. Hearth passait à l'action, lui disant les mots justes pour la réconforter, elle avait l'air beaucoup plus forte que toi en ce qui concerne de remontrer le moral. Moi c'est Ronald, tu sais comme le roux dans Harry Potter, on m'appelle toujours Ron à croire que j'ai inspiré J.K Rowling elle même dis-tu en souriant. Détendre l'atmosphère était ton premier but, tu voulais que tout le monde soit heureux, non c'était faux, tu savais que ce n'était pas possible. Ce n'est pas bien grave, après tout tu t'en fiches des autres, puis tu as dû apprendre un truc pour être dans un état pareil.dis-tu en souriant. Bon il fallait trouver un moyen pour la faire rire ! Farfouillant dans ton esprit, tu continuais de fixer la jeune femme dont tu connaissais même pas le prénom, oh et puis ce n'était pas si important.

Suite à la réplique de Ronald je laissais échapper un petit rire. Rien quand y réfléchissant j'arrivais à trouver plusieurs points communs entre mon Ronald et l'inspiration de J.K Rowling. Tout deux parlaient beaucoup et étaient hilarant. Puis tout deux avaient un certain charmes. Pas comme c'est mec parfait, mais quelque chose de... plus. C'est une bonne idée qu'il avait de détendre l'atmosphère comme cela. Je parlais peut-être beaucoup, mais j'étais loin d'être celle qui donnait les blagues les plus drôles. « Ouais, Ron à bien raison. On vis tous quelques chose de difficile à un moment ou à un autre! Puis maintenant on est la pour te remonter le moral! Je propose qu'après que tu te soit changé on fasse quelque chose pour te changer les idées. » Heureuse de mon idée, que je trouvais formidable je lançais un petit cri de joie et tapais dans mes mains, heureuse. J'adorais venir en aide aux autres, certaine de pouvoir faire une différence dans leurs vies.