Je ne réfléchis pas , non en fait je ne m'attarde jamais à ce que mes neurones peuvent bien me dire. J'ai frôlé la noyade. Il est dans maintenant avec moi dans mon être et , même plus il est prit avec moi dans ces quatre murs . Mon petit univers irrationnel. Nos vêtements sont en train de tremper le sol. Mon petit coeur fait encore des rebonds et ma peur est palpable. Je le regarde tout doucement. Quel chapitre nous entamons maintenant ?

Le temps semblent s'être écoulé si rapidement, je n'ai pas eu le temps de voir les grains tombé dans le sablier. Je regarde l'eau sur le sol avec un sourire.«Je vais te chercher une serviette.» Non parce que bien entendu malheureusement je n'ai rien pour le vêtir. Juste s'écarter un petit moment j'en retiens ma respiration et mes prunelles le fixent jusqu'à ce que je m'engouffre dans la salle de bain. Perdu dans le miroir , le reflet me renvoie l'image d'une personne que je ne reconnais pas. Le rouge qui cour sur mes joues en est presque teinté de bonheur et je vois au coin de mes lèvres un sourire fleurissant prêt à éclore. Je lui ramène le tissus blanc que je passe doucement sur son visage où ses cheveux en laissent encore quelque marque limpide.

D'une douceur inégalé je prends soins de lui si facilement. Il me surnomme sirène peut-être est-ce à cause de mes cheveux d'une couleur peu particulière. Malheureusement je n'ai jamais eu de la facilité à nager si bien dans la marée. Je ferme mes paupières . Je ne sais pas ce qu'il va faire , mais j'obéis gentiment comme une enfant. Après tout c'est à son tour d'écrire quelque chose sur les pages à peine entamées.

On me chatouille sur le bout du nez d'un baiser. Les vêtements sont tombé sur le sol me laissant un homme à découvert. Je rire retentit comme un cristal dans l'appartement. Je suis un peu surprise , je ne le croyais pas si aventureux. «Tu n'es pas pudique». Je ramasse les morceaux de tissus que j'étend doucement proche de la fenêtre ou les rayons plongent de leur pleine chaleur. Je ne suis effrayé en aucun cas. Je vois déjà loin dans l'horizon avec Cézanne. J'ai autant peur de faire une bêtise alors je n'ose point retirer mes vêtements devant ces yeux.«Je crois que pour ma part je vais aller me changer.»

Je l'entends sa petite voix timide qui s'élève qui m'en pince presque le coeur. Je le soulève doucement le menton qui le force à s'approcher à ses lèvres. Posent sur les mienne que je te rassure.«Je n'ai jamais dit que ça ne me convenait pas.» Mon autre main tire sur la serviette pour l'agacer doucement. Je retire mon t-shirt que j'envoie valser un peu plus loin. N'est pas peur de moi je veux simplement te rassurer , simplement te rapprocher. Je veux me réchauffer contre toi , allumer les feux avec toi.

Tes baisers ne sont que la plus belle des caresses que j'ai pu sentir , que j'ai pu goûté. Je te garde le plus longtemps que je peux , mais par malheur le souffle me manque. À chaque baiser une partie de mon corps fait sa renaissance. Je te serre fort contre ma poitrine. Tu parcours mon échine de multiple frissons. Frissons de bonheur , de peur , d'extase , je n'en sais , mais tout ce que je sais c'est que c'est beau , alors ne me lâche pas. «Tu es magnifique.»

Soulève moi contre ton coeur. Fait moi voir les étoiles. Dit moi que tout est beau. Oh oui fait moi voir que tout est beau. Le premier amour je ne l'ai jamais vécu. Maintenant le temps peut s'arrêter de couleur , maintenant il peut flotter. Mes lèvres qui découvrent la douceur de ton cou j'essaie de te panser. Ce que sans doute personne n'a jamais pris le temps de faire. «Tu te sens bien?»

Ici   

Tu es beau comme la nuit , comme les étoiles que j'ai tant contemplé. Tu es beau comme ces livres que j'ai tant lu et qui font trembler ma bibliothèque. Tu es beau comme ces frissons qui me prennent de tout les sens.Comme ces décharges électriques que je ne contrôle plus sur le bout de mes doigts. Aime moi Cézanne fait battre ton coeur pour moi c'est celui qui bat à la même unisson que le tiens qui te supplie. Je fais glisser ta serviette sur le sol et je par à la conquête de ton corps.«C'est toi qui me fait planer»

Ce petit rouge qui ne veut pas quitter tes joues me fait craquer comme ton visage enfantin. Je vois au-delà du voile qui se dépose. Ceux qui ne sont pas arrêter sur ton chemin ont passé à cotée d'un ange , d'un être divin. J'ai envie de partir pour un voyage sous les étoiles. J'ai envie de me perdre au ciel avec toi. J'ai envie de flotter et de me libérer.«Prend moi dans tes bras.» Je veux me sentir sécurité.Être libre , si tu savais comme je suis avide de cette liberté.

Moi qui croyais que je n'aimais pas le soleil. Moi qui n'aimais pas les rayons qui me semblait une torture sur ma peau. Moi qui pensait que la noirceur était ma seule confidente , je viens d'être prise au dépourvu. Peut-être que tes yeux me crient l'amour , mais voilà demain je ne pourrais dire ce qui adviendra , ce que tu feras. Au creux de tes bras je vole , je vole sur une brise étoilé. Maintenant que je me suis envolé j'ai l'impression que je peux craquer , que je peux me briser.Je l'emmène avec moi jusqu'à ma chambre où je me laisse tomber avec lui dans une tornade de baiser.

Je me suis égaré , je me suis perdu dans le labyrinthe de ces yeux , dans les battement de son coeur qui s'amplifie aux caresses que je lui donne. Il m'a envouté. Que m'as-tu fais ?Sa peau se fond à la mienne et je découvre chaque partie de son corps que dieu à créer. Mon ange il est parfait ses muscles épousent parfaitement sa chaire. J'embrasse chaque partie que je peux. Chaque partie que je peux découvrir. «Cézanne ?»

Serait-ce trop te demander de rester avec moi ?? De ne pas t'envoler vers les cieux mon bel ange. Promet le moi et je ne repartirai pas à la mer mouillé mes écailles. Je resterai dans tes bras à me perdre dans le profondeur de tes prunelles. Laissons nous voguer par la passion et ce qui semble naître un sentiment nouveau qui m'est inconnu. «Reste avec moi.» Tu me feras pleurer bientôt et crois moi mes larmes ne franchisse pas la barrières de mes yeux si souvent.

Comment pourrais-je me séparer de toi mon souffle ? Comment pourrais-je filer de tes bras et partir dans une longue apnée incessante qui me tord de douleur à la poitrine ? Oh oui comment pourrais-je t'abandonner ? Je vois la mer dans tes yeux celle que tu crois ma maison. Je vois l'amour dans ceux-ci alors maintenant que je suis chez moi au creux de tes bras je ne peux bouger. Je ne peux me laisser sécher au soleil. Je fais retomber ta main sur mon coeur à nouveau. Tu es tout Cézanne.«Je ne veux pas partir.»