Allongé au sol, tu sentais du sable se faufilait entre tes lèvres. Le bruit de l'eau te chatouillait les oreilles. Tu grognais en touchant cette texture trop molle et fraîche. T'avais peine à ouvrir les yeux, t'avais la tête explosée, les souvenirs envolées. Tu fronçais les sourcils, créant une ride sur ton front. Tu te levais, le bruit des oiseaux te criaient de te réveiller pour le petit matin. Finalement pris de panique, tu te demandais où tu étais, est-ce que tu avais encore tes papiers, tes affaires. Tes craintes furent rassurer quand tes petits yeux apercevaient ton sac bleu plus loin. Tu le prenais toujours avec toi, même lorsque tu avais planté ta tente au camping où tu créchais pendant un léger moment. Seulement, une personne était accrochée à ton sac comme à une bouée de sauvetage. Tu voyais des mains, quelques bouts de bras et des pieds. Une personne était bien là, avec toi, sur la plage parmi les montagnes. Tu essayais de te relever et d'aller secourir ton bien qui était pris en otage. Ça ne te plaisais pas, tu ne te souvenais de rien. Tu grognais, tu râlais entre tes dents. Puis t'étais au dessus de cette personne, la surplombant de toute ta hauteur. C'était à quelques mètres de l'endroit où tu étais allongé, où tu avais profité du plat pour vider ton esprit et purger les dégâts que tu avais subis pendant la dernière soirée. "Hey toi, relève toi avant que je te crache dessus !" Autant avouer et ne pas mesurer tes mots: ça te faisait chier au possible qu'on touche à ton sac.

J'étais plongée dans un sommeil , un sommeil si rare que je semblais le plaisir dans mes membres heureux d'être assoupis. Matelas peu confortable et oreiller non disponible je n'ouvrais point les yeux. Les vagues berçaient doucement mes rêveries invisibles. L'odeur salée au nez , cette plage je la connaissais par coeur. Après avoir voguer contre c'est marée et plonger dans sa froideur. Glacée elle me rejetait. Puis un cris dans l'air me fit ouvrir les yeux. Un râle qui s'échappait de mes lèvres. Des prunelles qui clignaient et qui avaient mal aux yeux par les rayons de l'astre. Me cracher dessus ? J'allais me relever plus vite que l'éclair pour le faire avant toi si tu oserais t'élancer. «Oh ça va calme toi.» Quelque verre de plastique ce trainait sur l'endroit naturel. Dieu merci mes vêtements étaient restés en place . Je m'étais simplement endormie après un verre de trop.

Des cheveux roses, un corps maigrichon. Elle avait les yeux de l'horreur, elle avait les yeux pleins de leurs. Tu la dévisageais, toujours trop proche de ton sac. Non, non tu ne voulais pas te calmer Seven. Elle allait connaître l'un de tes péché qui t'avais causé la mort aux bouts des doigts, la colère. Puis ça montait comme un bruit de tonnerre parmi le chant des oiseaux. Les vagues et les odeurs du sel te remontaient au nez. La matinée semblait bonne, mais t'avais la gueule dans le cul et les yeux rouges. Encore. T'étais irrécupérable Seven. Tu te prenais pour un dieu, en réalité, t'étais qu'un déchet bon à jeter parmi les ordures. Même ton âme était sale, l'eau de javel que t'avais pu avaler elle avait rien changer. Tâché à vie, c'était ton destin. Tu grognais, t'avais envie de lui donner un coup de pied pour qu'elle lâche ton sac et enfin, tu pourrais partir et la laisser décuver. Puis si elle se mettait à vomir, elle allait bouffer le sable de manière assez peu agréable. "Non je me calme pas, j'aime pas qu'on touche à mes affaires." que tu grognais entre tes dents. Après tout, c'était pas parce que c'était une fille qui se prenait pour une licorne que t'allais être gentil avec elle et la laisser s'en sortir comme ça.

D'autres cries , une autre âme qui n'a pas envie de rester dans son enveloppe. D'autres cordes vocales agressés par un ton trop élevés , les pauvres laisser les sommeiller.Je n'ai pas finis de les croiser ses langues sales et abîmées par les mots. Des mots rudes et sans importances. Des phrases grotesques sans modestie. Je ne l'avais pas remarqué ce bout de tissus entre mes bras , serré si fort dans mes mains. Je me relevais d'un bond lui poussant son sac de mon pied.«Maintenant tu peux te calmer.» Ça cognait , ça résonnait au fond de ma tête. Tympans douloureux et le vendre au bord de cataclysme. Sale enfoiré qui m'a tiré de mes beaux rêves , moi qui ne connait plus le sens du sommeil.«Ça t'arrive souvent d'être de mauvaise humeur comme ça ?» C'était peut-être en fait qu'un simple mal être dans les individus. Une épidémie de conneries dans leur bouche et dans leur tête aspergeant leur neurone d'un venin sans s'arrêter. J'avais envie de lui cracher au visage , car il était la goutte qui faisait déborder le vase.

Spoiler:

Elle avait enfin compris, la licorne aux allures d'enfant ratée. Elle avait cédé ton sac, presque en crachant du venin. Depuis quand les animaux irréels constitués de beauté étaient nocif ? Peut-être que les camés dans ton genre, ça rebellait même les êtres les plus sages. Enfin, si on pouvait la désigner de jeune fille calme. Tu la regardais, elle essayait de faire planer un havre de paix au dessus de vos têtes écorchées. "Arrête de me donner des ordres" que tu lui sifflais entre tes dents. Tu ramassais ton sac, pressé de pouvoir t'en aller. Seulement, t'avais les idées brumeuses et l'esprit malade. Tu t'étais encore perché la gueule comme un enfoiré, un gros drogué qui pouvait pas passer des soirées en étant sobre. Sobre, ce mot te faisait rire. Au bruit des vagues, tes yeux souriaient. Étrange sensation. Comme si cette ville avait le don d'apaiser les maux des pauvres âmes égarées et rejetées d'une société trop injuste. Pis l'autre femme aux cheveux roses, elle était chiante. Elle t'agaçait, elle t'énervait. Tu avais envie de lui dire de la fermer, lui cracher dessus pour qu'elle te laisse seul. Finalement, tu reposais tes fesses rebondis contre le sable dur et froid qui t'avais accepté dans ses bras le temps d'une étreinte. "Ta gueule." T'avais cédé, c'était terminé. Elle était chiante putain. Pis de ton sac, tu sortais une bouteille d'eau. T'en avais besoin, tu te raclais la gorge. T'avis perdu ta salive, puis tu te demandais quand t'allais la retrouver. Après tout, ça faisait quelques temps qu'elle s'était fait la belle avec ta mâchoire. Dans ta tête, tu pouvais entendre les mots de ta défunte soeur "t'es qu'un camé seven, tu seras jamais quelqu'un de bien. seven, oublie jamais que je t'aime". Tu fermais les yeux. Elliott, elle te manquait.

HRP:

C'est beaucoup trop rude pour être beau dans l'atmosphère. C'est beaucoup trop sale pour faire jolie sur le paysage. Ça tâche le ciel et son beau soleil. Il a peur le pauvre alors il dérive vers les nuages. Cachant ces rayons le temps d'un moment le gris renait sur les vagues salées. Il devient une petite ombre en contre jour puis il revient. Arrête de crier , arrête de hurler tu ne vois pas que le sable ne te veut même pas. Il me sermonne de ne pas lui donner des ordres , mais j'aimerais bien prendre une pause pour mes oreilles. Je ne regarde même pas les vagues courrirent sur le rivage de peur de déverser mes entrailles. La débauche je commence à l'aimer au fond de mon être pourtant l'alcool et moi nous n'étions pas des amis. Je redouble de folie depuis son arrivé , depuis qu'il c'est déposé. Je chercher à oublié , à effacer quelque chose couler à l'encre de chine , au crayon permanent sur ma peau. Il retombait comme une épave sur le sable fin avec un ta gueule au creux du sol. Je ne pouvais m'empêcher de lui rire en plein visage. Juste pour toi mon cher je vais continuer de laisser aller les mots pour t'agacer pour te faire exploser. Je m'assoyais donc au même endroit laissant l'endroit plat s'effondrer sous mon poids. Je m'approchais dangereusement de lui , les mots déjà prêts à être enfilés .«Mais tes pas marrant.» D'un seule main je le poussais pour le laisser tomber ,s'amortir dans un fracas avec le cerveau encore dans la brume.«Oups.» Une erreur jamais faite , une simple illusion dans l'aire.

Spoiler:

Tu sentais son parfum dans la brise du matin. Tu sentais sa présence dans ton dos, t'entendais son rire cristallin. Elle t'agaçait, tu soufflais. Encore. Pourquoi elle te faisait penser à Elliott, pourquoi elle te montrait l'être ignoble que tu pouvais être. C'était un coup de réalité en face, c'était l'image de Seven, pas celle de Raphaël. Puis elle s'installait là, à tes côtés. Peut-être que dans le fond, sa voix trop aigue et ses manières de gamine, ça te faisait rêver. Peut-être qu'Elliott s'était réincarnée entre ses traits rosées de poupée. Mais elle était pas aussi belle que ta petite-soeur, de toute manière, les anges ne pourraient jamais l'égaler. C'était l'amour de ta vie, puis elle était partie. Tu fermais les yeux. Matinée trop triste. Tu regardais les vagues, puis tout se dérobait dans ton regard. Tu sentais le sable froid contre ta joue. T'avais même pas eu le reflex de te retenir à l'aide de tes bras. T'étais fatigué Seven, la colère venait de retomber. Mais tu râlais entre tes dents, comme un vieux papi qui était saoulé par sa femme qui était devenue qu'un boudin. Tu te surprenais à sourire légèrement contre le sol. "Tu m'énerves sale gosse." Puis tu te redressais, tu t'installais à nouveau. Tu buvais un peu d'eau, t'avais besoin de t'hydrater. Mais elle t'agaçait, elle restait là sans te lâcher. Elle te prenait pour son maître ou quoi ? Tu voulais qu'elle se casse dans le fond, tu voulais qu'elle te laisse contre le monde en face. Ouais, pour que tu puisses réfléchir à tes conneries, à ton passé, à tes erreurs puis tes idées. Tes idées pour savoir qu'est-ce que tu devrais faire dans la journée. Ou cette pensée, cette pensée à ta soeur. Elle te manquait, ça te prenait comme un coup de fouet dans cette matinée. "Tu veux pas te casser ?"

Mes rires enfantins n'ont pas finit d'éclater dans le ciel et dans ses oreilles. Il est agacé , oui il grogne échoué sans bouger. Partir n'est même pas envisageable à l'intérieur de ma tête. Aller viens on va faire peur aux fantômes qui s'éloignent sur la plage. Ton énervement va se fracasser contre le mur. Je te ferrai voir toute les tempêtes et je te laisserai mourir au creux des vagues. Pardonne moi , mais je dois chasser ce qui gâche le paysage. Je n'étais qu'une pauvre enfant , oui tu as raison , une sale gamine perdue dans le corps d'une femme. Une femme aux aires bien matures et d'un cerveau qui n'a pas fait mine de murir. Tes juste une épave sans plus , tes rien d'autre. Tu bois sans te soucier alors tu veux sans doute oublier. Tu as les aires lourds et ça m'amuse tu me rappelle Élie. Vagabondes au creux des étoiles et fumeuses dans l'âme. Elle n'avait pas de gentillesse dans le corps, que des remords et des membres trop fatigués pour continuer. Des poumons asphyxiés de respirer. Tu voulais que je m'envole comme une poussière , mais je suis trop lourde pour partir contre le vent. «Non j'en ai pas envie.» Je tournais autours de lui pour me déposer devant lui. Le regard amusé et le visage pourtant défigurée. Dans un geste trop rapide je lui sautais dessus pour lui faire un énorme câlin. Aller explose , vas y frappe moi , je veux voir le sang jaillir sur moi. Éclate ses pauvres veines , cicatrises ma peau elle n'a pas encore assez souffert. Pauvre chaire sans sommeil.

T'attendais qu'elle te réponde positivement, mais ce n'était pas le cas. L'envie. Ses envies. Tu chiais dessus ouais, tu lui crachais sur ses envies de gamine attardée. Tu grognais entre tes lèvres, encore une fois. "Tu me fais chier." Peut-être qu'elle comprenait pas, peut-être que tu devais la frapper, la marquer. Peut-être qu'elle avait besoin de ça la licorne aux cheveux roses, ouais. Besoin de sang sur son visage trop blanc, insouciant. Puis elle déposait ses fesses pour te faire face. Depuis quand les gens osaient te défier, comme ça, de beau matin les yeux défoncés et la mort qui planait comme une épée sur ta tête. Tu la fusillais du regard, t'allais lui cracher au visage si elle continuait. Puis tu commençais à nouveau. "T'as rien d'au..." et voilà, t'étais encerclé dans des bras trop maigre. T'étais entouré par une jeune femme qui se comportait comme une enfant. Impulsive. Tu réagissais même pas. C'était le grand huit, c'était la peur sur le soleil brûlant. C'était le contraste de l'antarctique et l'afrique. C'était l'eau qui s'échouait contre la pierre. Tu réagissais pas, t'étais là, les bras ballants et l'esprit fumant. Pour qui elle se prenait cette garce ? Pourquoi elle te touchait, comme ça, sans demander, sans prévenir. C'était quoi cette tendresse que même la pluie ne voulait pas te donner ? T'étais Lucifer, même les flammes de l'enfer te fuyaient comme la peste. Tu reprenais tes esprits, c'était revenu comme ça. D'un coup. La colère, tu voyais rouge. T'avais les yeux noirs et la vengeance sur le bout des lèvres. Tu la repoussais de tes bras beaucoup trop fort pour son corps frêle. C'était une plume qui pouvait s'envoler avec les vents. T'étais l'ouragan, c'était la brindille d'herbe que t'avais pas à arracher. Pis tu te relevais, brusquement. Elle restait là au sol, tu crachais à côté de sa tête. T'avais fait exprès. T'avais la haine, tu râlais, tu grognais. Elle était partie trop loin, t'étais un fauve qui se contenait. Tu voulais pas la blesser, parce que ouais, la blesser ça reviendrait à blesser Elliott. Tu la détestais. salope, garce, chienne, sac à foutre, connasse, pute. T'hurlais dans ta tête, pourtant, tu demeurais silencieux devant sa tête rosée. Puis t'explosais. Tic Tac. Bombe à retardement. "Rrrrh." C'était bestial, ça faisait peur. Ça sortait de ta gorge, ça venait des tripes. C'était ton essence, c'était ta nature. Tu te montrais au grand jour. Puis là, tu te fracassais la main contre une pierre qu'avait rien demandé. Ami de la colère, du vice, Seven, tu changeras jamais.

Étreinte forcée , étreinte mal aimée , je le garde au creux de cette cage. Emplacement pour les oiseaux aux barreaux froids et sans issue , je les garder dans mes bras dans un dégoût profond. Dans des rires prêtent à manger la claque. Masochiste je suis , j'ai hâtes de frapper le mur , j'ai hâtes d'agoniser contre le sol.Laisse moi mourir contre le soleil dansant , laisse moi mourir dans mon sang , oh oui laisse moi partir après la dernière goutte vitale. Les vagues ne m'apaisent même plus , car au même moment il vient enfin cette bourrasque. Ce trop plein d'oxygène. La furie vient au creux de ses mains me poussant contre terre. Le volcan animé au creux de mon ventre et les flammes qui lèchent mes prunelles , elles les brûlent , elles les rends folles. Nos deux regards noirs comme le fond des tombes , comme la noirceur éternelle se croisent , s'enchainent et s'exposent. Ils s'épousent parfaitement dans leur noir sans lumière et leur rouge de colère. Je m'écrase comme une poupée de porcelaine , sauf que je n'écrase pas en morceaux. Même pas une écorchure non rien de tout ça ne se dessine sur l'état de ma peau , sur le matériaux. Les cicatrices déjà installés deviennent rouges vifs . Elles aussi elles sont prêtent à attaquer et à se laisser aller. Ouvre les de nouveau aller vas y. Mais il crache à cotée de moi et alors je sourie. Vieille salive dégoulinante , comme a tête et ton corps déjà mort. «C'est tout ce que tu sais faire ?» J'ai vécue bien pire , bien plus que tout ces conneries seul le ciel sait dans quel sang j'ai baigné. Son membre éclate sur une pierre. Ces pauvres os doivent être broyés à l'intérieur , cassés et tués au combat.«Bah bravo !» Je m'approchais de lui et lui prenait sa main pour l'examiner. C'est malin maintenant il va falloir te soigner. Je le regarde et ma vient s'étamper sur son visage. Une claque contre la brise , un fracas contre le silence. C'est sourd et c'est violent , c'est ça qui fait que c'est beau. Si tu croyais pouvoir survivre à la tornade.

Tu voulais la frapper, tu voulais l'insulter. T'en avais marre de sa tête, de ses airs de gamines trop prétentieuses qu'était là et qui te montrait qu'elle souffrait. Elle avait pas le droit de voir la mort, elle avait pas le droit de sentir la haine, elle avait pas le droit de puer l'horreur. C'était ton sort à toi, Seven. Puis elle t'explosait encore une fois au visage, encore une fois. T'étais qu'un être minable, tu lui faisais pitié de tes airs trop arrogants et méfiants. T'avais les yeux noirs, puis tu la tuais dans un regard trop pressant contre sa peau blanche. Tu savais faire que cracher, c'était les préliminaires de tes vomissement de dégoût. Tu pourrais lui cracher dans les cheveux, lui vomir sur le visage sale qui la constituait. Tendre beauté ravageuse. C'était quoi ce trop pleins de sentiments, ce trop pleins de colère. Tu grognais rageusement, t'avais envie de la tuer. Tes pas frappaient le sol comme des coups de fusils à pompe. T'explosais dès que tes pieds touchaient le sable dans un bruit sourd. Puis ta main, elle te lançait, c'était rouge, c'était noir. Ton sang était tellement glacé dans tes veines que finalement, il se voyait à peine sortant de tes phalanges. T'avais les os broyés, t'avais le regard ravagé. Finalement, t'avais même pas mal. C'était qu'une douleur physique, toi tu en connaissais des autres de douleurs, Seven. Tu connaissais tes tortures psychologiques, tu connaissais la douleur d'un coeur brisé. Brisé par la vie, par des actes. T'étais ce mec à qui on tranchait la tête mais qui continuait de respirer. La mort, tu la violais au coin d'une rue puis tu la jetais dans un dégoût. Sa main froide venait se poser contre la tienne, à ce contact, tu la retirais vivement. Tu voulais qu'elle se casse, tu voulais pas la blesser. Mais c'était plus fort que toi, c'était trop fort. C'était qu'une salope qui se permettait de tout sous le prétexte qu'elle avait un vagin entre ses cuisses. Lorsque sa main venait s'écraser contre ta joue dans un bruit sourd et violent, tu pouvais pas te maîtriser. C'était de trop, c'était la goûte dans le vase. C'était le couteau dans la plaie, c'était le dernier coup de reins qui venait faire exploser les choses. Tu la frappais de tes mains déjà trop salies par la mort. T'avais connu la froideur d'un corps, le pouls qui s'évanouissait sous tes mains trop puissantes. Tu la frappais, son visage d'ange, son visage pur. Sa peau rosée. Peut-être que tu l'avais touché trop fort. Mais tu t'en foutais, t'en avais marre. T'étais un prédateur prêt à bondir à chaque instant. Et tu lui hurlais dessus Seven, tu faisais pitié. Mais t'hurlais, de toute tes forces. "Je t'avais prévenu salope !" T'hurlais ta haine, à en perdre haleine. Tu sifflais de rage. Tu bougeais ensuite, tu marchais partout, partout mais toujours là, jamais ailleurs. T'avais le regard habité par les flammes de l'enfer. T'avais le regard perdu, t'avais la tête embrumé dans une danse avec les femmes de Lucifer. Tu voyais l'horreur sur tes traits. Putain, t'arrivais même pas à regretter ton geste. T'étais qu'un fils de pute, Seven.

On frappe pas les femmes , non on frappe pas leur beau visage. Elles sont innocentes avec leur trait parfait et leur corps de rêves. Leur hanches et leur jambes de rêves. Elles sont des déesses , des déesses au venin dangereux , au venin mortel , oui elles vous empoisonnent , elle vous tue , elle creuse même votre tombe. Puis quand vous les embrassez vous êtes déjà perdu contre leur lèvre , parce que c'est pure que de l'héroine , c'est la folie pure et simple. Vous êtes que des patins , des marionnettes prient de leur file, elle rie , mais lorsqu'elle pleure c'est finit. Vous tomber encore plus bas , oui vous tomber du ciel vous ne restez pas au septième ciel. Ange déchue , des sirènes pour les beaux marins  et des fées aux sorts ensorcelées. Mais moi je suis qu'une salope. Un corps sale sans beauté , une vrais carcasse abandonnée. Des membres décrochés et désarticulés et un vagin défoncées. Oui frappe moi allez vas y c'est tout ce que je mérite. Frappe moi pour ces gens que j'ai laissé , frappe moi pour toute ces lettres jamais écrites. Pour toute ces pleures que j'ai vu sur leur visage , humides et inondées des vrais océans ambulant. Pour cet ami qui est perdu dans un autre continent. Un meilleur ami et rien une simple âme dont j'ai profité jusqu'au dernier souffle. De l'amour dans son coeur effacé que j'ai puisé à la dernière goutte , puis il pleurait , puis je m'énervais , puis je me collais , puis je le touchais , puis je revenais. Ça claque sur mon visage je peux presque sentir des larmes venir se loger au creux de mes yeux. Ça fait mal , mais c'est bon oh oui tue moi et enterre moi. Tu as raison je suis dégueulasse je ne saurai jamais cette sirène , jamais cette déesse. C'était chaud sur mon visage , ça coulait doucement il venait de mon nez et se glissait entre mes lèvres dans son goût sanguin et ferreux.  Je crache , mais pas sur lui , mais sur son visage. Prend le ta merde , ce que tu as fais , tu m'as défiguré et je sourie encore sous les perles qui veulent coulées. Va pourrir au enfer , oui va mourir Lucifer. Je le martèle de coup sur son torse et pourtant je tombe sur mes genoux. Je cède je m'écrase , une poupée sans aile. Profite maintenant que je n'ai pu d'étincelle. La mer est proche alors noie moi dans l'infinie salée. Mes mains retombent sur le sol et touche mon visage ensanglantée. Je le pousse je veux qu'il tombe lui aussi , mais je n'y arrive pas. «Tue moi vas y.» Ta commencé alors faut plus repousser. Je l'attends depuis si longtemps cette mort avec qui je danse et je frôle. Laisse la faucheuse partir avec moi. Laisse moi me voiler dans son voile noir et sa froideur mortelle.

T'étais qu'un lion, tu bougeais, tu l'entourais, prédateur. C'était ta gazelle, ta proie. C'était qu'une salope que tu venais de frapper, tu voulais lui cracher dessus. Tu voyais ce liquide de la culpabilité sur son visage, tu sentais ses poings qui te flagellaient. Elle te faisait des tatouages à l'aide de ses doigts trop fin. Tu souriais, mesquinement. Elle l'avait bien mérité, elle l'avait eu dans sa gueule la petite fille. La fille rosée, la licorne à la gueule cassée. Ouais, elle avait le visage sale. Le visage des anges ratés qu'on voudrait même pas mettre aux côtés des dieux tant ils sont hideux. Tu la regardais de ta hauteur, elle faisait la gamine au sol, tue-moi qu'elle te disait. Tu lui riais au nez, t'étais méchant. La haine affluait ton sang à une vitesse folle. C'était pire que les drogues, c'était pire que de te sheitanisé grâce à l'illicite. La colère, la haine, c'était plus violent, ça te prenais puis ça te changeais. Tu la regardais toujours, ton sourire mesquin s'affichait. Elle croyait quoi, que t'allais la sauver ? Que t'allais la tuer ? Même la terre voudrait pas d'elle, la nature était trop seine pour accueillir sa gueule de pute. Tu faisais des pas nerveux, tu te passais une main sur le visage. T'avais envie d'une clope. T'avais envie de voir Elliott. Elliott, tu soufflais un peu. T'avais mal à la tête, t'étais encore défoncé. La haine habitait tes traits, puis toi, tu te demandais bien ce que t'avais foutu. Tu la regardais au sol, c'était la haine, pas l'amour. L'amour c'était pour Elliott, Elliott, ta petite-soeur. Elle était partie à jamais Seven, pourquoi tu la cherche encore ? Puis finalement, tu finissais par l'accompagner sur le sable. Vous étiez les enfants rejetés, la société ne voulait pas de vous. C'était surtout toi la cause perdu, c'était toi, pas elle. C'était qu'un ange, un ange que tu manquais trop obnubilé par la haine et la vengeance. Tu puais la mort, c'était comme ça, autour de toi. Tout ce que tu touchais ça devenait du poison, t'étais toxique. Tu devais mourir aussi Seven, même la mort voudrait pas t'accueillir dans ses bras. T'étais Lucifer, t'étais les flammes de l'enfer. T'étais la haine, t'étais le solitaire. T'étais pas l'amour, c'était trop surfait, c'était pas assez noir et dangereux. Tu soufflais entre tes lèvres. "Je connais déjà la mort, j'ai pas besoin d'en rajouter." que tu soufflais. Tu te calmais un peu. T'étais instable, putain, t'étais fou.

Il était l'être le plus horrible que la terre à rencontrée, une vulgaire pourriture sur deux jambes trop écorchés. Crache ton venin plus loin et enterre je préfère étouffer sous le sable que de te rencontrer une nouvelle fois. Tu as raison au fond de toi je ne suis qu'une vulgaire pute , mais pas encore assez pour que tu puisse me baiser toi et tes saletés. Il s'allongeait proche de moi et j'avais envie de lui cracher dessus de lui enfoncer son visage dégueulasse contre terre. Mon sang ne cessait de tâchait le bel endroit. Non il n'a rien demander le pauvre il était si paisible avant notre arrivé.Bientôt il abattra une pluie diluvienne sur nous pour noyer nos âmes pour les purifier par ce diable présent dans nos entrailles , mais l soleil était encore rieur dans le ciel. Je veux rentrer alors je m'élance vers l'eau sans un mot. Crève tout seul , étire ton dernier souffle dans ta solitude. Je cours à vite allure contre l'eau qui me pousse pour m'éloigner. Je veux me débarrasser de ce liquide trop chaud. Je ressens les larmes qui viennent sur mon visage , mais je ne veux pas les voir alors je les mélange à celles salées , beaucoup plus salées qu'elles. Laisse me noyer , laisse moi toucher le fond . Tout est terminé , ne vient pas me chercher , ne vient pas me sauver ou tu y gouteras .

T'étais là au sable, elle se levait avec sa beauté et sa fierté. Tu restais là, contre le sol, contre le sable. Cette chose si fine, ça te filait entre les doigt. Puis elle, elle allait contre l'eau. Tu savais pas quoi faire, tu la regardais s'en aller. Tu baissais la tête, tu te passais une main dans les cheveux. Qu'est-ce que tu avais fait Seven ? Tu soufflais, tu tremblais un peu. Tu voyais ton sac un peu plus loin, puis elle, défiant le vent et même la mer. Avec sa force, sa gueule de licorne pété en deux. Tu crachais sur le sable, ta salive puait la haine. Du moins, le peu que tu avais. Finalement, tu te levais pour aller chercher ton sac. Tu l'observais toujours, elle, là, qui s'éloignait. Tu lui faisais pitié, elle t'avait bien pointé du doigt, elle t'avait bien dit que ton coeur c'était qu'un connard pourri. Ouais, ça s'était vu dans ses yeux et au son de ses paroles. Tu prenais ton sac, tu le mettais sur ton épaule. Puis lâchement, tu la laissais là, tu te cassais, tu repartais sous l'ombre de ta tente. Tu marchais pas tellement droit, ouais, c'était bizarre. T'étais défoncé, t'avais mal à la tête, les idées noires t'accompagnaient vers ta défaite. Adieu poupée rosée, adieu jolie enfant. Tu te retournais pas une seule fois vers ce visage que t'avais agressé de tes doigts sales.