Je n'ai jamais aimé. Le seul amour pour moi était celui de ma génitrice. L'amour pour moi était quand elle passait ses doigts dans mes cheveux , quand elle me caressait le visage de ses doigts fins. Cézanne m'avait brûler vive et emprisonner mon coeur glacé dans un cage doré. Il donne un sens à mes ventricules qui se soulèvent , à cette chose qui pour moi ne servait qu'à passer le sang. Je l'embrasse , je l'unie à moi , je le fais respirer. Un , deux et puis trois je ne sais plus j'ai arrêté de les compter depuis qu'il me l'a supplier. Je ne peux plus m'en séparer.

Je ne peux plus me séparer de cette bouche , car je sens que la mienne fait maintenant défaut sans la sienne. Mes lèvres deviennent avides à son goût sucré , à son contact chaud. Cézanne tu es une épave. Une planche qui flottait sur l'océan. Je te recueillis du mieux que je peux. Je te caresse je te panse de mes yeux . Mes bras te serrent et plonge dans le profondeur de ton dos jusqu'au bas de tes reins et à la lisière de tes fesses.

Doux poèmes , douceur inhabituelle, ces mots écorchent mon épiderme.J'en frissonne et voilà que j'en pleure. Je vogue dans les terres inconnues de mes larmes qui glissent sur la blancheur de mes joues. Les mots partent en fumée je n'arrive point à les articulé à les façonner. C'est un doux rêve . La seule chose que je puisse faire c'est de lui envoyer un signe avec mes prunelles.«J'en suis certaine tu es un ange descendu du ciel...» Je ne suis pas poète , mais je pourrai le montrer par des gestes.

Moi qui croyait que j'étais sec. Sec comme une terre aride . Je me croyais dépourvu de larme , mais voilà que mon visage en est inondé. Lui-même n'en comprend pas le sens.Je les regarde s'envoler ces petits cristaux aux goûts salées. Sèche ma peine bel ange. «Tu es parfait , trop parfait pour moi.»Mon petit coeur déborde déjà pour tes yeux , mais j'ai peur de ne pas satisfaire le tiens.

Ma divinité ? Je ne l'ai jamais rencontré , jamais croisé. C'est toi qui me fait pousser ses ailes le long de mon échine. «C'est toi qui fait apparaître cette auréole.» Oui c'est toi qui me désarme. Embrasse mes larmes pour qu'elles cessent de couler. Bloque leur passage de tes lèvres , sèchent les avec tes sentiments. Infiltre toi dans mon coeur comme une fleur avec ses racines , prolonge les dans mes veines et jusqu'à mon épiderme pour que bientôt mes brûlures ne soient que souvenir.

Je l'écoutait son cœur qui ne pouvait cesser ces tambours. Il est si grand dans sa poitrine trop grand pour y rester . Alors il s'évade il va se tisser au miens qui se met à frapper aussi fort. Mes larmes s'apaisent. Les cristaux cessent de se former. Mes joues sèchent contre son amour grandissant , ce sentiment qui brise les murs . Je l'accroche à moi . Je l'embrasse alors encore plus fort . Je ne peux pas te le chanter alors écoute mes gestes . Ressens les jusqu'au plus profond de ton être . Je ne peux te parler mais voilà tu es plus qu'un simple souffle , tu es tout .

J'ai peur de la lueur qui s'affiche dans ses yeux. Cette petite marionnette au file brisé , ce patin disloqué. J'en ai peur je ne comprends pas. Pourquoi ce mal être ? Je ne fais plus du bien à tes blessures ? Elles saignent de nouveau je ne suis donc pas le remède ? Je le regarde et je me pose un tas de questions , mais voilà que je me décolle doucement. Je caresse lentement tes cheveux . Je n'ose plus te toucher de peur que mes mains aggravent tes plaies. «J'ai fais quelque chose de mal ? »

Je hoche la tête. Oui sas doute que l'on s'aime oui c'est sans doute ça la réponse à tout ce qui m'intrigue , mais où veux-tu aller mon ange ? «Oui je veux m'envoler avec toi emmène avec toi. Ne me laisse surtout pas.»

Crois moi Cézanne tu auras bien envie de me laisser sur cette terre , car peut-être tu ne voudras plus de moi et je serai sans doute qu'un simple souvenir. Quelque chose de brillant dans l'univers. «Pourquoi j'ai l'impression que tu vas partir ?»

Je tente de comprendre. Mon corps est déjà promis à lui , mon coeur il l'a prit. Il contrôle tout désormais. «Que veux-tu dire par là ?» Je me sens complètement stupide de comprendre ces mots parfaits . Ce cher homme est si poétique.

C'est comme un déclic , c'est comme si tout se remettait a fonctionner. Ta promesse qui était relâché au fond de tes prunelles me parassait des plus sincère. Il me suffisait maintenant d'avancer dans le long chemin . Pierre par pierre.Tant mieux parce que je la garde avec moi. Oui je la garde , ici , tout près au creux de mes veines comme au plus profond de mon être

La nuit prenait son ampleur . Le moment qui pour moi était le temps de me réveiller alors contre lui je gardais les yeux grand ouverts. Je m'étais détacher de son étreinte et je m'étais assise devant ma fenêtre , l'aire pensive. Je le regardais s'endormir . Dort bel ange , dort.