Mais qu'est-ce qu'il est cet homme ? Un ange sans doute , mais je ne peux pas capter des ailes dans son dos ou peut-être essaie-t'il d'en faire pousser dans mon dos. Je ne crois pas pouvoir mérité une telle chose , mais sa main je ne peux la lâcher comme si elle était sceller à la mienne. La détacher en fait pleurer mon coeur de nouveau , en fait glacer mon sang dans mes veines , je reviendrai au point initial si je pars. J'aurais envie de pleurer , mais pleurer c'est encore pire que de partir. Je le regarde. Laisse moi te toucher pour la millième fois. Oh laisse moi encore t'embrasser , tu es si beau comme ton coeur qui essaie de guérir le miens. «Merci.»

Le moment que je redoutais à fait son entrée. La pluie à cesser et mon visage se dessine peu à peu au creux du soleil.Partir ? Non je ne peux pas partir non je ne peux te laisser là. Que fais-tu ? Tu t'envole de nouveau ? La peur s'installe malgré moi dans mes prunelles. Ce goût amer s'installe dans ma bouche.Je ne bouge pas et ma main prend la sienne. «Tu ne viens pas avec moi?» Je vis dans l'imprévisible , mais mon coeur s'affole si vite dans ma poitrine que je ne peux croire que je vais laisser cette âme qui guérie la mienne. J'aimerais tant que tu m'aime , même si je ne sais pas aimer. Apprend moi à aimer. Apprend moi à comprendre les palpitements de mon coeur

Les branchages ne nous habitent plus , nous voilà à découvert au beau milieu de l'astre brûlant. Tu ne peux plus avoir de secret comme je ne peux plus en avoir. Sans doute parce le soleil a su m'entendre . Il sait déjà que je suis à découvert devant toi , alors il a chassé les nuages qui pleuraient.«Je tes dis que je ne partirais pas.» Nous marchions laissant nos traces sur le chemin de pierre qui commençait à sécher , comme des amoureux. Est-ce ce que l'on est en fait ? Je lui dépose tout doucement un baiser sur sa joue. Quelle douceur , je ne me lasserai jamais.

J'aimerais bien savoir par moment ce qui ce passe dans ma tête. Nos détresses se sont interpelés de si loin et elles nous ont aimantées. Je ne sais pas qui il est mais en fait il ne me semble pas si inconnu , il n'est pas une page vide au dirait que j'ai déjà coulé de l'encre sur lui. Je caresse doucement sa main , ce petit contact qui me réchauffe sous mes vêtements complètement trempés. Je ne me presse je le laisse aller à son rythme. Je me sens toute petite à ces cotées , comme une créature blessé qui a perdu sa vie.