Tu sais plus quelle heure il est, mais une chose est sûre, c'est qu'il fait nuit. T'as erré toute la soirée comme une âme en peine, à trainer dans les bars à la recherche d'un peu de compagnie sans grand succès. T'es pas vraiment en état de faire la conversation et encore moins de draguer. Alors t'es passer derrière le comptoir pendant que personne ne te regarder et t'as volé une bouteille puis t'es partit comme un sauvage. Maintenant t'es bourré, tu titubes dans la rue à la recherche du bon bâtiment où se trouve ton appartement. Une fois que tu l'as trouvé, tu pousses la porte et tu montes les escaliers en manquant de te retrouver la gueule par terre plusieurs fois. T'arrives enfin au bon étage et devant la bonne porte, enfin tu l'espères. Tu laisses tomber ta bouteille vite qui s'éclate en mille morceaux sur le sol et tu fouilles tes poches à la recherche de tes clés. Tes gestes sont brouillons et t'arrives pas à faire rentrer cette maudite tige de métal dans la serrure. Tu jures, tu t'énerves, tu tapes même dans la porte à coup de pied. Décidément, l'alcool ne te va pas, tu ne sais même pas pourquoi tu bois encore.

J'ai passé la soirée à regarder par la fenêtre les passant qui voguait comme des âmes errantes dans la nuit.À regarder leur direction leur pas lourd et ceux qui les tiennent à leur bras , ou plutôt qu'ils se pendent pour ne pas tomber. Ils m'ont faire sourire et rire. Je n'avais pas envie de me joindre à leur danse ce soir. J'avais plutôt envie de les voir se planter un par la un la face contre terre. J'avais pris un livre dans ma bibliothèque et avait lu le temps de quelque instant jusqu'à que l'histoire ne m'inspire plus. La nuit était bien avancé et je sautais à la douche pour me débarrasser de l'odeur de cigarette qui me collait à la peau. J'en avais écraser je ne sais plus combien dans le cendrier pendant le spectacle. Je sortais de mon appartement pour m'installer dans les escalier. J'en allumais déjà une nouvelle et j'en avais rien à faire que la fumée empeste l'immeuble. À quoi bon de toute manière ils sont tous gentiment coucher sur leur oreiller à cette heure. J'attendais taper plus bas et cela venait en agacer mes oreilles.«Hey c'est pas bientôt finis tout ce tapage !» Je regardais par dessus la rampe et je finis par descendre en apercevant quelqu'un.«T'arrive pas à rentrer chez toi ?» Je me rassoie dans les marches qui sont proche de lui sans vraiment chercher à voir le visage de la personne.

Cette putain de clé ne veut pas rentrer dans la serrure, finalement t'es peut-être pas devant la bonne porte. Tu crains et tu regrettes d'avoir vidé cette foutue bouteille d'alcool. Tu sais que ce n'est pas bon pour toi de boire, tu sais que sa te rend méchant et pourtant tu ne peux pas t'en empêcher. Dès que tu commences à boire c'est simple, tu t'arrêtes plus jusqu'à que tu sois une grosse larve qui ne peut même pas se déplacer correctement. Tes clés glisses de tes mains et toi aussi par la même occasion. Tu t'adosses contre le mur et t'étends tes jambes devant toi. P'être que tu ferais mieux de passer la nuit ici, dans ce couloir. « Hey c'est pas bientôt finis tout ce tapage ! » Tu tournes la tête, quelqu'un vient de parler ou alors t'entends des voix, c'est un nouveau truc. Tu captes des pas qui viennent de la cage d'escalier. « T'arrive pas à rentrer chez toi ? » Décidément, tu peux même plus décuver tranquille. « Si, j'me repose juste un peu. » Tu te reposes, ouais, c'est ça. Tu laisses ta tête tomber en arrière et elle vient se caler contre le mur, t'arrives plus à la portée, t'as l'impression qu'elle pèse 200 kilos.

Ce fut comme un éveil dans ma tête quand la voix parvint à mes tympans. Je commençais à reconnaître le ton puis je souris en coin en le regardant lui qui semblait sans doute avoir bu comme les passants il y a quelque minutes. Il se repose ? Drôles d'endroit pour se reposer un lit serait mieux je crois bien.«Je crois pas que très confortable.» Je m'avance et je m'assoie devant lui juste de l'autre cotée. Il était bien celui que je pensais. Le charmant inconnu du belvédère avec qui j'ai failli faire des choses peu catholiques avant d'être déranger. Toute ces images me remontaient à la tête et me rappelait de bons petits souvenirs de son corps.«Je me sens généreuse pour t'aider.» Je prend les clés qui sont sur le sol . Je ne sais pas forcément comment il va réagir.Je l'aurai vu dans bien des états pour une personne que je connais à peine. Je pouvais rire de lui comme les autres . Merci de bien compléter ma soirée Enzo.

Quand tu rouvres les yeux, cette fille est assise devant toi. C'est quoi son nom déjà ? Tu réfléchis un peu. Zelda, mais oui, la fameuse Zelda. Tu la sens qui t'observe mais tu t'en fous, tu penses plutôt à contrôler l'envie de rendre tout ce que contient ton estomac, soit pas grand chose à part l'alcool que t'as avalé. « Je me sens généreuse pour t'aider. » Elle bouge, mais tu ne la regardes pas, car t'as trop mal à la tête. T'entends qu'elle prend tes clés et là sa fait tilt dans ta cervelle. « Hééé, laisse ça, j'peux le faire ! » Tu fronces les sourcils et tu ronchonnes dans ta barbe. C'est tes affaires, faut pas qu'elle y touche. D'une main, tu t'appuies sur le sol pour t'aider à le relever. Mais le sol te blesse et tu remarques que t'a posé ta main sur le verre brisé de la bouteille. Tu fais une grimace et t'essuies le sang sur ton tee-shirt tout en te levant, tant bien que mal. Tu fais un pas en direction de Zelda et tu la regardes. « C'est à moi, tu m'les rends. » Tu tends ta main ensanglantée pour qu'elle te rende tes clés. T'aimes pas quand quelqu'un touche à tes affaires, encore moins quand t'es ivre.

À peine que j'ai pris les clés il s'oppose et réclame ses clés , mais au dirait qu'il n'est pas de très bonne humeur ce jeune homme. Je continue de lui faire subir mes éclats de rire en plein visage. un ivrogne qui tient à peine sur ses deux jambes ne me fait pas bien peur. Et puis il se relève et avance de nouveau la main tâché du sang dont mes prunelles s'écarquillent en voyant le liquide rouge.«Bien entendu t'arrive même pas éviter le verre à terre alors je doute que tu trouve le moyen de déverrouillé cette porte.» Il ne me fait pas pitié en fait plutôt je m'amuse à le voir dans cet état et je n'ai pas envie de le voir gisez toute la soirée là à râler devant sa porte.Je pousse sa main qui tâche la mienne au passage.«Allez dit moi c'est laquelle ou je repars avec dans mon appartement.» Je m'avance doucement vers les escalier de quoi lui faire réaliser que je suis sérieuse. À le voir agir je crois que j'aurai une mauvaise réaction ,seulement le fait que je vive sans peur me pousse à le faire.

Tu fais la moue encore une fois, ou du moins une tête qui y ressemble. T'aimes pas quand quelqu'un vient t'embêter. T'étais bien là, par terre, au moins le mur t'aider à te tenir droit. Zelda te rigole au nez et toi, tu boudes encore plus, elle se fous de toi. D'un côté elle a bien raison, car tu ne dois pas être très beau à voir. « Bien entendu t'arrive même pas éviter le verre à terre alors je doute que tu trouves le moyen de déverrouiller cette porte. » Tu la regardes, bien sur que si tu vas réussir, ça te prendra peut-être toute la nuit, mais t'y arrivera, c'est sûr. « Allez fais pas ta chieuse, rend les ! » Elle pousse ta main, la réponse est non, elle ne te les donnera pas. Tu rejoins le mur, car tes jambes ne te portent plus. T'es mieux là, coller contre ce mur jaunâtre. « Allez dit moi c'est laquelle ou je repars avec dans mon appartement. » Laquelle porte, c'est laquelle déjà ? Tu les regardes, elles se ressemblent toutes. L'alcool t'a embrouillé le cerveau alors tu sais plus. « Je sais plus laquelle est la bonne. » Tu la regardes et tu souris bêtement.

Combien de verres a-t'il bien pu prendre ? Sa voix est peu compréhensible et ses jambes tremblent presque lorsqu'il se tient debout. Je pourrais le pousser et il tomberait à terre comme une roche. Il ne se rappelle même plus c'est laquelle alors je lui lâche un profond soupir. «Ce que tes bête ! Alors tu seras obligé de me suivre .» Pendant qu'il me répondait j'avais trouvé une idée bien meilleur que de partir avec ses clés. Je le tire par sa main pleine de sang pour qu'il monte les escaliers. Il en a quand même plusieurs à monter et je suis persuader qu'il laissera tomber et finira par me le dire pour ne pas tous les monter. En fait je crois qu'il finirait par faire une chute sans doute et ça m'amusait.«Tu vas me suivre jusqu'au mien comme tu ne veux pas coopérer.»Ce que je peut-être chiante par moment , mais il n'avait rien de plus amusant que de le voir monter cet étage balançant d'un cotée et de l'autre. Il ne faut pas me mettre au défi.

T'es qu'une putain d'épave et dans t'as l'impression d'avoir une tornade qui t'es passée dans la tête. Tu penches la tête vers ta main qui pisse le sang et tu t'essuies une fois de plus sur ton tee-shirt. « Ce que tes bête ! Alors tu seras obligé de me suivre. » Raah, elle t'énerve, toujours à rigoler de toi. T'as même pas le temps de dire un mot qu'elle te prend la main et te traine dans les escaliers. Tu fronces les sourcils, t'es pas du genre douillet mais là ta main te fait carrément mal, si sa se trouve t'as même besoin d'aller à l'hôpital pour te faire des points de suture. « Hé, tu fais mal ! » Tu t'échappes de son emprise et tu serres ta main contre ton torse en la regardant d'un œil noir. « Tu vas me suivre jusqu'au mien comme tu ne veux pas coopérer. » La suivre où ? Elle aussi elle habite ici ? Non, t'as pas envie de la suivre, tu veux sortir, t'échapper dehors. Tu t'arrêtes net, sur une marche de l'escalier et tu serres les poings. « J'ai pas envie, chez moi c'est mieux. » Toi aussi, tu peux être chiant, surtout quand t'es bourré. Tu ressembles à un gamin capricieux, privé de ses jouets favoris et ça ne risque pas de s'arranger avant un long moment.

Je me bats dans le vide contre une personne qui n'a pas du tout son esprit en main. Le sang qui commence à se retrouver partout vient vite me dégouter. Le problème c'est ce que cette blessure me donne encore une raison de plus de ne pas le laisser mourir contre le sol , même s'il commence à rendre mes nerfs à vif. Je lui reprend sa main et je la regarde dû mieux que je peux , mais le problème c'est que la vision est difficile à la limite que le sang s'y échappe.«Je te laisserai pas partir comme ça avec cette coupure que ta dans la main.» Je lève le ton et je ne ris plus vraiment , même si j'ai un sourire qui ne veut pas disparaître. C'est plus fort que moi il est collé à mes lèvres en permanence. Et comme il est indescriptible il se font dans toute les situations.Je m'énerve contre un mur qui fait le sourd d'oreille. Comment peut-il résonner de toute façon avec cette alcool dans les veines.«Bien alors si tu veux que se soit chez toi tu vas m'aider à ouvrir cette putain de porte !» Je prend soins de lui prendre son autre main cette fois et je le tire où nous étions il a quelques minutes.

La tempête dans ta tête est de plus en plus forte. Et Zelda ne fait rien pour l'arranger, au contraire, elle t'énerve encore plus. Pourquoi elle ne part pas, t'es mieux seul de toute façon. T'as toujours préféré la solitude aux gens, t'es comme ça, t'es sauvage. «Je te laisserai pas partir comme ça avec cette coupure que ta dans la main.» Tu ne la regardes plus, t'en a plus envie. Elle peste contre toi encore puis elle te prend la main et t'entraine dans le couloir ou t'était quelques minutes avant. « Bien alors si tu veux que se soit chez toi, tu vas m'aider à ouvrir cette putain de porte ! » Toi aussi t'es pas content, comme elle. T'es pas content d'être dans cet état, t'es pas content qu'elle soit là, avec toi. « Lâche moi ! » Elle n'a pas besoin de te tenir la main comme ça, t'es pas un gosse. Tu reprends tes clés et tu regardes les portes, un à une. Tu trouves enfin la bonne et tu t'y reprends plusieurs fois avant d'arriver à ouvrir la porte. Ton appartement, c'est ta tanière. Il n'est pas très grand, mais ça te suffit largement. Dans le salon trône un vieux canapé un peu usé, une table basse recouverte de vieux magazines, de paquet de chips et de bouteilles vide qui te servent de cendriers. Tu balances tes clés sur cette même table et tu te laisses tomber sur le canapé en poussant un soupir de plaisir.

Il a l'aire d'un simple petit enfant lorsqu'il se débat contre moi. Il me semble un peu trop capricieux , mais je ne veux pas lui en vouloir comme il a besoin de se retrouver chez lui.Enfin le moment arrive qu'il termine par ouvrir cette fichu porte . J'aurais envie de le défoncer s'il ne l'aurait pas ouvert. Je le laisse s'asseoir sur le sofa et j'observe de long en large son appartement. Vu que nous sommes dans le même bâtiment il n'a pas grande différence au niveau de la grandeur. Le miens ressemble plus à un grand fouillis que d'autre chose. Il a des jeux vidéos qui trainent partout la seule chose qui sont bien rangés se sont mes livres. Mais de toute façon je ne pense pratiquement pas mon temps à l'intérieur. je déteste être enfermer dans un endroit trop longtemps. Pendant mon observation j'essaie de me détendre de nouveau. Je m'assoie à cotée de lui .«Tu me laisse au moins te faire bandage sur ta main ou tu crois être capable d'y arriver tout seul aussi?» Selon moi il est en mesure de rien en ce moment , mais il s'obstine encore de toute manière. Je m'allume une cigarette en entendant comme je n'ai rien à faire de plus important.

Elle rentre dans ton appartement et tu la sens venir s'asseoir à côté de toi. « Tu me laisse au moins te faire bandage sur ta main où tu crois être capable d'y arriver tout seul aussi ? » Tu te redresses un peu et tu regardes ta main en sang. Tu t'en es mis partout sur ton tee-shirt, et même sur ton pantalon. Tu pousses un soupir et tu regardes Zelda qui s'est allumé une cigarette. « Comme tu veux. » T'es grognon et donc pas bavard, mais sa ne change pas trop de d'habitude. C'est vraiment le bordel dans ton salon, tu remarques des paquets de clopes vides qui trainent par terre, ainsi que des emballages de fast-food et des vêtements sales, un vrai nid de mec. « Y'a peut-être c'qu'il faut dans la salle de bains. » T'en es pas certain, mais elle trouvera surement de quoi te faire un bandage correct dans les placards. En attendant, tu décides d'enlever son tee-shirt tâché par le sang et tu te renfonces dans ton canapé. T'as pas l'intention de bouger de là pendant un moment, du moins jusqu'au moment où tu te sentiras mieux.

Je ne comprend pas trop ce qui m'amène ici.La plupart du temps je serais retourné dans mon appartement je ne suis pas toujours la personne la plus sociable surtout au beau milieu de la nuit.Après tout c'est sans doute parce que je suis une tête forte que je suis assise à cotée de lui. Nos caractères s'entrechoquent et cela créer de petite explosion pas toujours bien plaisante , mais au fond on ne s'entend pas si mal . Je l'écoute et je ne dis rien je file à la salle de bain pour fouiller ce qui pourrais m'aider avec la plait qui coule sans répits. Je m'étais attardé dans le miroir quelque seconde. Les mèches de cheveux encore un peu mouillé et les yeux qui montrent un peu de fatigue sinon je m'en sortais bien. En revenant de la salon je lui lance. «Monsieur se dénude.» En même temps garder des vêtements plein de sang serait assez répugnant. Je n'ai pas regardé les miens , mais sans doute que j'ai reçus quelque goutte aussi. J'arrive avec des bandages , mais voilà je ne suis pas une infirmière je fais ce que je peux. Cela me rappelle quand je me battais et ma mère me soignait. Ce n'est pas pour rien que j'ai quelque cicatrice sur le corps. Je vais le plus doucement que je peux.«Tu pourras toujours me remercier pour ça au moins.»

Elle disparait dans le salon, tu profites d'un peu de calme avant qu'elle ne revienne. Tu sais qu'elle peut être aussi têtue que toi, elle te l'a d'ailleurs déjà montrer. Pourtant tu l'aimes bien, t'arrives à la supporter mais un beau jour ça va surement éclater entre vous deux et ça ne sera pas forcément très joli à voir et à entendre. « Monsieur se dénude. » Elle revient avec de quoi te faire un bandage. Pourtant, tu l'aimes bien, t'arrives à la supporter, mais un beau jour, ça va surement éclater entre vous deux et ça ne sera pas forcément très joli à voir et à entendre. Tu te redresses et tu la laisses s'occuper de ta main. Faudra que tu penses à vérifier que la plaie ne s'infecte pas, t'as aucune envie d'aller dans un hôpital, t'y a passer assez de temps durant ton adolescence. « Tu pourras toujours me remercier pour ça au moins. » Si t'avais été tout seul rien de cela ne serait arrivé, tu serais encore dans le couloir ou alors dans la rue, à marcher seul sous la lumière de la lune. « Ouais, merci. » Tu la regardes, un mince sourire se dessine sur tes lèvres. Tu lui dis merci pour le bandage, mais aussi pour être ici avec toi, car au fond t'es content de ne pas être tout seul. Même si tu ne le montres pas forcément.

Je lui finis délicatement son bandage et je souris satisfaite de mon travail. Je crois ne mettre pas trop mal débrouiller. Il n'est plus dans l'état de sortir alors le temps de dormir et de reprendre ses esprits cela suffira. Je suis étonné quand j'entend le merci , après tout avec le caractère que j'ai eu le droit depuis que j'ai descendu ces escaliers je suis étonné. La nuit semble vouloir nous réunir , nous , tout les deux vagabonds sous les étoiles. C'est si étrange , car on se revoit dans les mêmes heures pas les même circonstance , mais cela reste spécial. Je lui remet une cigarette dans la main. «Tiens pour te relaxer.» Je partage toujours avec mon paquet avec les gens. Cela me coûte plus cher à cause de cette mauvaise habitude que j'ai prise de vouloir rendre tout le monde de bon vieux fumeur. Je ne peux m'empêcher de me balader mes yeux sur son torse à découvert. Je crois qu'il n'y a rien de mauvais de profiter d'un beau corps devant nous. «Maintenant essaie de pas te blesser de nouveau . Je préférais que tu reste en un morceaux.» Je lui souris . J'essaie au moins de le faire rire un peu pour qu'il range son cotée grognon.

Elle est avec toi, c'est d'ailleurs toujours la nuit que tu la croises. Tu préfères toujours sortir sous les étoiles, c'est plus beau que le soleil et au moins t'es sûr d'être tranquille. Ta blessure te tire un peu, mais tu fais impasse sur la douleur, t'es pas une fillette et puis tu t'es déjà fait largement pire. Zelda te met une cigarette entre les doigts. « Tiens pour te relaxer. » Tu souris et tires sur la clope. Un joint aurait été plus utile mais t'as vraiment la flemme de te lever pour aller chercher ton pochon de weed dans ta chambre, peut-être plus tard. En attendant, tu te contentes de nicotine et de Zelda qui te mange des yeux. « Me regarde pas comme ça où je vais être obligé de te déshabiller. » Ta bonne humeur revient, la tempête a disparut dans ta tête. « Maintenant essaie de pas te blesser de nouveau. Je préférais que tu restes en un morceau. » Tu la regardes et tu souris, un vrai sourire cette fois, enfin presque. « J'te promets rien, mais je peux essayer. » T'es lunatique comme gars, y'a deux minutes tu faisais la gueule et maintenant te voilà avec un grand sourire et dans tes yeux une lueur de malice s'installe.

Il me menace de me déshabiller et je me mets à rire. Je ne doutais pas qu'il pouvait le faire , car de toute manière il ne c'était pas gêner la dernière fois pour faire courir ses mains baladeuses sur moi.«Pas si c'est moi qui te déshabille avec moi.» Mes yeux lui lancent des petits regards de défi , mais au fond dans ma tête j'ai déjà toute l'image bien imprégner de lui nu. Mon petit cotée pervers à pris le dessus je crois bien. L'atmosphère est maintenant beaucoup plus agréable depuis que nos paroles ne se lancent plus des couteaux à tour de bras. Je ne cherche plus vraiment à le provoquer en ce moment.«Ah bien si tu te blesse de nouveau je ne serai pas là pour jouer les infirmière cette fois haha. » Je le regardais amusé . Le hasard fait bien les choses puisqu'il faut croire qu'on habite au même endroit. Seulement moi je sais où il est habite , mais lui il ne sait pas où est mon petit coin bien à moi.

La voilà revenue, la Zelda coquine et joueuse comme la dernière fois que tu l'a vu. Tu souris, de toute façon avec elle tu souris tout le temps. « Pas si c'est moi qui te déshabille avec moi. » Tu captes son regard, elle te lance carrément un défi. Tu pousses un long soupir avant de plonger tes yeux dans les siens. « J'ai qu'une envie, c'est d'aller dormir, mais si tu t'occupes de moi j'pourrais peut-être faire un effort. » En gros faut qu'elle fasse tout le boulot. Ouais t'es parfois un peu macho sur les bords. « Ah bien si tu te blesse de nouveau je ne serai pas là pour jouer les infirmière cette fois haha. » Tu rigoles doucement et tu tires sur ta cigarette. « C'est pas un problème, j'en trouverais une autre. » Toi aussi tu la défies du regard. Tu lâches la fumée en sa direction histoire de l'énerver un peu puis t'étires tes membres endoloris par l'alcool avant de pousser un soupir. Faut vraiment que tu arrêtes de boire.

Monsieur veut dormir et il me lance un défi. Il croit qu'il peut se servir de moi pour que je m'occupe de lui un peu ce qui n'est pas tant mon genre nécessairement , mais ce soir je peux faire une exception. Je reçois de la fumée en plein visage et je fais une grimace. «Ne me cherche pas !» Je ris et je m'avance dangereusement vers lui. Je le pousse doucement contre le sofa pour le bloquer et je passe une main sur son ventre doucement.«Et comment je dois m'occuper de monsieur?» Je ne serais pas étonné par les réponses qu'il pourrait me dire , mais il a recommencé à jouer alors moi aussi je rentre dans la partie. Sans doute que je vais devoir le traîner jusqu'à son lit , car il sera trop paresseux pour se lever.

Comme tu l'as prévu, elle rentre dans ton jeu, c'est fou ça, elle ne peut pas s'en empêcher. «Ne me cherche pas !» Tu vas pas te gêner tiens. T'écrases ta clope dans un cendrier et la voilà qu'elle se prend pour une prédatrice à te coller contre le canapé. Tu la regardes, droit dans les yeux et un petit sourire en coin apparait sur tes lèvres. « Et comment je dois m'occuper de monsieur? » Tu rigoles et tu caresses son visage avec ta main valide tandis qu'elle caresse ton ventre. « J'sais pas, t'es assez grande pour y réfléchir non ? » Après tout elle a un cerveau, autant qu'elle l'utilise car le tien est totalement hors-service et de toute façon pour ce que vous allez faire t'en a pas vraiment besoin.

Si je suis là au dessus de lui encore une fois c'est sans doute quelque part il m'attire d'une certaine façon. J'aimerais bien penser à autre choses en ce moment , mais je sens mon corps attiré vers lui comme aimant. Il me laisse dans le néant en me disant que je dois penser par moi même. La seule et unique pensée que j'ai c'est de lui retirer les derniers vêtements qu'ils luis restent. Je crois que j'ai le droit de me le permettre , car je n'ai pas été satisfaite la dernière fois et à ce que j'ai eu le droit m'on laissé sur mon appétit.«Alors ne bouge pas.» J'attrape son pantalon que je déboutonne et que je retire aussi vite par la suite. J'embrasse son torse , son cou , mais je ne viens pas à ses lèvres je me contente de profiter de sa chaire qui m'est offerte.

Normalement t'es plutôt dominant au lit, surtout avec les filles enfaite, mais ce soir tu fais une exception puis t'es carrément pas en état de bouger, ou plutôt t'as la flemme de faire quoi que ce soit. Et puis t'es certains que Zelda saura faire les choses qu'il faut, c'est pas parce qu'elle porte un prénom de princesse qu'elle en est vraiment une et tant mieux pour toi. « Alors ne bouge pas. » Oh ça non, t'a aucune intention de bouger de ce foutu canapé. Elle te retire assez vite ton pantalon et tu te retrouves nu sous elle. Tu ne la quittes pas des yeux, sauf quand tu sens ses lèvres sur ton torse, là t'es obligé de les fermer quelques secondes pendant que le désir monte en toi. De temps en temps tu caresses son visage du bout de tes doigts ou tu plonges ta main dans ses cheveux. T'es curieux de voir ce qu'elle va faire alors tu ne bouges pas, sage comme une image.

Elle retire son tee-shirt, même ça, tu n'as pas pensé à le faire. Gros bêta. Tu souris en rigolant doucement et tu te redresses un peu à fin d'être à sa hauteur et surtout de pouvoir la regarder dans les yeux. Tes lèvres vont chercher les siennes puis tu l'embrasses le long de sa mâchoire et tu descends jusque dans son cou où tu la mordilles un peu. Finalement, tout ça t'a bien réveillé et t'es plus trop d'accord pour qu'elle fasse tout toute seule. Alors doucement, tu la soulèves et tu fais en sorte que ses jambes s'enroulent autour de ta taille. « Accroche toi, saloperie. » Tu lui souris et tu te lèves du canapé avec elle dans les bras. Un canapé, c'est bien, mais un lit, c'est encore mieux. Tu la déposes doucement dans tes draps blancs avant de l'y rejoindre. Quel preux chevalier tu fais. T'en profites pour lui retirer le reste de ses vêtements histoire qu'elle aussi, elle soit nue. Puis tu t'allonges sur le dos et tu l'attires sur toi en lassant tes mains se balader sur son corps.