elle s'était pointée dans un appartement. elle ne connaissait personne. elle avait juste entendu parler de la soirée qui s'y tenait. il était assez tard quand elle arriva. et cela se voyait. il y avait de l'alcool, de la drogue et du sexe à chaque recoins. dans les escaliers, un couple était limite en train de baiser, sur une table un mec semblait abuser d'une fille bien trop défoncée pour se rendre compte de quoi que ce soit. c'était un bordel sans nom. certains prenaient de la poudre dans la salle de bains, et dans la cuisine d'autres s'amusaient à ingérer n'importe quoi après un coup de mixer. avant d'arriver, elle avait légèrement bu, mais rien à voir avec les gens qui se trouvaient ici. elle n'avait qu'une envie, rejoindre l'état dans lequel ils étaient. cet état de transe où on se demande si ce qu'on vit est réel ou non. elle se dirigea vers le salon où était posées, sur un table, de nombreuses bouteilles de vodka, rhum et alcool en tout genre. elle se servit un verre dans ce fameux gobelet rouge et l'ingéra cul sec.

Tu étais tranquillement assis les fesses sur un tabouret de bar quand ta l'a par hasard entendu parler d'une soirée dans un bloc d'appartements. Ni une ni deux, tu t'es levé et t'a suivi l'inconnu en mode ninja. Lorsque t'arrives dans le couloir de l'immeuble, tu remarques déjà que l'endroit est mouvementé. Tu entres et tu te diriges vers la cuisine. T'as faim alors profiter que c'est gratuit. Tu te trouves une place sur le comptoir entre deux nanas défoncées et tu te fais un sandwich, ni vu ni connu.

Un pas, puis deux. T'y es presque mais t'as pas envie d'y aller. Mais c'est quoi l'envie ? Un sentiment qui te fait souvent défaut faut dire. Envie de tout, envie de rien. Surtout pas envie d'aller t'asseoir sur un canapé au milieu de visages inconnus. D'ailleurs ces visages, tu tentes de les imaginer, de les rêver un peu tels que tu voudrais qu'ils soient et c'est sûrement ça qui actionne tes jambes contre ton cerveau : la curiosité, maladive. La porte de l'appartement est entre-ouverte, tu t'es laissée guider par la musique déjà forte, tu la pousses doucement, comme si faire une arrivée remarquée te déclencherait une allergie sociale, je n'sais quelle autre connerie. Faire demi-tour, ça ferait carrément mauvais genre. Alors enclenche le sourire Alexie ou jette-toi sur la vodka. Fais quelque chose, décoince toi.

cela faisait une bonne dizaine de minutes qu'elle avait commencé à boire. elle ne pu s'empêcher de s'allumer une cigarette. elle regardait de loin les gens présents tous aussi saouls les uns que les autres et vit une fille (alexie) qui semblait totalement faire "tâche" dans le décor. et c'était plutôt un compliment. cela signifiait qu'elle était encore bien trop éveillée et sobre pour ressembler à tous les déchets présents dans l'appartement. elle lui sourit. elle semblait un peu perdue. nouvelle. elle lui fit signe de venir, de boire. et une fois qu'elle fut vers la table des mecs vinrent les prendre d'assaut. ils les mirent au défi de boire dix shooter de vodka d'affilée. c'était un jeu à la con, mais ça ne la dérangeait pas. par contre, elle ne pouvait pas dire la même pour la fille d'en face qu'elle ne connaissait guère. de toute façon, elles ne pouvaient pas dire non. on leur remplit un fond de vodka dans dix gobelets alignés. elle sourit alors à la fille, posa sa cigarette, prit un verre et lui dit prête ?

Les fêtes, t'adores ça. T'as beau être entrée dans la vie active, tu restes une adolescente dans ton p'tit cœur brisé, dans ton p'tit cœur meurtri. A croire que t'aimes ça, de faire la conne et d'être blessée encore et encore. Toujours est-il que du coup, t'as foncé tête baissée dans l'appart' où t'as entendu qu'il allait y avoir des boissons à volonté. Ton rapport à l'alcool, il est bizarre. Obscène, malsain. Tu devrais pas, tu vas être tentée. Mais t'es encore jeune, alors tu remets les problèmes à demain. Tu te diriges aussitôt vers un mec (Félix), le ventre gargouillant et tu lui demandes, lui hurlant presque dans les oreilles à cause de la musique qui tambourine : « Dis, tu m'en fais un aussi ? Manque de place, ici. » Tu peux pas passer, avec les deux toxicos qui planent sur leur tabouret. Et qui dit fête, dit bouffe gratuite. Tu roules pas sur l'or en plus. En échange, tu files quelques minutes et tu reviens avec deux gobelets rouges. Tu lui en tends un avec un sourire. Sur le trajet, t'as repéré ta nymphe (MJ), et tu sais pas comment l'aborder, parce que la dernière fois t'étais bizarre...

Tu finis ton sandwich lorsqu'une blonde (cendres) sort de nul part et te demande de lui en faire un. Et la politesse elle connait pas ? Tu fronces les sourcils et tu mords dans ton sandwich. Elle disparait quelques secondes et revient avec deux verres, tu lève les yeux sur elle.
- T'es trop blonde pour t'en faire un ? (sourire)Je ne bois pas.
T'es pas méchant, peut-être un peu sec mais tu t'en fous. Tu reste planté là et t'observes du coin de l'oeil la brune (mj) qui est assise devant une dizaine de shooter dans le salon. T'as pas vraiment l'intention de rester ici, tu vas juste en profiter pour vider un peu les placards.

On te fait signe et t'as carrément envie de te planquer sous la table; mais tu remarques la cigarette entre ses lèvres et le poste très avancé qu'elle occupe auprès des boissons. Deux bonnes raisons de s'avancer vers elle. Se détendre un peu, soit. T'en as bien besoin toi aussi. Tu avances, manquant de bousculer quelques personnes déjà présentes gesticulant, déchaînées, sur la musique assourdissante. On aimerait pas être les voisins chiants d'à-côté dans ces cas-là. L'air faussement détendu que tu abordes ne trompe personne, mais ils font clairement pas attention à toi, ils le feront pas jusqu'à ce que toi aussi, tu sois dans l'ambiance, l'alcool à plus de 0,5. T'es prête à te fondre dans la masse, c'est ça en gros qu'elle te propose cette brune aux yeux bleus. Et te voilà à te retrouver prise au piège devant une ligne de shooter, un test d'aptitude plutôt original pour faire partie de ce monde nocturne, la génération y. ok, on va jouer. « Prête » Tu rétorques, déterminée. Le jeu c'est ce qui réveille ton esprit de compétition et à partir de ce moment là, plus rien d'autre ne compte. Timidité envolée, doute d'appartenance dissipé. Jamais vraiment existé. Les yeux plongés dans ceux de ton adversaire, puisqu'elle en était une sur ce jeu stupide, tu manques de peu le top départ tellement les teintes de son regard peuvent se faire captives. La frénésie prend ensuite le dessus. En tout dix gobelets. Un, deux. Ils te brûlent la trachée. Trois, quatre, cinq, on s'habitue presque. Les quatre suivants s'apparentent à de l'eau, t'es presque anesthésiée. Le dernier, elle le repose in extremis, avant toi. T'as la tête qui tourne mais t'es encore assez lucide pour lui crier par dessus les cris et le bourdonnement sourd de la dubstep qu'elle te devra une revanche, souriant franchement, l'alcool aidant à la désinhibition. On ne reste pas sur un échec. Jamais.

Quand tu reviens auprès du mec (Félix), c'est pour te faire rembarrer. Les sourcils froncés, les deux verres encore à la main, tu lui en renverse un sur la tête et ne tarde pas à darder ton majeur fièrement dressé devant toi et dans sa direction. « Vas te faire foutre. » T'ajoutes, trop vexée. T'as été gentille, mais t'en as rien à carrer de sa trogne. Tu voulais juste être aimable. Mais non, la génération d'aujourd'hui ils ne savent plus ce que c'est. Et puis tu remarques la petite blonde (Excalie) que t'avais croisé une fois avec ce musicien, et tu la rejoins, en passant avant chercher un autre verre. Tu le lui tends et bois le tiens d'une traite, toujours enflammée par le comportement hautain de ce mec. « Eh. Je ne pensais pas te revoir. Je sais même pas comment tu t'appelles. » Tu dis. T'es pas méchante, juste tu pensais pas... La recroiser. Banff, c'est à la fois très petit, et très grand. T'y rencontres tout le monde et personne, alors tomber deux fois sur la même nana sans faire exprès, ça tient du miracle. Et puis... T'oses toujours pas aller parler à la fée (MJ). Vous vous étiez bien entendues, mais c'était... Magique, votre rencontre. Et là, c'est trop réel.

elle adore quand on la met au défi et plus est quand il s'agit d'alcool. elle a son premier verre en main, un sourire aux lèvres. elle tire une dernière fois sur sa cigarette, la pose sur le coin de la table et approche son verre près de ses lèvres. c'est que c'est bon tout ça. la première gorgée était bonne. la deuxième l'était tout autant. la troisième et quatrième lui picotait la langue, la cinquième et la sixième commençait à lui bruler la gorge. mais elle s'en foutait. elle balançait au loin chaque verre et attraper les derniers. plus que quelques gorgés de vodka et c'était fini. elle continuait en essayant d'aller plus vite que son adversaire et quand elle eut fini elle leva le bras fièrement, son verre vide à la main. youhou s'écria-t-elle. elle ne pouvait s'empêcher de sourire. elle était bien là maintenant. prête à faire la fête. et quand elle reposa sa cigarette au coin de ses lèvres, elle vit cendres. la jeune fille qu'elle avait rencontré dans les bois. c'était bizarre, elle eut une sensation étrange quand ses yeux tombèrent dans les siens. puis elle lui sourit. elle alluma sa cigarette qui s'était éteinte et reposait ses yeux sur alexie. bien joué ! moi c'est mj et toi ?

Mon esprit se détache parfois. Cet être veut parfois dépérir au fond de la mer. Et voilà ce que mon corps tremblant fait lorsque je me suis retrouvé sous le toit d'un inconnu. De mes membres je danse , de mes pas je me perds. Je retombe sur le canapé aux cotée d'une jeune femme. (ALIX ) Tu tes égaré toi aussi , car je peux sortir cette tête qui crie à l'aide au fond de tes prunelles.

Mon esprit avait commencé à voguer dans les iris de la jeune demoiselle. Je me souvenais du souvenir , de notre course pour rattraper cette feuille de papier. J'avais envie maintenant de nager plus loin en elle. Mon regard perçant cherchait son âme , la personne qu'elle était qui m'avait échapper la dernière fois. Que fais-tu là ma chère . Que cherche-tu ? . «On c'est déjà vu non ?» Ma voix douce prit part avec un sourire joueur.

Il faut croire qu'une soirée arrosé d'alcool me mène à corps intéressant. À un esprit qui n'est pas simplement brouillé.Qui ne se perd pas dans une brume enfilé par les shooter. Son sang semble clair elle et pure. Je m'allume doucement en observant son visage de fée.«Je suis Zelda toi ?» Montre moi tes petits ailes transparente et dorée jeune créature ailée.

«L'aventure toi?» La seule et unique , ma conviction cette drogue qui coule dans mes veines. C'est mieux que l'adrénaline c'est mieux que tout. Alix. Cela sonne bien à mes tympans cela est jolie et peu commun. Ces petits yeux guettent la sortie . Elle ressemble à un chat prit dans une cage. Elle est prête à s'enfuir au moindre moment , mais malheureusement je suis là , mais par chance son visage semble s'être éclairci. Elle est une parfaite énigme en elle même. Laisse moi t'assembler dans ma tête.

Ma mère m'a laissé partir à contre coeur , car elle ne pouvait rien faire. Elle était impuissante sous cette flamme qui ne cessait de s'agrandir en moi. Déjà au temps des folies et des angoisses elle n'arrivait pas à me tenir entre les quatre mur de notre demeure. Elle attendait donc bras ouvert que je retourne m'y cajoler.«Moi aussi j'étouffe rapidement.» Le besoin d'une aire plus pure à chaque fois. Je me laisserai bien vite de Banff. Cette oxygène viendra toxique à mes poumons. Comme la fumée des cigarettes que j'empile dans leur cendre.

Elle est celle qui semble comprendre ce manque d'air. Ce manque incessant qui revient sans cesse. J'ai beau battre de mes iles comme ce papillon que j'ai toujours voulu être malheureux les cieux ne viennent pas à mes mains. J'en reçois quelque poussière ma peau s'affole sous la douceur de ce renouveau et ensuite je m'éteins , je me perds et c'est la noirceur la plus profonde.«Oui je suis bien d'accord. Banff est un endroit de renaissance pour moi.»Oui c'est dans cette ville que j'ai finalement craqué ma chrysalide.

J'avais tout laissé tombé ne pensant qu'à mes files que je voulais couper , me débarasser . Oui voilà je ne suis qu'une pure égoïste . Je me souviens de cet ami que j'ai laissé tombé . Non ce n'était pas un simple ami le dire ce serait de faire honte à sa mémoire. Il voulait n'être qu'un avec moi , mais malheureusement tu n'étais pas cette pièce de casse-tête . Pas ce jolie morceaux qu'il me fallait. Tu voulais tout de moi et la seule chose que je pouvais t'offrir c'était une simple présence un simple corps barbouillé. Et tu l'as trouvé cette seconde chance ? Pour ma part j'ai soufflé enfin , mais je crois que ce n'était encore que le temps de beau rêve .