LIBRE

Il y avait tous ces papillons qui volaient au dessus de ma tête. je n'étais pas encore certain de cerner la réalité de la fiction, mais c'était une douce mélodie qui berçaient mes oreilles, ô, là, assis sur mon canapé, du Metallica branché à mes écouteurs. Je rêvais de douceurs et de friandises, crayon en main, grattant mon petit carnet jusqu'à ce que la page en souffre de tous ses pores. J'étais pas un très commode comme bonhomme lorsqu'il s'agissait de dessin. Je m'auto-qualifiais de mangeur de papier, avide de plus, avec toujours moins de pages. Mais j'aimais ça. Les gens qui travaillaient ici me trouvaient encombrant, mais juste la plupart du temps. Oui, juste à soixante quinze pourcent, pas plus. Oh ça non. Moi et mes boules de papiers froissées, on formait une belle famille. Le genre de famille qui ne fait qu'un avec les bennes à ordures. Moi j'étais plutôt heureux de leur destin, je trouvais ça magnifique de pouvoir être recyclé, pouvoir se changer en quelque chose de nouveau sans pour autant avoir à faire attention au reste. J'aurais voulu pouvoir me recycler. Mais je n'en étais pas encore là, oui, moi je dessinais des papillons, assis sur une banquette un peu trop rouge, avec un pizza un peu trop chaude, et cette musique un peu trop forte. Je devais déjà être à moitié sourd, mais ça n'était pas très important ça. Je n'avais pour le moment pas tant besoin de mes oreilles que ça. « Je voudrais une demie douzaine de parts de pizza, sans fromage, sans tomate et sans jambon. » Je m'étais dit que c'était probablement mieux de demander ça ainsi, plutôt que de dire que je voulais seulement la patte. Quand on commandait en citant tous les aliments, ça donnait une meilleure impression. Enfin je crois... De toute façon, j'avais un sourire aux lèvres. Mon papillon était vraiment laid, bourré de défauts, mais j'étais plutôt content de moi. Parce que rien n'était jamais parfait au final.

la chasse à l'emplois. pour remplir le compte en banque, petit à petit, pour pouvoir rester ou repartir à l'aventure, pour pouvoir voler à nouveau, pour ne plus avoir peur de s'écraser à un moment, le porte-monnaie vide. elle fait toutes les boutiques, tous les commerces et puis les restaurants et les boîtes de nuit. tout. elle entre, elle ressort. on l’appellera si on est intéressé. merci, un franc sourire, puis elle part. même refrain. et puis la faim qui commence à la tenailler, à faire gronder son estomac. il se font à la musique crachotée par ses écouteurs dans ses oreilles. y'a comme une odeur de pizza dans l'air, une odeur qui capte son attention, qui vient charmer ses narines, un fumet qui éveille ses sens. elle voit l'enseigne du resto qui se dresse en haut, dans les airs. un boston pizza, quelle joie. avec la grâce d'une ballerine, elle pousse la porte, elle pénètre dans l'endroit bondé. ici, elle n'est pas venue porter son curriculum vitae. ses perles vertes détaillent l'endroit et la serveuse lui demande si elle est accompagnée. non. elle n'a personne, vraiment. alors elle suit l'employée qui semble embêtée. il ne reste plus de place individuelles. qu'une table pour quatre, avec des banquettes. et un garçon qui semble contempler un dessin qu'il vient de réaliser. tu crois que je peux me poser ici ? sourire d'ange. velvet prend le menu que la serveuse lui tend et elle attend une réponse. elle ne veut pas s'imposer, elle n'aime pas envahir la rêverie des autres. spectre heureux, mais discret.

De la pizza quoi de mieux pour satisfaire un estomac qui ne serra jamais plein. J'ai passé la journée sous la couverte devant les jeux vidéos. Mes yeux affolés suivaient chaque graphiques si rapidement.Je rentrais dans un monde , mon coeur palpite je vis l'action avec mes personnages. J'entend des gargouillement , voilà la seule qui à réussie à me sortir de mon univers. Aucun bruit de l'extérieur n'avait su à me faire broncher aujourd'hui. Je m'étais remonté les cheveux dans un simple chignon tout rose puis je partais un sac sur l'épaule. Je m'étais balader dans les rues sans trop savoir où aller jusqu'à ce que le Boston Pizza m'attire. La salle était déjà bondé et la serveuse me disait qu'il n'avait plus de place. Sans l'écouter je filais à tout allure dans le restaurant en essayant de repérer une place libre à une table pour m'incruster. Mes yeux avaient ciblés deux personnes. La jeune femme me semblait toute fois indécise.«Je peux me joindre j'ai fais.» Je m'assoyais sur la banquette avant même d'avoir une réponse et je tirais la main de la jeune fille pour qu'elle s'assoit. J'avais l'aire d'une petite gamine attachante. J'observais le jeune homme à présent qui dessinait des papillons. Je lui pointais ses feuilles de papier avec de grands yeux.«J'adore les papillons. T'en fais pas je vais pas te manger.»

J'étais plutôt content de mes affreux papillons. Ils ne ressemblaient pas à grand chose, et la page était à moitié trouée, mais ça n'était pas le plus important. Non, je venais de dessiner un papillon en relief, étalé sur plusieurs couches, c'était ça qu'il y avait à retenir ! Bon, les reliefs en question n'avaient pas franchement de logique, mais bon, tout ne pouvait pas être parfait, n'est ce pas ? J'avais donc commandé mes pizzas composées uniquement de pâtes, parce que c'est ce que je préférais, et qu'il était bien inutile de trop la surcharger si je n'aimais principalement que ça. Oui, j'étais d'une logique imparable, personne ne pourrait jamais me le reprocher, hm. Il y avait une fille qui était restée debout devant moi, alors instinctivement, j'avais enlevé mes criards d'écouteurs pour l'écouter prendre la parole, l'océan de mes yeux la fixant. « Tu crois que je peux me poser ici ? » Oh bah je ne savais pas trop si j'y croyais, mais je supposais qu'elle pouvait oui. Cela dit, j'avais pas franchement eu le temps de répondre, qu'on se le dise, puisqu'une tornade rose s'était éprise de ma banquette. Elle avait faim apparemment. C'était bon à savoir non ? Moi j'aimais bien ce genre d'informations. « J'adore les papillons. T'en fais pas je vais pas te manger. » « Oh, j'espère bien. Parce que je ne suis pas sûr d'être très appétissant. » J'avais déjà réfléchi à la question d'ailleurs, mais manger de la viande crue, c'était pas franchement l'idéal, qu'on se le dise. Mais du coup, l'autre était encore debout. « Bon du coup, tu peux t'asseoir si t'en as encore envie... Ou tu peux rester debout aussi, je suis pas un garçon très compliqué. » même si rester debout pour manger, c'est pas trop trop pratique. La serveuse arrivait donc avec mes demies douzaines de parts de pizzas composées uniquement de pâte. Miam. « Je n'partage pas par contre... Parce que je sais que j'aurai encore faim si je le fais, et je vous aime pas encore assez pour faire cette concession. » mon ton se voulait enfantin et insouciant, ça n'était pas pour les blessées, oh ça non, c'était juste la stricte vérité. « Vous vous appelez comment ? » c'était important comme information, capital même. « Et c'est quoi votre passe-temps le plus ridicule ? » et ça, c'était juste pour me sentir un peu moins bête en pensant au mien, voyez comme je pensais à tout !

elle attent patiemment une réponse. elle se mure dans un silence serein, elle entend toujours la musique dans ses petits écouteurs, celle qui se mélange au brouhaha de l'établissement. les gens parlent, fort. peut-être que manger rend bruyant ? elle fronce les sourcils, réfléchit à cette question alors qu'une tornade à la chevelure blonde s'installe sur la banquette, un sourire de gamine aux lèvres. elle a faim, comme le garçon, comme velvet. c'est un point en commun, c'est bien. le doux sourire à son visage ne s'efface pas et son rire chaleureux se fait entendre quand l'artiste lui fait savoir qu'elle peut s'asseoir. ou rester debout. elle se pose donc près de la demoiselle et elle cache son sac à dos sous la table, pour ne rien laisser dans le chemin. la serveuse arrive avec ce que le garçon avait commandé. juste de la pâte à pizza et puis rien d'autre. il en a beaucoup, oui. et que pour lui, qu'il s'empresse de déclarer aux deux jeunes femmes. son ton enfantin fait fondre le coeur de la gamine. je vois, je vois. elle répète souvent ses mots, la velvet, c'est un réflexe. comme si elle avait peur qu'on n'entende pas, la première fois. elle ne sait plus pourquoi elle fait cela. je vais prendre une petite pizza pepperoni fromage, s'il-vous-plais. elle sourit de toutes ses dents à la serveuse. et puis la question qu'on lui pose rattrape son attention. moi c'est velvet. et vous ? elle prend le temps de réfléchir à son passe-temps le plus ridicule. j'aime danser dans les supermarchés. les produits laitiers sont un public moins pointilleux. parce qu'elle ne danse plus vraiment, sauf quand elle est dans son monde, dans sa tête. parce qu'elle a abandonné le rêve de ses parents d'être une ballerine. mais danser n'est pas un passe-temps ridicule en soit. et puis je collectionne les emballages de bonbons. voilà, pour se rattraper.

Mes yeux pétillent devant ces charmants inconnus . Déjà ils chacun bien à eux un visage qui me fait rêver. Je ris comme un enfant toute heureuse. J'ai des humeurs si changeante au fond de ma personne , mais aujourd'hui je suis l'enfant. Une enfant adorable à la petite voix qui s'incruste à la vitesse de l'éclaire. Par chance il m'a laissé me joindre avec un jolie sourire et la jeune fille c'est assise juste après moi.J'écoute sa commande. «La même chose svp.»Je ris à chaque petite phrase que chacun disent. Ils sont aussi intéressant que mes jeux vidéos enfin de compte et ça me réjouis.«Moi c'est Zelda.» Et voilà un autre détail. Ils doivent bien se demander ce que je suis une fille au cheveux roses au nom d'une princesses. Je suis la plus grande énigme qui à été créer. Moi même je me perds dans mon propre labyrinthe.Je cherchais au fond de ma petite tête ce que je pouvais faire de si ridicule. Mes agissements pour moi étaient tout simplement normal.«J'adore me déguiser et regarder les couvertures des livres toucher leurs pages aussi.» Petit monstre dans une bibliothèque voilà ce que de mieux pour me représenter. Vous ne me voyez à travers des rangées de livres pleine à craquées ? Croyez-moi que j'y suis bien à ma place.

Moi j'étais tout content, parce que mes parts de pizzas étaient prêtes. Oh, ne vous attendez pas à quelque chose de trop farfelu, non, à vrai dire j'avais commandé la chose la plus simple qu'il puisse être ! Cela dit, j'avais tout de même noté le drôle de regard que la serveuse m'avait lancé en déposant le plateau sur la table. C'était pas super gentil, qu'on se le dise, et puis bon, si elle n'aimait pas la pizza, il ne fallait pas travailler ici ! M'enfin, je n'allais pas lui en tenir compte, de toute façon il ne me restait plus une pièce, alors du coup, elle n'aurait pas de pourboire, que je le veuille ou non, c'était le destin. En tout cas, la petite brune comprenait que je ne veuille pas partager. Ça n'était pas que j'étais particulièrement égoïste, juste que j'étais un peu trop gourmand. Les deux passèrent ensuite commande, alors que j'enfilais ma première part, de la farine se déposant au coin droit de mes lèvres. Mais bon, c'était pas très important non plus. J'avais donc affaire à Velvet et Zelda. Comme Zelda, la princesse. C'était super joli. « Moi c'est Basile. » clairement moins classe. Cela dit, une question me taraudait. « Eh dis, t'as trouvé ton Link ? » m'adressais-je à la blonde. Parce que ça n'allait probablement pas tardé à arriver dans le cas contraire. Cela dit, elle était censée avoir une longue chevelure dorée, et pas être de rose vêtue. J'en viens par la suite à les questionner sur leurs occupations les plus gênantes. Velvet répond qu'elle aime danser dans les rayons du supermarché, et collectionner les emballages de bonbons. « Oh alors, regarde ça, ça va te plaire ! » repris-je tout enjoué en attrapant mon téléphone pour lui montrer un clip vidéo. « Moi aussi j'aimerais faire comme elle un jour. » j'enfilais une nouvelle part de pizza alors que ma seconde camarade racontait qu'elle aimait se déguiser et toucher des livres. Moi aussi j'aimais bien me déguiser, j'avais une tenue de nounours chez moi, mais personne ne l'avait jamais vu, oh ça non. « Moi, mon truc c'est les fleurs. J'adore les fleurs. » mes yeux pétillaient alors que je rajoutais « Mais les gens ils aiment pas trop que j'y touche, et ils crient à chaque fois que je les coupe pour me les garder... » en général, j'en piquais dans les jardins des autres, alors forcément, les gens étaient tous bien plus égoïstes.

elle observe le mur près d'eux, elle observe les gens à la table près d'eux, qui dégustent leur pizza avec appétit. et la douce odeur des repas qui embaume l'air fait gronder son estomac vide. elle mangera bientôt, simplement, il faut patienter un peu. la chevelure rose commande la même chose et elle se présente ensuite. zelda. comme la princesse. c'est joli, original. plus que velvet et basile. mais basile, comme c'est doux, comme c'est joli, comme c'est facile à prononcer. et puis c'est au tour des passes-temps ridicules et velours ose se dévoiler. oui, elle aime danser dans les super-marchés. et dans les autres endroits publics. dès qu'elle entend les merveilles de la musique, elle est transportée, possédée d'un bon démon. elle ne contrôle plus son corps; elle danse. elle danse et elle collection les emballages de bonbons. basile semble heureux quand il sort son téléphone pour lui montrer un clip vidéo. elle rive ses yeux de jade sur l'écran et observe les images filmées. ça la fait sourire, ça lui fait rappeler à quel point la danse peut lui manquer. elle est superbe. si tu veux, un jour, on fera comme elle. et elle ne peut s'arrêter de sourire. zelda s'est révélée pendant ce temps; elle aime se déguiser et toucher les livres. c'était quoi ton dernier costume ? que velvet demande, intriguée. basile admet qu'il adore les fleurs. elle le comprend. les fleurs, c'est beau, c'est délicat. quelques fois, elle préférerait en être une plutôt qu'être du velours, la belle. tu as une fleur préférée, basile ? velvet, elle, adore les marguerites.

Les passe-temps que j'avais nommés me ramenait en tête des images , des lignes qui tâchent encore de leur encre mon esprit. Combien de fois mes doigts sont passés sur les couvertures en ne lisant pas une seule page. J'observe les mots , je les effleurent pis je les referme avant d'en prendre un autre.Et les déguisements j'en avais une malle complète. Les yeux adorables de ma mère m'observait pendant que j'enfilais les masques et les tenues. Je la voyais rire et sortir l'appareil photo pendant que je grimaçait devant l'objectif. Elle me prenait alors dans ses bras et me serrait si fort , mais je m'éloignais aussitôt rapidement pour revenir dans mon personnage. Pendant qu'il regardait la vidéo je me mis à faire des ronds sur la table avec mes doigts jusqu'à ce qu'on éclate mes songes de nouveau Quel était mon dernier déguisement ? J'avais laisser tomber les tenues depuis bien longtemps , maintenant c'était par mes visages que je me déguisais dans l'univers que j'avais envie de me transporter.Je me laissais aller dans mes phrases peu précises.«Une sorte de créature de la nuit.» C'était pour résumer simplement mes sorties du soir comme je pense mon temps à l'extérieur et que la nuit dernière c'est ce que je fais. Et en ressortant brusquement de nouveau de ma tête je réalisais que j'avais oublié la question de Basile plus haut. «Non je ne l'ai pas trouvé , mais je n'en est pas vraiment besoin , même si j'aimerais bien voir un jeune homme arrivé en bas collant vert sur un cheval.» C'était bien ça le point négatif de mon nom.«Mais si tu veux je te laisse le poste haha.»

C'était une super idée. Oh oui, moi aussi j'avais envie de danser dans un supermarché, ça devait être follement amusant ! Mon regard s'évadait un court instant dans la salle, détaillant ceux qui ne vivaient que de peu, un bout de pizza entre les dents et un sourire aux lèvres. Si peu et pourtant, ils voyaient en grand. Tout le monde aimait se croire capable de tout, même en s'armant de ce qui n'était qu'illusion. elle est superbe. si tu veux, un jour, on fera comme elle. Mes pupilles s'illuminent alors qu'une chaleureuse aurore s'empare de mes lèvres. Bien sûr que j'aimerais ! « Dans ce cas, il faudra y aller déguisé ! » Bien oui, pour faire plaisir à Mademoiselle Rose. Je me surprenais même à débattre intérieurement de quel costume j'allais bien pouvoir enfiler, alors que les deux jeunes femmes continuaient à converser. c'était quoi ton dernier costume ? «Une sorte de créature de la nuit.» Créature de la nuit ? Ouuuh. Elle devait faire peur ! Moi j'aimais pas trop les trucs qui faisaient peur. C'est que je n'étais pas franchement habitué, vous voyez. tu as une fleur préférée, basile ? Rohlala non, y'en avait bien trop. Et puis chacune apportait sa couleur à un bouquet, alors en favoriser une pour négliger les autres... Non, ça ne me ressemblait pas. « J'aime toutes les fleurs ! Mais je crois que j'aime beaucoup les bouquets avec des coquelicots, parce que c'est probablement les plus chaleureux. » repris-je en me frottant le menton tout en plissant légèrement les yeux, concentré. Oui, si je devais citer une fleur, ce serait probablement celle la, mais franchement j'aimais les autres aussi. Là dessus, Mademoiselle Rose revenait sur son Link. C'est vrai qu'elle ne m'avait pas répondu, mais vu que j'étais un peu perdu dans mes nuages, je n'y avais même pas fait attention. « Non je ne l'ai pas trouvé , mais je n'en est pas vraiment besoin , même si j'aimerais bien voir un jeune homme arrivé en bas collant vert sur un cheval. » C'est sacrément bizarre comme envie tout de même. Moi si je voulais qu'un bonhomme vienne me voir, je le préférais quand même habillé normalement. M'enfin, chacun son truc, hm. «Mais si tu veux je te laisse le poste haha.» secouant la tête de droite à gauche, je reprenais d'un air quelque peu désolé « Oui mais moi je sais pas trop faire du cheval... A la limite, j'arriverai peut-être sur un vélo... ou sur ma moto... ou alors en trottinette ? Mais les chevaux, c'est quand même super imprévisible. » Enfin, je n'étais jamais monté, alors je ne pouvais pas trop savoir, cela dit. « Moi je suis certain que tu le trouveras plus vite que tu le penses ! Si ça se trouve, c'est peut-être Velvet ? » elle avait une bouille d'elfe, moi je trouvais.

elle invite basile à danser. et zelda, pourquoi pas. oui, dans un supermarché, entre les rangées bondées d'aliments, de produits en tout genre. pour s'amuser, tout simplement, pour goûter à une liberté et à une enfance quelques fois oubliée. pour retrouver cette flamme, pour vivre et apprécier le temps qui passe. danser, mot à six lettres, à deux voyelles, à quatre consones. deux syllabes qui marquent le  passé de la belle. imprégné à ses pieds de ballerine, qui ont souffert, qui pansent les blessures, parce qu'elle n'a plus l'occasion de les abîmer à nouveau avec les pointés, les piqués. une retraite prise trop tôt pour partir découvrir le monde. la poupée hoche la tête positivement. oui, ils iront danser costumés. ils iront danser leur joie devant les produits laitiers, sourire aux lèvres, comme si plus rien ne comptait. velvet a le coeur fébrile, elle a hâte. ils devront trouver de jolis déguisements. ce sera beau. comme chaque spectacle improvisé. la jolie demoiselle à la chevelure rose parle de son dernier costume. elle était une créature de la nuit, ce devait être joli. contraste du noir et du rose dans ses cheveux. elle ne doit pas passer inaperçue, jamais. velvet sourit, elle demande à basile s'il a une fleur préférée. il l'informe qu'il en aime trop, bien qu'il affectionne les coquelicots. fleurs chaleureuses, fleurs de l'espoir. fleurs du souvenir. le rouge des pétales si intense. différent du blanc et du jaune des marguerites. mais il a raison. c'est vrai, toutes les fleurs sont jolies. pendant que zelda parle de ce link introuvable, la serveuse s'avance avec la commande des deux jeunes femmes. l'estomac de velours criait famine, elle est soulagée, maintenant. elle offre un poli merci et elle s'empresse de croquer dans la première pointe. du gras, quelque chose qu'elle ne devait pas consommer, pour garder la ligne, pour être mince comme une brindille, pour que les portés soient facilement exécutables. un link à moto, c'est quand même peu commun. elle dit, entre deux bouchées. et puis son rire cristallin se fait entendre. qui sait. je suis peut-être un elfe. elle touche le bout de ses oreilles, pour vérifier. pas de pointes. mais mes oreilles ne sont pas pointues. expression piteuse au visage, elle prend une nouvelle bouchée de sa pizza. je ne pense pas être le bon link, alors. elle hausse les épaules. désolée zelda. comme si c'était ta faute, velvet. le sourire sur ses lèvres ne disparaît pas. la conversation est trop intéressante pour qu'elle s'ennuie.

Je ne sais pas ce qui m'amenait à aller vers les gens. Non parce que je suis la personne la plus girouette qui soit. Un jour je serai la plus gentille que tu rencontras et quand le soleil sera éteins je serai celle qui te hantera dans tes cauchemars.C'est sans doute mon besoin vital qui m'a poussé là . Mon estomac qui criait famine m'a embrouillé l'esprit et je suis là maintenant prête à manger de la pizza avec ces gens. Ces personnes parlent de fleur ce qui me fait sourire , je préfère nettement les papillons que Basile à dessiner sur ces feuilles. Les papillons sont libre eux ils peuvent battre de leur ailes où ils ont envie , alors que les fleurs sont dépendantes. Elles sont dépendantes de la terre et de leur racine qui s'enfonce dans leur terre. Les petits insectes ailés n'ont qu'à voler et partir , la fleur elle est prise au piège.«Je suis toujours prête à de nouvelles idées.» Danser dans un supermarché déguisé quoi de plus amusant. Quoi de plus apeurant pour les passants qui cherchent quelque aliment à mettre dans leur réfrigérateur. On parle de Link et il en vient à me mettre une toute nouvelle image en tête. Je ne suis pas féerique comme mes cheveux peuvent le montrer ou mes cheveux , alors un Link moderne me va très bien. Ma mère m'a toujours dit de toute façon qu'on a pas besoin d'un homme dans sa vie.«J'aimerais bien te voir à trottinette» dis-je en m'adressant à Basile. Mais il avait déjà refilé le poste Velvet qui me disait qu'elle ne serait pas le bon à cause de ses oreilles. Je ris et j'avance mes longs doigts vers ses oreilles pour les touchés. «Effectivement tu n'es pas une elfe.» Je ne lui en veux pas je lui fais même un sourire rassurant et je commence à manger ma pizza avec appétit.«Bonne appétit au fait !»