fire

Il n'y a rien de plus emmerdant que d'attendre quinze heures devant une boite de nuit. Adrix, lui, il pense pouvoir s'amuser autrement. Les ruelles sont sombres, mais il a fini par se faire une raison, quittant la foule pour s'isoler. Cinq cent cinquante pas plus loin, et il se pose sur une marche, là. Il n'sait pas trop à qui appartient la baraque devant laquelle il s'est posé, mais ça lui importe peu. Alors, comme à son habitude, et parce qu'il n'a rien de plus amusant à faire, il dégaine une épingle, la plie en plusieurs morceaux et crochette la serrure. Oh, ne vous inquiétez pas, il n'est pas stupide le garçon, il a vérifié qu'il n'y ait personne avant de commettre l'irréparable. D'ailleurs, il se retourne vers la première personne qui passe devant le pallier, là, dans la rue, glissant le crochet dans sa poche arrière et lâche en un sourire. « Ça te dit de passer la soirée chez moi ? J'ai probablement un fond de champagne, quelque part. » enfin, ça, il ne le savait pas, non, puisque ça n'était techniquement pas chez lui.

Tu marches dans la rue, il est tard, il fait sombre, tu empruntes le chemin du motel, prête à rentrer chez toi, pour aller pioncer, enfin ce n'était pas encore ton chez toi, il fallait que tu améliores tes recherches d'appartement. Soudain, une voix se fait entendre, tu tournes la tête, et tu vois une personne, tu ne sais pas trop si c'est un homme ou quoi, ni comment il est, mais sa proposition te semble pas mal. « Pourquoi pas ! » D'un pas vif, tu t'approches de lui, manquant de tomber en ne voyant pas la marche, mais tu finis pas t’agripper à quelque chose..

Il avait décidé de s'adresser à la première venue, oui, comme ça. En réalité, il s'en fichait plutôt pas mal de qui il s'agissait. Ce qui l'arrangeait, c'était de se dire qu'il pourrait rejeter la faute sur la blonde si jamais ils venaient à se faire prendre la main dans le sac. Cela dit, il ne s'était jamais fait prendre, alors au final, il doutait encore de sa réaction si jamais cela venait à arriver. La jolie blonde s'était alors avancée, se rattrapant à la manche du blouson en cuir d'Adrix, après avoir failli s'étaler par terre. Ça commençait bien. « Me dis pas que t'as commencé à boire, sans moi. » reprit-il plein d'ironie alors que son regard détaillait les environs. « Voilà, bienvenue dans mon antre ! Oh, au fait, c'est quoi ton nom ? » qu'elle ne reste pas une totale étrangère pour le garçon.

Un jour, tu finirais pas mourir à cause de ta maladresse, un jour il n'y aura rien pour te rattraper ou amortir ta chute. Rien d'autre que le vide. Heureusement pour toi, il y avait son bras, et tu t'y étais agrippé de toutes tes forces. Une fois redressée, tu t'approchas au plus près de ton inconnu. « C'est juste ma maladresse légendaire. » Tu te mis à rire, en entrant dans la maison à sa suite, sans savoir ce qui se passait réellement. « Moi c'est Anya, et toi ? » Tu refermas la porte derrière toi, attendant qu'il allume la lumière.

Cette baraque était splendide, y'avait pas à dire. Il faut dire qu'Adrix avait toujours des gouts de luxe, d'ailleurs, il était bien heureux de voir qu'aucune alarme n'avait raisonné lors de leurs entrées. Il faut dire qu'à Banff, les gens n'étaient pas vraiment soucieux de ce genre de choses, à croire qu'ils vivaient tous dans le meilleur des mondes. La jolie blonde se disait être maladroite, avant de se présenter. Anya, « Joli prénom. Moi c'est Harrison. » comme Harrison Ford, oui, il n'avait pas trouvé mieux sur le moment. Allumant la lumière, il avait abandonné son blouson en cuir sur une chaise, après avoir rejoint le salon. « Mets-toi à l'aise. » reprit-il en désignant les canapés d'un geste plutôt aléatoire tout en se dirigeant vers l'armoire qu'il soupçonnait être celle contenant toutes les bouteilles. Bingo. C'était un sans faute jusqu'ici. « Du champagne ? » il dégainait un de ses plus beaux sourires, tout en tirant la bouteille. « Oh et n'hésite pas à aller piocher dans le frigo hein, je sais plus trop ce que j'ai dedans, mais de toute façon, il faut finir. » ouais, et puis ça n'était pas comme si je payais.

Lumière fut, et tu le suivais toujours, parce que tu ne voulais pas risquer de casser quelque chose, tu en serais tellement capable en plus. Quand il te montre le salon, tu fais le tour de la pièce, farfouillant un peu en voulant en savoir un peu plus sur cet homme, parce qu'après tout, il t'avait invité à entrer chez lui. « Harrison, comme Harrison Ford ? » D'un geste rapide, tu retires ta veste pour la poser sur un fauteuil. Acquiesçant sa proposition. « Avec plaisir. » Et suite à sa dernière remarque, tu fonces dans la cuisine, parce que t'as un creux au fond de l'estomac. Tu cherches la lumière pendant quelques secondes avant d'allumer. Tu trouves un petit chat, mangeant ses croquettes, et tu souris, bêtement, avant de l'attraper. « Comment il s'appelle ? Ou elle, je ne sais pas son sexe ! » demandas-tu en souriant.

J'étais une ombre perdu entre les maisons. Les quartiers je les connaissais au bout de mes doigts. Quelque pas par là et je me retrouvais sur des rues asphaltées jamais croisées.De mes grandes prunelles et mes jambes félines je passais rapidement inaperçu entre les murais. Un jeune homme à l'âme délinquante il c'était faufilé à l'intérieur d'une grande demeure au allure luxueuse. J'étais avide de la suite. Était-il amateur de cette adrénaline au fond de ses veines aussi. Un jeux m'étais présenté et la tentation si forte qui palpait ma peau me donnait l'envie de m'infiltrer. Ne t'en fais pas moi aussi je peux me mener au jeux , je peux être une autre personne ce soir. La porte qui était maintenant facile à pénétrer je rentrais sans gêne. Ma nouvelle peau , mon nouveau déguisement j'en avais l'habitude à certain moment. «Alors on s'amuse ?» Je riais devant les deux jeunes personnes. Il n'avait qu'à prétendre que j'étais une soeur ou quelque chose comme ça. C'est sans importance de toute façon

Spoiler:

La voix derrière toi te fit sursauter. Tu ne t'y attendais pas, et le chat non plus, il se débrouilla pour te glisser des doigts et filer à tout allure dans la cuisine, afin de s'échapper par un petit trou. Tu te tournes alors vers la jeune femme, qui te fait face. « Bonsoir ! » Tu étais chaleureuse, alors que ce n'était pas chez toi, mais peut-être qu'elle, elle est chez elle. « Vous êtes sa soeur, ou sa colocataire ? » Tu demandais ça d'un air naturelle, il est vrai que pour toi, cette maison était bien trop grande pour qu'il vive là seul, et tu n'avais pas vu une seule photo encore qui montrait un couple, qui aurait pu être ses parents. Après tout, tu ne savais rien, tu ne connaissais rien de lui, et tu ne savais même pas qu'il te mentait.

Spoiler:

Adrix, il aimait bien se foutre de la gueule du monde, oui, mais c'était toujours en douceur. Enfin, cela dit, il venait bien d'entrer par effraction dans une maison, tout en pigeonnant la première blonde venue. Cela dit, elle en profitait également, donc c'était un mal pour un bien. « Ouais, mes parents étaient pas très inspirés. » reprit-il lorsqu'elle commenta son prénom. Enfin, son "prénom". Elle ne tardait d'ailleurs pas à revenir avec une affreuse bestiole, alors que le blondinet grimaçait quelque peu. D'ailleurs, y'avait une autre fille à la chevelure improbable qui venait de pousser la porte. Attendez, elle habitait ici ? Oh non, de toute évidence, elle comptait s'incruster comme les autres. Mais Adrix, il avait eu un léger pic de stress, tout de même. « Non, elle c'est ma copine. » il hocha la tête, s'approchant de la jeune femme pour l'embrasser. Attendez, il n'allait pas se gêner, non, il était chez lui après tout. « Et ça, c'est sa bestiole, elle aime bien ramasser tous les trucs dégueulasses qui trainent dans le quartier. » bon d'accord, il n'était pas si horrible ce chat, mais il y pouvait rien Adrix, il n'aimait décidément pas les animaux.

Si naive cette petite blonde elle ne se doutait de rien. Une vrais enfant que l'on tent des jolies bonbons dans nos mains.Elle avait mordu à l'hameçon. Je ne pouvais prédire les prochains évènements. Avant même que je puisse répondre à la question de la jeune femme , l'autre inconnu avait prétendu que j'étais sa copine et il en avait profité pour me voler un baiser. Je ne crois pas que Cézanne serait fort content d'apprendre ça.«Oui. Et toi qu'est-ce que tu fais ici petite blonde ?» J'enrouais mes bras autours de la taille de l'homme de quoi être plus crédible. Tout cela m'amusait. J'étais ce soir une personne qui avait de l'argent et j'ai toujours vécu à la limite de la pauvreté. Comme quoi la nuit cache bien des surprises.

Sa petite-amie, au moins t'étais fixé, il ne se passerait rien avec ce mec. Mais t'en avais pas envie de toute manière, donc ça ne te faisais rien, dans le fond. « Moi, j'suis une inconnue qu'il a invité à boire. » Tu lui fis un petit sourire, après tout, si y en a un qui devait avoir des problèmes c'était Harrison et pas toi. C'était lui qui t'avait invité, alors qu'il avait quelqu'un, lui qui voulait boire un verre avec toi. Mais maintenant que la jeune femme était là, tu te sentais un peu mal à l'aise, comme si tu étais la troisième roue du carrosse.

La fille a la chevelure flamboyante semble se prêter à son jeu, ce qui n'est clairement pas plus mal, puisqu'Adrix n'aurait pas franchement su quoi faire dans le cas contraire. Il lui adresse d'ailleurs un regard complice, alors que celle ci laisse ses bras s'éprendre de la taille du garçon. Anya, quant à elle, se présente, et il remarque tout de suite son gêne, il faut dire que c'est plutôt flagrant. « Oh, ne t'en fais pas, on est un couple libertin, tu sais. J'ai déjà couché avec ses autres conquêtes, et elle s'est envoyée mes copines. » que je dis en haussant les épaules. « Pas vrai mon poussin ? » Oui, il venait d'improviser ce surnom, mais ça lui allait plutôt bien, non ? « Bon, et ces coupes, elles vont pas se boire toutes seules, hm. »

Un sourire malicieux j'observais la jeune fille comme s'il était une pauvre victime , une pauvre petite kidnappée pour un plan non catholique. J'écoute son long discours et je me retiens de ne pas hausser un sourcil. Je ne sais pas combien de minutes je devrai rester dans ce jeux . «Oui on est couple très spécial peut-être va tu te joindre à nous ce soir.» Je dépose un baiser sur la joue du garçon dont je ne connais même pas le nom. J'aurais pu être la copine jalouse , l'hystérique , mais il a choisit que je serais celle qui ne connait pas vraiment le sens du mot couple. Je regarde les coupes et je m'approche devant les cheveux dorées. Je les touche et je bois un peu. «Tu t'appelle ?»

Leur couple était étrange pour toi, et ça t'effrayait, mais tu faisais en sorte de ne pas le montrer, il ne fallait pas montrer tes peurs, sinon les gens les voyaient et ils en profitaient. Quand la blonde s'approcha de toi pour regarder tes cheveux, tu lui fis un sourire en lui répondant calmement. « Anya. » Mais tu dégages vite de là, tu files dans la cuisine, pour voir si y avait pas un truc à manger. Et une fois qu'ils ont le dos tourné, tu en profites pour t'échapper, et filer à toute vitesse. T'y laisses ta veste, mais c'est pas grave. Tu cours comme une dératée, essayant de te cacher, pour sortir de leur champ de vision, et rentrer chez toi, tranquillement.

» What if I can't forget you? I'll burn your name into my throat I'll be the fire that'll catch you.

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