c’est comme de la magie, tout ça. c’est comme de la magie, tout c’qui s’passe. comme si on t’avait ensorcelé, toi et ton cœur, toi et ton corps. c’est gus, le magicien. c’est gus qui a tout ce pouvoir. et c’est gus aussi, qui cache sa tête dans ton cou. et toi tu t’poses des questions. et toi tu t’prépares à n’importe quelle éventualité. à l’éventualité qu’une fois sortie de cette piscine, vous fassiez comme s’il ne s’était rien passé. qu’tu retournes à ton putain d’quotidien et qu’tu ne le revois plus jamais. tu étais sûrement la mieux placée pour savoir que n’importe quoi pouvait arriver, au moment où on s’y attendait le moins. il n’est pas le mieux placé, qu’il dit, pour parler du bien et du mal. tu n’l’es pas non plus. au fond, tu n’attendais pas vraiment de réponse. il y a juste sa voix qui t’interloque. quelque chose d’étrange, mais tu n’sais pas quoi. ça te perturbe, fauve, de n’pas savoir. de n’pas comprendre. tu relèves le visage, et voilà que tout se bouscule dans ta tête. tu frissonnes en sentant ses lèvres frôler ta peau. t’as envie d’recommencer, t’en as vraiment envie. t’as envie de sentir ses lèvres, d’y goûter encore, et encore. mais tu t’fais violence, et tu t’retiens. finis de penser qu’à tes envies à toi. « alors pourquoi.. pourquoi tu n’as pas l’air de t’sentir bien ? » tu demandes doucement dans un souffle. tu l’vois bien. dans son regard, dans sa voix. tu n’comprends pas c’qui a, tu n’sais pas ce que tu as pu faire. tu t’demandes, tu veux savoir. tu n’es pas du genre à profiter de quelqu’un, t’as besoin d’honnêteté. qu'il te parle, gus, qu'il te dise.

si tu t'écoutais, tu l'embrasserais, là, maintenant. tu l'embrasserais et tu ne le lâcherais plus. oh que non. ton corps entier te pousse à l'embrasser. mais non, tu ne fais rien. tu te retiens. parce que tu as vu ses yeux. et ses yeux, à gus, ils ne présagent rien de bon. tu n'comprends pas, et toi, t'as besoin de comprendre les choses. ses mains vont chercher les tiennes, ses mains tremblantes. tu les sers. fort. pour montrer que tu es là. pour montrer que tu ne le lâcherais pas. même si c'était toi, dans cette eau, qui avait besoin de lui pour ne pas tomber. tes yeux océans capturent les siens, tu ne le lâches plus. de nulle part. tu n'sais même pas si c'est possible que vos corps soient plus près l'un de l'autre. il t'attire, ils s'attirent. ça t'fait mal, c'qu'il te dit. tu n'comprends pas. tu n'comprends pas pourquoi il n'aime pas découvrir qui il est, fauve. gus... tu commences, tu n'sais pas quoi dire. t'as peur de le faire fuir. ouais, t'as peur. tu ne veux pas le voir partir. alors tu l'embrasses. tu l'embrasses plus éperdument et plus passionnément que la première fois. ton coeur chavire. ton pauvre coeur qui en voit de toutes les couleurs. tu frissonnes, et une vague de chaleur t'envahi. ses lèvres, elles te font tourner la tête, elles te font perdre la tête. mais tu t'stoppes. tu t'stoppes, parce que tu sais. tu sais comment lui faire comprendre. j't'assure que ce n'est pas aussi effrayant que ça en a l'air, de vivre. je te promets que tu vas aimer ça. je te promets. tu souffles contre ses lèvres, alors que tes mains serrent un peu plus les siennes. un sourire illumine ton doux visage. il allait aimer ça. il allait aimer vivre. tout le monde aimait vivre.

tu n'sais pas ce qu'il te fait, gus, tu n'sais pas ce qu'il a de plus, mais t'es anormalement bien avec lui. t'en oublies tes problèmes, t'en oublies tes ennuis. t'en oublies ta douleur, t'en oublies tes jambes meurtries. mais au fond, tu n'sais pas si c'est une bonne chose. parce qu'une fois que chacun reprendra son chemin, tout reviendra t'exploser en pleine face. et tu souffriras. ça fait peur. ça fait peur et pourtant t'y penses même pas. parce que tu veux en profiter, parce qu'il est le seul qui te fait ressentir ces choses là. alors tu oses, alors tu l'embrasses. qu'est-ce que tu as à perdre, fauve ? tu n'as déjà plus rien. plus rien du tout. lorsqu'il libère tes mains pour t'entourer de ses bras, une de tes mains retrouve les cheveux de gus, tes doigts glissant entre ses mèches de cheveux. ton autre main, elle, se fraye un chemin sous la chemise du jeune homme, caressant sa peau du bout des doigts. ton corps tout entier frissonne en sentant ses doigts à lui dans ton dos. les battements de ton coeur se font de plus en plus rapide, c'est insensé. insensé la manière dont ses doigts contre ta peau te font frémir. insensé la manière dont ses lèvres te font tourner la tête. insensé la manière dont sa langue caressant la tienne te fait bouillir. insensé la manière dont ton corps contre son corps t'enivre. tu chavires. t'as envie que ça n's'arrête jamais. et pourtant, c'bien toi qui y mets fin. tu n'as qu'une seule envie : recommencer. et pourtant tu t'retiens. tu l'regardes. tu lui parles. ton coeur, lui, n's'en remet toujours pas. il s'en remettra sans doute jamais. c'est un risque qui vaut la peine d'être couru, tu n'penses pas ? tu pouvais imaginer beaucoup de choses, fauve. mais il valait mieux les vivre. et si toi, toi t'aimais pas la personne que j'suis ? après tout, vous ne vous connaissiez qu'à peine. c'était un risque à prendre, tu l'savais bien. t'avais du mal à penser qu'on puisse s’intéresser à une fille comme toi. à une fille en fauteuil roulant. je n'sais pas, tu souffles sans le lâcher du regard. avant, tu vivais. tu n'étais plus sûre de vivre, maintenant. je n'sais pas, mais avec toi je n'ai plus l'impression d'être juste la fille au fauteuil roulant. tu lui confies dans un murmure. est-ce que c'était mal ? est-ce que tout ça, ça en valait la peine ? est-ce que vous étiez assez fort ? les yeux de gus te disent que oui. les yeux de gus te disent qu'toutes ces pensées sont futiles. les yeux de gus te disent que tout ça, tout ça c'était n'importe quoi. les yeux de gus te disent que la vie était faite pour être vécue, et que maintenant, que pour l'instant, il fallait que vous la viviez à deux.

tu n’étais pas du genre à tomber dans les bras du premier inconnu, fauve. non, vraiment pas. mais gus, ce n’était pas le premier inconnu. il était celui qui t’avait fait oublier la douleur. il était celui qui t’avait fait danser. toi, l’estropiée coincée dans son fauteuil, il avait réussi à te faire danser. il était celui qui venait de faire battre ton cœur à tout rompre rien qu’en posant son regard sur toi, rien qu’en posant ses lèvres contre les tiennes, rien qu’en caressant ta peau. si c’était ça, tomber dans les bras du premier inconnu, alors tu venais effectivement de tomber dans les bras du premier inconnu. et t’aimais ça. et pour rien au monde tu ne changerais ça. tu t’sens vivre dans ses bras, tu t’sens bien dans ses bras. ses doigts sur ta peau ne font qu’accélérer les battements de ton cœur, tu frissonnes, tu t’électrifies. t’es brûlante, tandis qu’une de tes mains parcours le torse de gus. tu ne veux pas arrêter de le toucher, tu n’y arrives pas. il veut risquer, il dit. il veut risquer, et toi, tu souris à t’en décrocher la mâchoire. c’est bête, mais t’es heureuse. il t’rend heureuse. est-ce que tu le rends heureux, toi ? tu t’mordilles instinctivement la lèvre inférieure. tu le fais se sentir bien. rien que ces mots, ces petits mots, martyrisent ton cœur qui ne cesse de cogner de plus en plus fort dans ta poitrine. « et moi je n’vois pas comment j’pourrais ne pas t’aimer non plus. » parce que lui aussi, il te faisait te sentir bien. beaucoup trop bien. mais la suite, c’est encore pire. bordel, tu n’as jamais autant souris depuis ton accident. tu es fauve, c’est tout. rien que fauve. t’aimerais y croire. t’aimerais pouvoir faire abstraction de ton handicap. « si seulement il n’y avait que ça qui comptait » tu t’entends dire. là, dans l’eau, il n’se rendait pas compte à quel point c’était dur une vie sans pouvoir marcher, sans pouvoir courir. certains jour, tu te faisais violence pour ne pas hurler de douleur. la douleur dans ton cœur, la douleur dans tes jambes. cette putain de douleur que t’essayais de faire disparaître. cette douleur que gus avait réussi à te faire oublier. « ça ne tient qu’à toi », tu murmures doucement, sans cesser de le regarder. ne pars pas, gus, jamais ; tu penses. mais ces mots ne sortent pas de ta bouche. tu n’es pas une de ces personnes qui courent derrière les gens, fauve. tu n’es pas une de ces personnes qui forcent les gens à rester. t’espérais au plus profond de toi que demain, ça ne sera pas fini, tout ça. toi, tu n’le voulais pas. mais lui ? « et puis, tu as mon numéro. j’ai pas l’intention d’partir bien loin. » tu souffles dans un sourire. de toute façon, tu n’avais nulle part où aller, fauve. tu l’embrasses, rapidement, tes doigts glissant le long de sa peau. « tu ne te moques pas de moi, n’est-ce pas ? » tu connais la réponse, mais tu n’sais pas pourquoi, t’as envie de l’entendre haut et fort. t’as envie d’être rassurée. t’as envie de savoir que tout ça, c’est pour de vrai.

c’était comme si vous étiez coupés du reste du monde. rien que vous deux, dans le néant. que tous les deux, et personne d’autre. et rien d’autre. tu n’penses plus rien, tu n’penses plus à ton ancienne vie, à ton fauteuil, à ton accident, à banff, à los angeles. tu n’penses qu’à lui. qu’à gus. qu’à sa peau, qu’à ses lèvres, qu’à ses mains, qu’à ses yeux, qu’à ses paroles. t’as perdu la notion du temps en même temps qu’il t’a fait perdre la tête, fauve. tu n’veux pas te décoller de gus, tu n’veux plus, non. et si on restait comme ça jusqu’à la fin de notre vie, dis ? t’as envie de lui dire. mais tu t’contentes de frissonner de plus belle en sentant ses mains dans le bas de ton dos. ça t’rend folle, ses doigts sur ta peau. ta seule pensée est que vos vêtements sont de trop. et toi, tu fermes les yeux pour profiter de ses lèvres contre ta peau. tout n’est que frisson, tout n’est que décharge électrique. tu souris doucement à ses paroles, ailleurs. « tu réussis plutôt bien jusqu’à maintenant. » tu lui confies finalement dans un souffle avant de rouvrir les yeux pour plonger ton regard dans le sien. il était beau, gus. et il arrivait à t’faire oublier ce putain de fauteuil. « où est-ce qu’on est exactement, en fait ? » tu demandes en lâchant un léger rire amusé, tout en regardant autour de toi. tu n’avais même pas cherché à savoir l’endroit où vous vous trouviez tellement tu avais été obnubilé par gus. tu n’avais fait attention qu’à lui, qu’à la musique, qu’à la danse, qu’à l’eau. tu ne demandais même pas à qui appartenait cette piscine, jusqu’à ce qu’il en parle. de toute manière, peu importe. qu’on vous vire, ce n’était pas bien grave. quoi qu’il en soit, tu n’avais pas envie que tout ça ne soit qu’éphémère. non, vraiment pas. tu voulais d’autres moments comme ceux-là, tu voulais gus. ça faisait peur, de désirer à ce point la présence de quelqu’un. au fond, ce n’était pas rassurant, tout ça. mais il réussit tout de même à te rassurer, rien qu’avec quelques mots. rien qu’avec un regard. « je te crois » tu murmures en souriant. tu le croyais oui. tu n’en avais pas moins peur, tout ça paraissait si beau. est-ce qu’une chose peut être réellement aussi belle sans une seule faille, tu t’demandes. mais tu ne réfléchis pas, pas maintenant. tu préfères l’embrasser. tu préfères laisser tes doigts se promener sur son torse. tu préfères te serrer contre lui pour te réchauffer. « je n’sais pas si je vais pouvoir m’en passer, maintenant. » tu murmures, haletante. en fait, tu étais déjà sûrement accroc. à ses baisers, à sa peau, à lui, tout simplement. comment tu allais faire, une fois que tu retourneras dans ton appartement, et lui dans le sien, et que vous seriez loin l’un de l’autre ? comment est-ce que tu allais combler ce vide ? tes lèvres parcourent finalement sa mâchoire, son lobe d’oreille, sa gorge, son cou, tentant de couvrir la moindre parcelle de peau que tu peux atteindre avec une infinie douceur.

t’aimerais ne jamais quitter ce monde parallèle dans lequel vous vous trouviez. ce monde où penser n’était pas d’actualité. ce monde où il n’y avait que vous deux, et rien d’autre. vous vous étiez rapidement laissés engouffrer dans un tourbillon de passion et de désir qui te rendait complètement dingue. était-ce normal, de désirer une personne à en perdre haleine, à en perdre la tête ? tu t’demandes. pourtant tu n’cherches même pas à savoir, tu n’cherches même pas à comprendre. qu’importe. que ce soit normal ou non, ça n’allait pas changer le fait que tu devenais brûlante rien qu’à son contact. alors tu l’aides à se débarrasser de sa chemise qui était définitivement de trop ici. et tes mains viennent automatiquement parcourir son torse, tes doigts glissant lentement le long de sa peau trempée. « la piscine de l’hôtel ? et ils t’ont laissé rentrer, comme ça ? » tu demandes dans un sourire, amusée. il fallait bien y entrer, dans l’hôtel. mais de toute manière t’as toujours été une fille qui aimait le danger, fauve. tu avais déjà fait bien pire que de t’introduire dans une piscine privée. et alors qu’il vous ramène vers le bord de la piscine, tu frissonnes de tout ton être en sentant ses lèvres sur ton visage, sur ta peau, gus te rend dingue. ton cœur cogne contre ta cage thoracique, tu n’savais même pas qu’il pouvait battre si fort. tu n’savais même pas qu’tu pouvais frissonner autant tout en ayant si chaud. ta peau est brûlante, tu es brûlante. tu le laisses enlever ton soutien-gorge alors que tu parsèmes son cou de baisers, et sa mâchoire, et ses lèvres que tu frôles, alors que tes mains ne cessent pas de ses promener sur sa peau nue. ton corps entier n’est qu’électricité. « j’compte pas m’en passer » tu murmures dans un sourire, alors que ta respiration se fait de plus en plus forte et que ton corps ne désire que de plus en plus le sien. il t’envoûte. il t’ensorcelle. c’est fou, ce pouvoir qu’il a sur toi. c’qu’il te fait ressentir, c’qu’il te fait à ton pauvre cœur. il bat fort, ton cœur, de plus en plus vite. tu n’sais pas trop si c’est sain. tu t’fiches pas mal que ce le soit ou non, en fait. t’es heureuse, tu souris, tu l’désires, et il n’y a qu’ça qui compte. que ses mains sur ton corps, que ses lèvres sur ta peau. tu te mords la lèvre inférieure en l’entendant, essayant de ne pas sourire comme une imbécile heureuse. parce que t’y ressembles vachement, à une imbécile heureuse, là, ici. « c’est toi qui me rend belle » tu murmures sans cesser de le regarder, avant de finir par l’embrasser, le souffle court, avec passion. avec fougue. oui, tu t’sentais  belle, avec lui. tu t’sentais différente, tu t’sentais toi. tes doigts s’attardent sur son bas ventre, à l’extrémité de son jean, avant de finir par t’occuper de le déboutonner. et là, tu te mets à penser. tu penses un peu trop, beaucoup trop. tu penses à tes jambes pleines d’ecchymoses. peut-être qu’il te trouvait belle, mais tes jambes ne l’étaient pas. et ça te fait peur, d’un seul coup. t’as peur de l’faire fuir, t’as peur d’lui faire peur. alors tu t’arrêtes net, malgré toi. t’arrêtes de l’embrasser, t’arrêtes de le toucher, tu recules légèrement le visage afin de pouvoir le regarder. putain, fauve, t’es pas sérieuse, tu penses. qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi ? tes joues s’empourprent, t’oses à peine le regarder dans les yeux. « elles… elles sont pas belles à voir. » tu murmures, tu supposes qu’il va comprendre de quoi tu parles. tes jambes remplies de bleus. t’es inquiète fauve. t’es inquiète, parce que tu n’veux pas le dégoûter, tu n’veux pas qu’il arrête de te trouver belle.

ne t’arrête pas, ne t’arrête jamais, t’as envie de lui susurrer. mais tu te contentes de découvrir son corps à l’aide de tes mains. tu n’sais pas si un jour tu as autant désiré une personne, si tu as ressenti de telles choses rien qu’avec des mains qui se posent sur toi. tu n’sais pas si c’est humain c’que tu ressens là. c’que tu ressens pour gus. est-ce que c’était ça, le coup d’foudre ? « alors ce n’est pas si grave si on se fait prendre » tu conclues en souriant, taquine, alors que tes lèvres plongent sous sont lobe d’oreille. à vrai dire, tu n’étais pas certaine que ça plaise beaucoup au personnel de l’hôtel de vous surprendre ici. mais qu’importe. tu n’penses pas, tu n’penses plus. tu oublies tout. t’es bouillante, t’es haletante, t’es frissonnante. ton corps entier le réclame. et ton cœur menace de te lâcher. tant pis, qu’il te lâche, ton cœur, tu t’dis. qu’il te lâche. ton désir ne fait que s’accroître en sentant ses mains sur ton pantalon, et toi tu t’attaques au bouton de son jean. t’as le souffle court, t’as le souffle fort, il te rend folle. il te fait perdre la tête. t’as de plus en plus chaud, fauve. t’as de plus en plus envie de lui. mais là, tout s’bouscule. tu t’souviens de tes jambes, tu t’souviens de tes bleus, tu t’souviens de cette laideur. et ça te stoppe, ça te fait peur. qu’est-ce qu’il va penser, quand il va t’enlever ton jean et qu’il va voir tous tes bleus, tu t’demandes. t’as honte de cette partie de ton corps. en fait tu n’as montré tes jambes à personnes depuis ton accident. tu n’oses même plus le regarder dans les yeux, t’as la tête baissée. c’est peut-être bête, mais t’es inquiète. t’es plus si sûre de toi d’un seul coup, fauve. c’est tellement gênant. il s’en fiche, il dit. et toi, tu t’mords la lèvre inférieure, osant enfin croiser son regard, cherchant à savoir s’il le pensait vraiment. « c’est vrai ? » tu demandes tout bas. ce n’était franchement pas facile, d’avoir confiance en toi, après tout ce qui t’était arrivé. et voilà que tu lâches un rire en l’entendant, joyeusement. c’est plus fort que toi. pourtant, tu t’moques même pas de lui. « il est pas si mal, ton bidon » tu murmures en souriant enfin. gus n’était pas homer simpson non plus, loin de là. tu finis par hocher doucement la tête en te mordant la lèvre, tout en te serrant contre lui. en un rien de temps, il avait réussi à te rassurer. à t’montrer qu’au final, peut être que ton inquiétude n’était qu’futile et débile. « tu ne vas pas fuir alors ? » tu demandes tout de même avant de l’embrasser, alors que tes mains viennent jouer avec l’élastique de son caleçon qui ressort quelque peu de son jean ouvert. « j’ai envie de toi. » tu lui murmures dans un souffle en captant son regard. bordel, c’que t’avais envie de lui.