J’ai envie de pleurer. Mais je ne le ferai , non parce que c’est ridicule pleurer. C’est ridicule de se laisser aller ainsi. C’est trop triste se laisser fondre sous les perles de glacent qui sort de nos prunelles. De laisser nos yeux se rougir et notre respiration se hoqueter contre les marées des larmes. Non je ne pleure c’est lasse et dégoûtant , décevant et incompétent. Je ne laisserai pas tomber les cordes qui me retiennent. Et pourquoi je devrais pleurer de toute façon ? Pourquoi je retends un sentiment aussi futile. Je soupire et mes yeux restent grand ouvert pendant que mes lèvres tremblent . Je longe les sentiers , je les rampent de mes pieds qui n’ont pas envie d’avancer. Et puis je cours, je m’explose les poumons avant de m’écraser contre un arbre dont je regarde le ciel intimidé par son grandeur et sa splendeur. Je retombe assise comme une simple de poupée de chiffon.

J'entend sa question au creux de mes tympans. Je fais la sourde d'oreille un moment. Je vais bien oui bien sûr que je vais bien pourquoi aurais-je envie de tomber en morceaux comme une poupée de porcelaine qui se fracasse au sol. Je l'observe de mes grands yeux bleus.«Oui je vais bien.» Je tranche chacun de mes mots faisant signe que je veux être sol. Ce n'était pas le moment d'être accompagné , non c'est le moment de me rebâtir.

Je me sens envahie , étouffé contre mon tronc. Toute ces âmes errantes qui viennent hanter dans ma tête. Elles le sont ces petits fantômes qui m'observent qui veulent percer ma coquille. Je me mord la lèvre mes ongles se plantent presque dans la terre. Je tremble et ça me prend de partout , dans tout mon système nerveux. L'autre s'en va après m'avoir pris le menton. Je me retiens et je la revoir partir de la même direction . Au même moment je regarde l'autre qui c'est posée. Celle qui semble au même désespoir. Je le sens partout dans ma chaire. Bizarrement je lui sourie.

Je ne sais pas pourquoi , mais je le fais. Je ne sais pas pourquoi , mais je me lève et j'avance. Les mots me manque et je vais vers cette inconnu aux yeux humides qui me prend au coeur. C'est impossible , car la seule personne que j'ai pris en pitié de ma vie c'est ma mère c'est la seule que j'ai sécher ces larmes. Mais alors cette inconnue m'appelle par son silence , par ses larmes séchés sur ces joues et qui sont mortes sur ses lèvres. Je m'assoie à cotée d'elle et je la prend dans mes bras en la serrant fort. «Allez pleure ma belle je suis là.» Je ne comprend pas ce que je fais , je ne comprend plus ce que je suis , mais je veux être là , je veux être son ange qui la prend contre son aile.

Les larmes coulent dans mon coeur comme elles ne peuvent pas couler sur mon visage. Elles coulent elles plongent au fond de mon être et me torture de l'intérieur alors que je reste de marbre. Une simple statue sans émotion qui tiens une femme que j' arrive à peine à consoler. Je ressens son mal me pénétrer , ma gorge se serre , mais je ne cède pas. Je les fais une centaine de fois je peux bien encore le faire cette fois. Mon esprit tente de retrouver son équilibre naturelle , de retourner sur la balance des sentiments. Un peu de calme par là et voilà que ma tristesse remonte et reviens au même niveau que ce dernier. J'ai envie de consoler la belle brune , mais la jolie blonde je suis encore inquiète par sa présence. Je ne la regarde pas.«Promis je reste avec toi.»