Je me dirige vers le parc et je m'installe sur un banc, je prends un livre pour enfants, dans lequel il y a des images et je commence à lire, entre temps, je m'allonge sur ce même banc et je forme les mots sur le bout des lèvres, j'en viens au mot "tracteur" que j'ai du mal à prononcer, puis, au mot chaussette, qui est encore plus difficile pour moi à dire, c'est un mot pourtant assez commun, mais le "ssette" me perturbe énormément. Pour quelles raisons cela fait le même son que "cette" mais s'écrit d'une autre manière... Je m'endors cependant sur ce banc, et le livre me tombe sur la tête, je ne remarque rien cependant. Je commence à rêver et là, tout à coup, alors que je m'y attends le moins, je vois un raton laveur se faire sodomiser par un lapin... Je suis plutôt choqué, et dans mon rêve, je vais jusqu'à eux et je les sépare, je mets même ce lapin sur un arbre et il ne peut plus rien faire... Il est tellement gros ce lapin d'ailleurs... Il mériterait une liposuccion faciale ! On pourrait au moins voir son visage... Quoi qu'il mérite d'être moche, c'est mieux de pas le voir. Malgré ce rêve un peu étrange, je ne fais que dormir et encore heureux, les gens ne peuvent pas imaginer ou savoir de quoi je rêve...
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Sam 5 Avr - 21:40
I don't understand, don't get upset. Tu écoutes cette chanson qui parle de poupées sur base de fond d’électro. Tu cours doucement, tes cheveux blonds relevés en queue de cheval fouettant ton dos. Tu a chaud. Tu t’arrête pour boire. Tout est silence autour. Quelqu’un dort. Son livre est tombé. Machinalement, tu le lui ramasses pour le lui remettre sur le ventre. Tu espères ne pas le réveiller.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Sam 5 Avr - 22:20
Je sens une présence et quelque chose bouger, je me réveille alors, mais de manière assez brutale car je me redresse d'un coup avec le cœur battant à mile à l'heure, voir plus. Je fixe la personne et je suis à presque rien de m'enfuir en courant, mais connaissant les habitudes des habitants de cette ville, ils sont tous pareils, à t'interrompre et penser qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent, en plus de m'interrompre dans mon rêve sodomite. Vous! Qui?, je fronce les sourcils et prend le livre contre moi pour qu'elle ne voit pas ce que je lis. J'avais un ton agressif, un peu brutal mais je ne me rends pas vraiment compte de ce qui se passe autour de moi, je sors du sommeil et moi, il ne vaut mieux pas me parler quand je suis dans cet état presque second. Je ne dis rien de plus et me méfie encore, je peux partir en courant en moins de deux!
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Sam 5 Avr - 22:32
Tu te mords la lèvre, tendant de contrôler tes tremblements par le simple fait d’arrêter de respirer. Comme si cela allait permettre de ne pas faire de gestes brusques. Mais c’est raté et son réveil brutal te fait sursauter. Tu rattrapes le livre de justesse et il s’en empare comme d’un trophée. Tu te redresses, ne sachant que dire. « Je … Je suis désolée. Je ne … J’ai vu votre livre par terre alors je vous l’ai ramassé. » Le rouge te monte aux joues. « Je devrais y aller. » Tu te prépares pour repartir, ton battant dans tes tempes. C’est que tu as eu drôlement peur.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Sam 5 Avr - 22:45
Je pense qu'on a eut autant peur l'un comme l'autre, au final, je l'ai vu sursauter, je la fixe après lui avoir demander qui elle est et je garde le livre tout contre moi. Elle me dit alors qu'elle est désolée, que le livre était tombé au sol et que elle voulait juste me le ramasser. Je la vois ensuite rougir et dire qu'elle va partir, je ne voulais pas lui faire peur, elle ne semble pas être une mauvaise personne et je me sens mal d'avoir agit comme ça, bien que je pense que ce soit normal de réagir comme ça. Je la regarde avec un regard plus doux avant de dire Pardon.., je cherche mes mots, et j'ajoute hm... peur., je baisse les yeux et je regarde mes jambes que je pose au sol avant de me redresser pour être assit sur le banc. Je garde toujours le livre contre moi et je ne sais pas quoi faire d'autre...
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Sam 5 Avr - 23:06
Tu étais prête à repartir, remettant déjà l’un de tes écouteurs lorsqu’un son te parvint. Une excuse prononcée et assez faible. Tu te retournes et tu te laisses attendrir par son regard. Tu finis par sourire et tu hausses les épaules, te rapprochant de lui. « Ce n’est pas grave. » Puis il t’explique pourquoi. Il a eu peur. Tu tiques sans que cela se voie. Pourquoi est-ce qu’il a tant de mal à parler ? Tu ne sais pas et ne le sauras sans doute jamais. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une tare. « Je comprends, c’est légitime. » Tu t’asseyes à ses côtés gardant néanmoins une petite distance pour ne pas l’effrayer. « Il est intéressant ton livre ? » Tu aurais du le vouvoyer mais tu ne peux pas. Il te fait penser à un oisillon qui a besoin d’une aile sous laquelle s’abriter.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Sam 5 Avr - 23:26
Elle se retourne vers moi lorsque je m'excuse et je la vois alors sourire, elle à l'air de ne pas trouver ça grave; c'est même ce qu'elle me confirme, je la vois aussi se rapprocher avant de s'asseoir après m'avoir dit que ça se comprend et un autre mot que je ne comprends pas. Je la regarde et j'écoute ce qu'elle dit, elle veut savoir si ce livre est intéressant, je relâche mon emprise sur ce livre et le pose sur mes jambes. Cela se voit que c'est un livre pour enfant mais j'ose espérer qu'elle ne va pas se moquer de moi. hm.. oui... cool., je lui tends un peu hésitant, j'y tiens à ce livre, tout autant que les autres, il m'aide beaucoup. Cependant je n'assume pas tant que ça... Je n'ose pas vraiment la regarder non plus car je ne veux pas voir sa réaction, en fait, je ne fais que d'être à cet endroit, avec mon bouquin et on se moque de moi alors je ne sais pas trop si je dois continuer de venir ici et tenter de lire car ça fini toujours bizarrement.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 9:12
Tu continues de lui sourire. Tu aimerais remettre ses cheveux en place, lui dire que, désormais, tout va bien se passer. Tu fais un bond dans le futur et tu te vois avec le bébé que tu n’as pas pu avoir. Tu ravales les larmes qui te montent aux yeux. Tu déglutis et prends doucement son livre. Tu l’ouvres et tu caresses l’encre qui les orne. « Oh Ratus, c’est vrai que c’est cool à lire ! » Tu reportes ton regard azur sur le jeune homme. « J’en ai pris quelques uns avec moi … » Ta voix s’éteint sur la fin. Tu avais déjà tout prévu pour ton petit bout. « Je pourrais te les ramener ? » Tu lui retends doucement le livre et tu penches la tête sur le côté, attendrie.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 9:33
Je la regarde avec mon visage inexpressif, comme je le fais quasiment toujours, je ne pense pas avoir un visage fait pour sourire et je ne serai pas de ceux à sourire par politesse, je ne suis juste pas comme ça et je n'y pense même pas, elle prend mon livre et l'ouvre avant de me dire que c'est cool à lire, elle me regarde et me dit qu'elle en a quelques uns avec elle, et la manière dont elle le dit me faire comprendre qu'elle vient d'arriver il n'y a pas longtemps, elle me dit ensuite qu'elle pourrait me les ramener, et me rend mon livre que je remets sur mes genoux, je le regarde quelques instants en me disant que je ne devrais même pas avoir ces livres là, à mon âge... Puis je tourne la tête vers elle. Hm.. ok., je cherche d'autres mots que ça à dire car je sais très bien que le meilleur moyen d'avoir un bon niveau de conversation et de s'entraîner. Gentil... merci., je ne sais cependant pas comment cela serait possible, je dois l'avouer mais on ne sait jamais.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 9:38
Tu le regardes en retour. Tu ne sais pas trop quoi faire. C’est bizarre d’être là et de ne pas savoir de quoi sera fait demain. Tu passes une main dans tes cheveux. Il accepte ton offre. Il a l’air d’être seul. Comme toi. Pauvre petit oiseau égaré loin de son nid. Tu regardes les passants qui font comme si de rien n’était. Aucun visage ne t’est familier et c’est tant mieux. « Je m’appelle Excalie. » Oui, tu te souviens que tu ne t’étais pas présentée. Maintenant, c’est chose faite. « Tu as faim ? » Mais que t’arrive-t-il jolie blonde ?
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 9:47
Je pense que je mets les gens mal à l'aise sans ne faire rien, et c'est peut-être parce que je ne fais rien que ça les rend ainsi, mon visage neutre, ma façon de me comporter et mon manque de conversation ne doit pas être très joyeux et ne doit surement pas donner envie de me parler, mais je le sais, et j'en suis conscient, mais je n'en suis pas encore au point ou je mets un petit panneau sur moi avec "socially awkward", non non. Je suis juste différent.
Je regarde la jeune femme qui me dit qu'elle s'appelle Excalie, je sens que ça va être beaucoup trop dure à prononcer pour moi, je doute de mes capacités à aligner tout cela d'un coup, je saurai peut-être dire "calie", et si ça vient à arriver j'espère qu'elle ne m'en tiendra pas compte. Troye.
Elle me demande ensuite si j'ai envie de manger, à vrai dire, j'ai juste eut le temps de comprendre "manger" mais je pense que c'est suffisant, je hausse simplement les épaules, car je ne sais pas, je n'ai pas faim mais je ne suis pas repu non plus. Hm.. toi?
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 11:04
Tu es portée par les rires de certains enfants, les aboiements de certains chiens. Les voitures passent mais tu ne les entends pas. Ta musique continue d’émettre en sourdine et, parfois, tu tapes du pied en rythme. C’est la seule chose, avec l’équitation, que peut te libérer de tes tracas. Alors il s’appelle Troye. C’est mignon comme prénom et facile à retenir. « Enchantée. Tu peux m’appeler Ex si tu le souhaites ou Callie. Ce sera toujours plus simple. » Puis tu te lèves. Tes muscles ont un peu trop refroidis et ils te font légèrement mal. Tu fais quelques étirements en réfléchissant à un endroit où emmener Troye. « Disons que j’ai un petit creux d’après course. » Tu jettes un regard aux alentours. Le Soleil pointe le bout de son nez. « Un chocolat avec un croissant, ça te tente ? »
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 11:23
Excalie me dit que je peux l'appeler ex ou callie si cela est plus simple pour moi, je la regarde et je n'ajoute rien à ça, je note juste ça dans ma tête et je la regarde se lever et s'étirer, c'est assez étrange d'ailleurs, j'ai jamais compris le but mais je ne fais pas vraiment de sport alors ça doit être pour ça. Elle semble donc avoir faim, je pense que c'est ce qu'elle à dit. Et je me lève donc et range mon livre dans ma sacoche, pourquoi est-ce que je suis quelqu'un que je ne connais même pas... Je l'écoute me proposer quelque chose mais je ne comprends pas ce que c'est. Quoi?, je fronce les sourcils, je n'ai jamais entendu ces mots avant, alors je doute pourquoi être très efficace.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 12:00
Tu commences à marcher, laissant le jeune homme se porter à ta hauteur. Tu souris à certaines personnes, évite quelques balles qui se perdent et te diriges vers un petit café non loin. Ton pas est lent, tu profites de l’air de l’extérieur pour t’aérer comme il faut. Tu n’as jamais été plus à l’aise qu’en dehors de quatre murs. « Je t’emmène manger quelque chose. Tu verras. C’est bon. » Tu lui souris une nouvelle fois et t’asseye à une table laissée libre. « Deux chocolats accompagnés de croissants s’il vous plaît. » Le serveur s’en va vite pour amener ce que tu a commandé.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 12:52
Alors nous allons manger, c'est ce que j'ai compris... Je la vois me sourire ce qui me rassure un petit peu, et je la suis jusqu'à où bon lui semble, je ne connais pas beaucoup de lieu dans cette ville, et je suis pas du genre à aller manger dans certains endroits, en fait, j'évite les contactes avec les endroits ou je dois parler quand c'est trop "officiel" pour moi. Lorsqu'elle s'assoit, je fais de même et je la regarde, elle semble commander des choses et je ne dis rien pour le moment. bizarre..., je cherche mes mots en regardant mes mains hm.. parler.. inconnus., je le fais en plus mais je trouve ça étrange malgré tout! Je ne sais pas, je crois que je ne suis pas habitué, tu peux parler aux étrangers pour demander l'heure, quand tu commences ton boulot, mais quand c'est dans la rue, ça change un peu tout, je trouve, mais là n'est pas la question, je relève les yeux vers elle et le serveur ramène déjà ce qui a été commandé.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 14:54
Tu te laisses aller contre le dossier de ta chaise. Tes pensées s’entremêlent dans ton esprit. Que vas-tu faire ce soir, reverras-tu certaines personnes ? Rien n’est moins sûr. La seule personne que tu reverras, c’est ton chien qui t’attend dans la chambre d’hôtel. Trois jours que tu loges là-bas. I faudra peut-être que tu te décides. Les commandes arrivent et tu prends ton temps pour répondre à Troye, cherchant les meilleurs mots pour qu’il comprenne. D’ailleurs tu essayes toi-même d’assimiler ses paroles. Parle-t-il du fait d’aller vers les étrangers ou que lui ait du mal ? Tu bois une gorgée du chocolat et savoure le sucre qui se dirige immédiatement vers ton sang. « Si tu vas vers les gens, tu peux te faire des amis. » Oui, il devait parler du fait d’aller vers les autres. « Tu ne dois pas avoir peur. » Tu souris. « Et je peux t’aider »
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 16:55
Je regarde Excalie, lui disant alors mon point de vue sur le fait de parler à des étrangers, que cela est bizarre pour moi, je regarde le liquide et la nourriture sans encore y toucher et elle me dit que si je vais vers les gens, je peux me faire des amis. Pas faux. Elle ajoute que je ne dois pas avoir peur et qu'elle peut m'aider... M'aider à me faire des amis ? c'est étrange ça aussi... Suis... différent., je regarde ma tasse et je soupire un peu avant de reprendre mon visage neutre, c'est peut être rien, mais en fait je suis entrain de m'ouvrir à quelqu'un là, je ne dis jamais que je suis différent, je sais que les gens le voient d'eux même. Je pense que ils ont aussi juste tous pitié de moi et je ne sais pas du tout ce que c'est d'avoir un ami. Quoi.. hm.. un.. ami ?, je connais la définition mais après ça reste très vague pour moi, je n'ai pas eus d'amis et c'était encore plus impensable dans ma jeunesse. Solitaire de toujours. Je suis.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 17:40
Tu manges comme si de rien n’était. Tu ne vas quand même pas le forcer à manger. Il est fragile mais pas idiot pour autant. Ça se voit dans sa manière de contrôler ses émotions. Il ne veut pas qu’on s’approche de lui, qu’on lui pose des questions. Il se retranche derrière une barrière et tu ne peux rien y faire. « Et alors ? Ce n’est pas parce que tu es différent que tu n’as pas le droit d’avoir des amis. » Tu balaies ce dernier mot d’un geste vague de la main pour lui signifier que tu l’expliqueras plus tard. « Je peux t’aider peut-être à parler un peu mieux ? Enfin si tu veux. » Tu lui souris et reprends une gorgée de ta boisson. « Un ami est une personne en qui tu peux avoir confiance. Tu peux tout lui dire. » Tu ne sais pas trop comment expliquer ça. Tu hausses les épaules et le regarde.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 18:06
Je n'ai encore rien mangé et je l'écoute, quand elle dit que c'est pas une contrainte d'être différent. Elle dit ensuite, avant même que je n'ajoute quelque chose qu'elle peut m'aider à mieux parler, si je le veux. Elle sourit à nouveau et je la vois boire, et elle m'explique ce qu'est un ami, je comprends le principale, en gros, on est proche de cette personne et on ne la croise pas qu'une fois dans notre vie. Hm, toi.. peux., je fronce les sourcils un peu Pas.. obligation., c'est gentil de sa part mais je ne veux pas qu'elle le fasse par pitié encore une fois, mais après c'est la première fois que quelqu'un me propose cela, personne n'a eut ce "courage", en quelque sorte, car je dois sincèrement être désespéré et je n'ai pas assez de moyen pour aller chez l'orthophoniste. Je bois un peu finalement, et je trouve le gout nouveau, étrange. Une impression d'enfance que je n'ai pas eut. Une douceur sucrée voir même un réconfort. Seulement ce liquide a à peine le temps de descendre dans mon estomac que je le régurgite, comme si mon estomac, mon âme et mon corps de manière générale refusait cette sensation d'enfance, de douceur. Je suis comme condamné au malheur, je ressens cette sensation de brûlure tout le long de mon œsophage et les larmes roulent sur mes joues, brûlantes, elles aussi. Encore une chance que je me suis penché, je ne pense pas que la demoiselle aurait apprécié que je lui vomisse dessus alors que nous ne sommes même pas "amis".
Invité
Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 18:19
Tu fermes les yeux pour te reposer un peu. Des cernes légèrement camouflés se dessinent sous tes yeux. Tu dors mal en ce moment. Tu rêves de lui. D’elle. De ce futur que vous n’aurez pas. Une larme coule sur ta joue que tu essuies bien vite. Troye vient de parler. Tu rouvres les paupières et arde ton regard azur sur lui. « Oui, bien sûr que je peux. » Tu tends la main pour le toucher avant de le rassurer mais tu te ravises au bon moment. Il ne faut surtout pas le brusquer. Il a besoin de temps. Alors tu te redresses. Ton visage s’éclaire à nouveau lorsqu’il en vient à goûter le chocolat. Tu ne sais pas ce qu’il pense. Son visage est impassible mais tu espères que ça lui plaît. Mais tu redescends bien vite lorsqu’il recrache son breuvage. Immédiatement, tu prends une serviette et te précipite vers lui, lui essuyant ses larmes et sa bouche. Doucement, tendrement. Tu prends un verre que le serveur t’apporte. « Merci. » Tu reportes ton attention sur Troye et porte le récipient à ses lèvres. « Tiens, prends en une gorgée. » Ton ton est doux, rassurant. Tu restes accroupie devant lui, le front plissée par l’inquiétude.
Invité
Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 18:48
Donc elle veut bien m'aider à mieux parler. J'arrive, quand je pense, à bien formuler tout mes mots, mes phrases. Mais il est plus difficile pour moi de créer une phrase harmonieuse lorsqu'il s'agit de parler, à voix haute. merci., je garde ma neutralité, cependant au fond de moi je ressens une pointe de joie, mais je n'y prête pas plus attention que ça. Surtout lorsqu'elle vient me toucher, je ne suis pas trop tactile. Ce genre de contact me donne l'impression de ne plus être en sécurité, que la limite est franchie et que ma bulle à éclatée. Cependant je ne dis rien, je la laisse faire et tente de me contrôler pour ne pas paraître trop perturbé, mais je sais que je le suis.
Je goûte ce breuvage pour la première fois, la surprise était grosse, étonnante, et presque émouvante, mais douloureuse en même temps... Car aussi vite que je l'ai bu, cela est remonté et s'est retrouvé au sol. Je ne comprends pas ce qui se passe autour et ma tête tourne un peu sous l'effet de ce qui vient se passer. Je remarque Excalie quand même qui se trouve devant moi a essuyer mon visage et ma bouche, comme si j'étais un enfant, ce qui est assez perturbant pour moi. Du moins, je crois que c'est ce que l'on fait aux enfants. Elle me conseille de boire une gorgée de ce qui se trouve dans le verre et je le fais donc, comme si je lui faisais un peu plus confiance car je n'en aurai pas été capable il y a quelques minutes encore. L'effet de l'eau dans ma gorge provoque une extinction de la brûlure dans ma gorge et je me sens un peu mieux, bien qu'encore bouleversé par se refus venant de mon corps... désolé., je me racle un peu la gorge, ayant le sentiment de gêne dans ma gorge.
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Sujet: Re: Manges ton raton laveur. Dim 6 Avr - 19:27
Tu n’as pas envie d’être une mère avec lui. Après tout, tu ne penses pas qu’il y ait une trop grande différence d’âges entre vous. Trois ans peut-être ? Même pas. Tu poses ton menton sur ta main tandis qu’il commence à se délivrer un peu plus. Il semble un peu plus apte à te faire confiance mais tu ne parierais quand même pas dessus. Tu te contentes d’hocher la tête lorsqu’il te remercie. C’est la première fois que tu entends quelqu’un te remercier de la sorte parce que tu acceptes d’être son amie. Les gens passent autour sans se soucier de vous. Tu aimes le fait ‘être dans une petite ville sans que, toutefois, les rumeurs ne viennent bousiller tout ce que tu construits alentour. Ô certes tu n’as jamais vécu dans des endroits de ce genre mais tu en as déjà entendu parler. Mais tes pensées sont vite arrêtées par la réaction du corps de Troye lorsqu’il goûte au chocolat. Prévenante, tu t’empresses de venir lui essuyer la bouche et les larmes. Certaines personnes se retournent pour voir la scène avec de la pitié ou du dégoût sur leurs visages. Toi, t’es juste là pour le soutenir. Ce n’est jamais vraiment facile. « Vous avez un problème ? » Tu fusilles des yeux les gens qui osent se croire comme au cinéma. Embarrassés, ils retournent vite à leurs occupations et tu souris finalement au blondinet. « Ce n’est pas grave. Ça arrive. » Puis tu lui retends le verre. « Bois encore un peu, ça ira mieux après. » Le laissant boire, tu règles vite l’addition et lui tends la main. « Viens, je vais te présenter quelqu’un. »
Je ne fais pas attention aux gens qui se retournent pour voir ce qui se passe, qui me jugent probablement avec la voix ou leur regard, je m'en fiche, je n'y prête plus tant attention. Seulement Excalie les regarde en leur demandant s'ils ont un problème, surement qu'une partie d'entre eux, lâches qu'ils sont, ont tourné le regard et sont retournés à leurs occupations. Elle me dit ensuite, à moi, que c'est "normal" et que ça arrive, je me sens tout de même mal à l'aise et elle me redonne le verre que je prends dans ma main avant de boire une bonne partie du verre. Je me sens mieux, et je la vois payer et me tendre la main, je la prends et me lève, repose le verre sur la table et la regarde. Hm..Qui?, je me demande vraiment, et ça m'inquiète un peu même, je dois l'avouer.
Je n'ai jamais tenu la main de quelqu'un avant, et ça aussi, c'est étrange... Je ne sais pas si j'aime ça ou pas, je ne sais pas si je veux le savoir... Je ne la serre pas très fort, enfin je crois, je ne sais pas contrôler ma force non plus... Mais elle me le dirait si je lui faisais du mal.
Tu prends sa main dans la tienne et la serre légèrement pour lui montrer que tu es là. Tu marches doucement dans a rue, l’entraînant à ta suite. Il te demande qui mais tu ne lui réponds pas. Tu as envie de lui répondre, de le rassurer mais à quoi bon ? C’est toujours mieux lorsqu’il y a une surprise derrière. Tu espères juste que ça n’en sera pas une mauvaise. Tes chaussures parcourent le bitume comme si tu marchais depuis l’aube à la poursuite de quelque chose. Sauf que tu es accompagnée dans cette quête.
Quelques instants plus tard, l’hôtel se profile à l’horizon. Tu arrives dans le hall et désigne des sièges d’un geste du menton. « Attends moi là, je n’en ai pas pour longtemps. » Tu tires gentiment la langue au jeune homme puis t’engouffre dans l’ascenseur. Tes mains se croisent et se décroisent. Tu es anxieuse. Et s’il en avait peur ? Tu fermes les yeux et te ressaisis. Tu verras bien. Tu récupères Dastan dans ta chambre et redescend avec lui, le tenant fermement en laisse. Tu appréhendes la réaction du garçon face à l’Eurasier. D’ailleurs, sera-t-il encore à la réception ?
Pas de réponse... c'est donc une "surprise", je stresse un peu mais je tente de lui faire confiance, comme on fait à un ami, d'après elle. Est-ce sage de la suivre ? Je n'en ai aucune idée, l'être humain, plein de mystère, je n'en ai jamais été fan, je suis pourtant ce genre, très exactement ce genre là, pour les autres, pour moi, pour l'univers. Je la suit sur des routes inconnues et je me sens bien, transporté. Ça fait du bien de ne pas avoir à réfléchir seul sur quoi faire, comment faire et même, réfléchir de manière générale. Je compense mon manque de parole par la pensée, je suis en dialogue avec moi-même, essayant d'être plus tolérant avec ce que je suis, mais j'en suis incapable. Incapable de rester sur mes acquis.
Nous arrivons dans un bâtiment et je la suis à l'intérieur. Elle semble me montrer les sièges et elle me dit de l'attendre ici. Je vais donc vers les sièges et m'assoit, tout en reprenant une réflexion plus forte, intérieurement. Seulement, c'est très lassant, maintenant, quand on à découvert des choses plus intéressantes, de se contenter de soi-même. Je me lève et commence à tourner en rond, dans cette grande pièce, à tout observer. J'attends. Mais je ne sais même pas si elle va revenir... Enfin, elle va bien devoir descendre à un moment. Donc j'attends. J'entends l'ascenseur faire du bruit, comme quand elle l'a prit, et j'ose espérer qu'elle est dedans.
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