SC2 ▸ CAMPFIRE

Dans la lune. Lui aussi, il est tout le temps là-bas, là-haut. Dans la lune, dans les étoiles, dans un autre univers. Il sourit, un peu rêveur de nouveau, comme s'il voyait la lune dans ses propres yeux. « Merci, Velvet. » qu'il répond doucement en attrapant sa canette. Il aime bien appeler les gens par leurs prénoms. Il trouve que ça fait plus soigné. Que ça fait plus attachant. Qu'on s'en souvient mieux, même s'il n'oublie pas les gens, généralement. On trinque ? Ouais, on trinque. Il lève sa bière avec les deux filles, souriant toujours comme si on venait de lui faire un cadeau magique. « On trinque à cette soirée alors, oui. Aux nouvelles rencontres. » Elles s'entrechoquent, comme ses pensées, avant qu'un peu de liquide ne finisse dans sa gorge. Il soupire doucement, de contentement. Puis, il lève les yeux vers le ciel. Il est noir, d'encre, mais éclairé par quelques lucioles qui clignotent, engluées dans le coton sombre. Il observe ensuite le feu, les gens qui se mouvent autour.

Tu la presses, t'es malpoli, t'es pas galant, qu'est-ce que t'es chiant, va-t-en.
La douce, elle essaie de te satisfaire d'une réponse au plus vite mais on voit bien qu'elle a du mal, elle, à expliquer ce que tu veux qu'elle t'explique, elle a pas ton débit et personne lui en veut pour ça.
- Ça tombe pas une étoile. ça peut pas, ça vole, c'est obligé. elles restent en suspension, dans le temps, dans l'air, dans la vie, juste comme ça. un jour, elles ne brillent plus. c'est parce qu'on les a trop regardé, parce que l'humain prend toute beauté.
Tu la trouves triste son histoire, t'es presque déçu.
Tu pensais que la vie des étoiles c'était un peu plus drôle que ça.
- J'te laisse voir tes constellations, reviens vers moi si t'as besoin d'un cours plus précis.
Elle te laisse en bonne compagnie.
Tu la laisses s'en aller, elle reviendra peut-être, ou alors vous vous croiserez dans le ciel.
Tu chantonnes, toi, tu les appelles les étoiles, pour qu'elles viennent donner leur version de l'histoire. T'es pas satisfait de l'explication de la blonde, l'ange, l'étoile, tu veux autre chose. Tu veux une belle histoire. Tu veux un peu un mensonge.
Alors tu te l'inventes, tu baragouines tout seul sur ton coin d'herbe.
Tu gueules comme toujours.
- Il était une fois un monde parallèle qui accueille les étoiles filantes. Quand elles commencent à tomber et que ça fait WOOSH dans le ciel, il y a une main qui vient, elle sort de nul part et puis elle récupère l'étoile tombante pour l'emmener au pays des étoiles-qui-ont-failli-tomber. Fin d'l'histoire.
T'as un voisin (LIBRE), maintenant, un spectateur à tes bêtises.
- T'es d'accord avec mon histoire ?

quand le voyageur lui adresse la parole, elle a un peu peur, lou. faut dire qu'il a l'air d'un ours, avec sa face mal rasée, son teint halé et sa carrure imposante. elle est prise au piège entre cette énergumène et un sid qui fait sensiblement la gueule. il n'a sûrement pas apprécié son refus, qu'elle se dit en essayant de reprendre convenablement sa respiration, alors qu'elle tousse encore. elle aurait du voir que ce n'était pas vraiment pour elle, ce genre de boisson, au lieu de jouer à la grande. l'inconnu lui fait vite remarquer. elle a légèrement envie de bouder mais n'en fait rien. "moui" un simple murmure qui se perd dans la nuit. faut dire qu'elle n'hurle pas, lou. enfin pas souvent. juste quand ça vaut le coup, et qu'elle y est vraiment obligée. et maintenant, même s'il s'installe en face d'elle et verse du scotch dans deux bouchons, elle n'a pas envie de crier. elle est trop occupée à essayer de retrouver le sens du goût. en fait, elle se retient simplement de rire lorsqu'il commence à parler d'un jeu où "sa copine" est invitée à participer. la mine renfrognée de sid est trop drôle pour passer à côté, le voyageur a du le remarquer aussi. ce n'est sûrement pas très marrant, mais ça fait quand même sourire lou, sans qu'elle sache pourquoi. peut-être pour cacher sa gêne, qui se déploie encore sur son visage, comme si la scène précédente n'avait pas suffi. on a décidé de la mettre à l'épreuve, ce soir. "il faut lui demander.." elle se mord la lèvre inférieure, regarde un instant les flammes, toujours vives, puis les bouchons. "ça fait mal non ? c'est comme avaler du feu.. je fais pas ça tous les jours, avaler du feu, moi..." bah oui, hein. très pertinente, lou, vraiment.

Oublie Dyaz, c'est l'eau froide qui lui monte à la tête, au contraire de l'alcool, elle a tendance à faire n'importe quoi avec un changement de température brutal. Pourtant, elle ne peut pas dire qu'il la laisse de marbre, ce serait une idiote de dire quelque chose comme ça. Dyaz, elle est comme ça, elle aime bien jouer, elle n'a pas froid aux yeux, et elle aime prendre des risques tout le temps. Il la regarde et glisse ses doigts sur sa hanche, ce qui la fait sourire. Un peu chatouilleuse, elle se retient de rire pour ne pas le vexer de son geste audacieux. Assez douée ? Elle n'allait pas s'en vanter, après tout, on ne lui avait jamais dit quoi, ce soit de négatif comme de positif. Dyaz fit la moue, en laissant cette phrase en suspens comme pour laisser une part de mystère. Elle haussa un sourcil fasse à sa remarque suivante, il fallait qu'elle s'excuse d'être une fille ! C'était totalement idiot comme réponse, enfin, c'est ce qu'elle pensait. « Dois-je m'excuser d'être une fille ? Je réponds pour toi, je ne crois pas. » Dit-elle en souriant. « Et qui dit que j'allais le faire avec toi, j'aurais pu juste te montrer la technique sans pour autant passer à la pratique. » Et toc ! Elle avait envie de tirer la langue comme une enfant, mais garda son air mystérieux (enfin mystérieux entre guillemets, elle ne savait pas vraiment à quoi ça ressembler). « Te faire changer d'avis ? Je pourrais relever le défi, c'est vrai, mais ... » Elle fit une pause comme pour réfléchir en pesant le pour et le contre. « À voir si tu le mérites vraiment avant tout. » Pourquoi devait-elle être la seule à faire changer d'avis ce jeune homme dont elle ne connaissait pas le nom, ce qui rajoutait un petit plus à ce semblant de jeu.

Toi tu es au côté de Houna et tu détailles la vie qui se déroule sous tes yeux. Des petits groupes de çà et là sympathisent, se séduise. Aucun ne t'est familier. Et puis y a Daïka aussi, ton pull sur les épaules. Elle l'a visiblement pas lâché et bien que tu aies froid, tu es content que quelqu'un en profite. Puis, ça sentira son parfum. Tu es très sensible à ça, toi. L'odeur. Fermer les yeux et t'enivrer de toutes les senteurs, tu adores. Puis un jeune homme (MAXENCE) t'extirpe de ta douce torpeur. Il était une fois un monde parallèle qui accueille les étoiles filantes. "Quand elles commencent à tomber et que ça fait WOOSH dans le ciel, il y a une main qui vient, elle sort de nulle part et puis elle récupère l'étoile tombante pour l'emmener au pays des étoiles-qui-ont-failli-tomber. Fin d'l'histoire." Il parle beaucoup mais c'est joli ce qu'il dit. ça fait rêver, alors en attendant que Houna décide de te répondre ou non, tu lèves les nez vers la voûte. Un sourire enfantin sur ton visage avant de répondre. " Oui. Donc toutes ces étoiles sont en suspens, sauvées par une seule main ?" Tes yeux brillent d'insouciance, Cézanne. Réveilles-toi.

Il te domine de sa taille, mais tu cries, tu gueules tellement qu'il t'entend forcément. Il a même un sourire, tiens, c'est cadeau celui-là. Chéris-le. On t'offre pas souvent des sourires, gratuitement.
Tu fais trop de bruit.
- Oui.
T'applaudis.
L'inconnu, il approuve ton histoire, alors t'applaudis de joie, au milieu du vacarme de la vie des autres, ça s'entend pas trop, ça va, on t'aime bien, là.
- Donc toutes ces étoiles sont en suspens, sauvé par une seule main ?
Il a de plus jolis mots que toi.
T'es fâché.
T'es content. T'es en train de rencontrer quelqu'un de ta fibre, c'est comme si vous aviez un peu été fabriqués dans le même tissu. À part pour la couleur. Et à part pour le bruit.
- C'est ça ! T'as tout compris à mon histoire ! Et t'es d'accord en plus. La fille tout à l'heure, son histoire des étoiles, elle était trop triste, c'est pour ça que j'en ai inventé une nouvelle. Et toi alors ? Quelle main t'a fait doucement atterrir sur terre ? T'es une étoile, hein, non ?
Oui une étoile.
On dirait le jumeau de la fille-astronome de tout à l'heure.
C'est le même or dans les cheveux.

tu prends ce qu'on te donne comme un cadeau, le cadeau qui te sauveras la vie ce soir. t'as la bouche sèche, déplaisant. sans perdre plus de temps, tu les rejoins dans leur beuverie. tu cognes ta canette avec les leurs, en souriant. la gorgée que tu prends par la suite te soulage merveilleusement. ça fais du bien, ça te réchauffes le cœur. « à banff et ses nouvelles rencontres » avais-tu dis pour les rejoindre. la soirée commençait à prendre du mouvement, entre les paroles de cet homme et les rapprochements de quelques uns. ton regard se porte sur eux, encore une fois. un par un, tu les détailles. t'as soudainement envie de bouger, de te dégourdir les jambes un moment. et puis, t'as chaud aussi. à cause du feu et de ses belles rencontres. « faudrait se bouger un peu, mes yeux commencent à se fermer tout seul ! » lances-tu en regardant tes deux nouveaux copains, qui semblent tout aussi perdu que toi. tu sais pas quoi faire, mais t'es debout au moins. et t'as de la bière, heureusement.

tu toises le pouilleux du coin de l’œil. ça t'énerve. ça t'énerve parce que c'est le genre de type qui, même en lâchant un pet foireux, parvient à faire mouiller n'importe quelle midinette à dix mètres à la ronde. toi, faut croire que même en récitant la théorie des avantages comparatifs de smith, tu passes pour un con. las, donc, tu parcours du regard les différents soiffards qui titubent dans le sable. du moins, jusqu'à ce que le dit pseudo bad-boy attire ton attention en te lançant une réplique qui t'arrache un douloureux rictus.
blessé une nouvelle fois dans ton égo, tu te redresses, gonfles le torse, fronces légèrement les sourcils et racles ta gorge. tu veux bien te faire troller par une nana, mais certainement pas par un mec. l'âme du coq français cocotte dans ton cœur.
- tu sais pas à qui tu t'adresses j'crois, là. file-en-un. (regard du jeune mâle fougueux face à un étranger qui squatte un peu trop son territoire et sa femelle -non, je ne confonds pas ce rp avec un documentaire animalier).

L'aire songeuse je regardais les flammes depuis un moment. Cela faisait sans doute une bonne trentaine de minutes que j'étais assise là sans rien faire. Avec tant de mal je finis par m'allumer une cigarette au coin de mes lèvres. Je n'avais pas nécessairement envie de parler. Je n'avais pas à me forcer non plus personne ne le faisait. Je fermais les yeux balançant doucement mes cheveux roses contre la brise qui faisait vibrer les flammes. « Eh dis, je comprends pas... Pourquoi ils sont tous debout ? Ils vont perdre au jeu. ». Je sursautais et regardais le jeune homme qui m'était familier ( BASILE ). Je me mis à rire il était spécial , mais au moins il m'avait sortie de ma bulle.«C'est que tu ne leur pas expliqué les règles du jeux. Mais si je peux parier je crois que se sera toi qui gagneras.»Je lui pris la main et lui mit une cigarette dans ses mains en riant , puis après je le tirais un peu plus loins du cercle.«Dansons la danse de la joie !»

Pas certain de savoir pourquoi tout le monde semblait se disperser, ou pourquoi d'autres étaient partis se baigner, j'étais resté là, un peu bête, à observer la flamme s'élever, jonglant avec les noirceur sur un papier étoilé. J'aimais bien la nuit, et j'adorais les étoiles. Probablement une des choses qui m'étaient les plus familières en ce bas monde. Toujours est-il que je n'avais pas pu me retenir de poser ma question à Zelda. Pourquoi étaient-ils tous debout ? Ça m'échappait. « C'est que tu ne leur pas expliqué les règles du jeux. Mais si je peux parier je crois que se sera toi qui gagneras. » mais je ne pensais pas en avoir eu besoin, tout le monde devait le savoir qu'il fallait rester assis, non ? « Bien sûr que j'aurais gagné. » repris-je sur un ton presque boudeur. Finalement, la jolie -y'a pas de terme pour les cheveux de cette couleur, donc on va improviser- rose m'avait saisi la main, y glissant ce qui semblait être une cigarette avant de m'entrainer au loin. « Dansons la danse de la joie ! » « Oh non, je... Je ne fume pas. » j'aimais pas ça, c'était franchement pas bon. Et puis c'était pas joli. Blanc et marron, ils pouvaient franchement faire mieux sur le packaging. « Tu... Tu veux danser comme les indiens ? Tourner autour du feu tout nu en invoquant le dieu de la flamme ? Non parce qu'il fait un peu froid pour faire ça maintenant. » ma logique était absolue, j'en avais conscience. Mais que voulez-vous, j'avais parfois tendance à trop réfléchir. Bien trop, hm.

C'est le grand besoin de bouger qui me donner l'envie de courir sur le sable. C'est ma folie qui me donnait le goût de danser. C'est mon insouciance qui entraînait Basile alors qui ne semblait guère être intéressé . Mais mes sourires ne furent vite que poussière quand mon idée fut refusé. J'étais une enfant à la mine boudeuse dont on venait d'enlever son jouet. Je fronçais les sourcils. Il me perdait un peu dans ces paroles , alors que je voulais simplement danser un peu. Je voulais simplement sentir le vent dans mes cheveux et la liberté de nouveau , car c'était la seule que je pouvais m'attacher. «Ah non ! Je garde mes vêtements par contre !» Je lui repris les mains et le forçais à bouger pour qu'il se mette à danser avec moi. Pas besoin de savoir les pas il fallait juste suivre la folie qui se propageait dans mes muscles. Oh et je vous entends déjà croyez moi je n'ai rien pris. Regarder au fond de mes prunelles comme elles sont parfaitement normal. Sans doute la fumée du feu qui me soit monté à la tête. Alors amuse toi avec moi ou part je n'aurai pas de peine.

Il faut toujours qu'il l'ouvre un peu trop grande Kurt. Sa grande gueule peut pas s'en empêcher, c'est plus fort que lui. Alors il passe pour un chieur aussi amical qu'un blaireau. C'était pas bien méchant pourtant, pas très fin, mais pas méchant. Alors il esquisse un sourire Kurtis, il réprime un ricanement en voyant l'regard déterminé du bonhomme piqué à vif par sa remarque à la con. C'pas son problème s'il est susceptible comme une gonzesse. Alors Kurt il s'donne pas la peine de lui répondre, il abdique juste à sa demande et lui file son bouchon plein avant de s'en servir un autre tout en reportant son attention sur la gamine qui semblait hésiter à s'écorcher la gorge une nouvelle fois. « C'est cette douleur qui donne envie d'en reprendre. A chaque fois. » Un nouveau bouchon dans les mains. Les verres c'quand même plus pratiques « La première gorgée c'est la plus dure. La seconde tu dois t'forcer pour garder la face. La troisième tu commences à trouver ça bon et à la quatrième tu sens plus rien. » il la toise la gamine pour tenter d'lui insuffler un minimum de bravoure de soiffard avant d'lancer un nouveau sourire au p'tit bonhomme boudeur « Essaye de n'pas perdre la face devant ta copine, Rambo. » un mouvement d'pouce vers la demoiselle, un éclat rieur dans les yeux. Putain qu'il pouvait être relou. « A la une, à la deux, à la trois... » le jeu commence, l'alcool atteint ses lèvres, ses papilles ne ressentent plus rien avec l'temps et la brûlure. Cette brûlure qu'il aime tant.

ça fait plaisir, grimm. ça fait plaisir de tout donner, oui. de s'oublier, d'oublier le passé, d'oublier le futur. ça fait plaisir d'être ici, au milieu d'une nuit illuminée d'étoiles et de vivre. oui, vivre. elle sourit, le feu lui réchauffe le corps, et puis l'âme, aussi. les perles de lumières en haut de leurs têtes semblent veiller sur eux, humains de chair et de sang. y'a pas de quoi. velvet colle ses lèvres à la canette, s'enivre du peu d'alcool contenu dans cette bière, écoute les conversations. et puis le petit groupe trinque. à cette jolie soirée; aux nouvelles rencontres. le silence tombe à nouveau du ciel, les trois ne font qu'observer les autres s'amuser. ils ne savent pas quoi faire, ces spectateurs d'autres vies. daïka prend la parole, elle propose qu'ils bougent, qu'ils fassent un truc. alors velours se lève, bière à la main, et elle sourit. de ce sourire ineffaçable, tatoué sur son visage, dessiné à l'encre indélébile. ok. on fait quoi ? la question. celle que tout le monde redoute, puisqu'on doit y réfléchir. ou, au contraire, ne pas penser et foncer, tête baissée, ou tête levée vers le ciel, sans avoir peur. on joue à chat. gamine dans l'âme. elle touche grimm, le plus près d'elle. c'est toi le chat. et elle part à la course, la souris. elle part, son rire cristallin collé à elle, la bière encore entre ses doigts, les pieds qui s'enfoncent dans le sable.

Daïka veut bouger. Elle veut faire quelque chose, mais Grimm ne sait pas trop. Ici, il ne connait pas encore grand monde, alors comment savoir ? Il ouvre la bouche, mais c'est Velvet qui le devance. Son idée le séduit, l'amuse, l'amourache. Il la regarde avec des yeux en étoiles; et se met à rire doucement. C'est très bref, on dirait une cloche dans une vieille ferme. Puis la douce s'en va, s'envole, elle s'enfuit, sous leurs yeux. Il a encore la sensation de ses doigts qui ont glissé sur son bras. Il regarde Daïka. Lui offre un sourire généreux. « Tu peux venir si tu veux. » qu'il lui fait, sans la forcer. Sur ces paroles, il retire ses chaussures. Il les retrouvera plus tard, dans la nuit ou le petit matin, ou peut-être jamais. Sur le moment, ça n'a aucune importance pour Grimm. Le français veut juste s'amuser, courir, s'en aller, très loin. Alors, il s'élance à la poursuite de la donzelle, les pieds qui s'enfoncent dans le sable, l'appareil photo autour de son cou, et sa bière à la main, comme un bohémien. Il la rattrape un peu plus loin, et frôle son dos de ses doigts fins. « Chat ! »

qu'est-ce qu'elle fait là ? elle ne sait pas vraiment. elle ne comptait pas atterrir ici ce soir. elle avait passé son début de soirée dans un bar assez louche qu'elle venait de découvrir. l'ambiance était tellement glauque qu'elle décida de se balader. elle avait entendu parler de cette soirée. il était tard. elle avait marché ici avec quelques grammes d'alcool dans le sang. jusque quelques grammes... elle ne connaissait strictement personne. elle voyait que des groupes s'étaient déjà formés et elle ne savait pas vraiment vers qui aller. c'est difficile d'être nouveau dans une ville. elle s'était donc approchée du feu, saluant quelques têtes inconnues puis s'était assise par terre. en tailleur, elle sorti de son sac de quoi fumer. ouais, elle était assez accro. elle roula un joint en quelques secondes et tapota ses poches à la recherche de son briquet. introuvable. l'avait-elle laissé au bar ? surement... elle regardai alors désespérement le feu devant elle. ça le faisait si elle allumait son joint avec cette longue et ardente flamme ?

« Allez viens mon cœur. » Toujours accompagnée de mon fidèle compagnon Eurasier, je me dirigeai vers la plage. Nouvelle en ville, j’avais entendu parler d’un feu de camp qui se trouvait à cet endroit. Ce genre d’évènement était le lieu idéal pour se faire de nouvelle connaissance. J’avais enfilé mon maillot de bain sous ma robe blanche, surmontée elle-même d'un perfecto. Sait-on jamais si un bain de nuit devait e présenter. Folle ? Oui, légèrement et surtout fière de l’être ! J’avisai rapidement le feu non loin avec déjà un bon nombre de personne. « Hé bien nous ne sommes … » Pas en avance. Mais avant que j’ai pu finir ma phrase, Drakan s’était déjà aventuré vers les gens amassés là. « Pitié, commence pas ! » Soupirant, je passais une mains dans mes cheveux tentant de repérer mon chien dans la cohue.

voilà que le pouilleux se met à jouer l'ivrogne torturé. pas franchement convaincu par l'énergumène qui se tient à côté de toi, tu le fixes du coin de l’œil un long instant avant qu'il ne te tende le bouchon débordant d'alcool fort. ni une, ni deux, à la trois cul sec.
et là, c'est la vieille grimace qui prend le dessus sur ton minois de chérubin. tu détestes l'alcool fort, surtout comme ça, en début de soirée. t'es celui qui tient sur la longueur, qui enquille verre après verre mais intelligemment. t'es celui qui se met bien les trois quart de la soirée, avant de tomber minable et de crever dans un coin. t'es peut-être le genre même du parigot bcbg qui veut finir le dernier à peu près sobre histoire que les autres ne l'affichent pas au petit matin.
t'es peut-être pas un aventurier. t'es peut-être pas fait pour les grandes escapades. mais qu'importe au fond. on a toujours eu du mal à te coller une étiquette nette et précise. t'es loin d'être un stéréotype.
t'es loin aussi d'être le type qui reste quinze ans à la même place. alors sans quémander ton reste, tu rends le bouchon au gars.
- j'te laisse avec ton alcool de clochard, gros, à plus tard dans la soirée p't-être, si t'es encore vivant.
dans un même temps, tu lances un vif regard à lou et lui offre un clin d’œil. pas de sourire, ou quoi. ça veut juste dire : moi j'dis pas non à un flirt, après si tu veux pas venir, reste dans ton coin ma grande.

pendant un instant, velvet, elle jurerait qu'elle vole. la brise fraîche qui lui caresse les épaules, le vent dans ses cheveux, et puis l'infini de la nuit au bout des doigts. elle court, vite, pour ne pas que grimm la touche. elle est un peu comme forrest, c'est son héro préféré. elle voudrait courir comme lui, toujours, jamais s'arrêter, caresser ses rêves. la petite souris sent soudain de fins doigts lui frôler le dos. changement de rôles; elle est à nouveau le chat, féline créature. un rire s'échappe de sa bouche. elle est heureuse, la gamine. doucement, laissant le jeune homme s'envoler si loin. canette à ses lèvres, elle s'enivre à nouveau du nectar alcoolisé de cette bière maintenant moussante, suite aux déplacements rapides de velours. daïka est toujours près du feu. elle hésite peut-être à venir jouer, elle hésite peut-être à retomber dans l'enfance perdue. alors elle retourne trouver grimm. je vais t'attraper, petite souris. elle rigole encore, gamine au coeur tendre. ses prunelles vertes cherchent le garçon, elles balaient le décor. grimm, t'es où ? voix amusée. la proie s'est cachée, la rusée.

L'alcool c'est dégueulasse. Non, faut dire c'qui est. ça a un sale goût, l’œsophage en prend pour son grade, puis l'ventre gueule après. Mais faut bien picoler pour ressentir l'bref moment d'euphorie qu'une cuite peut produire. Kurt il aime pas spécialement boire. C'est juste pour boire. Juste histoire de. Uniquement pour cette brûlure qui l'conduit vers un état plus joyeux. Ainsi qu'une sale habitude depuis quelques années, un peu comme la cigarette. Histoire de passer pour l'mec qui dit jamais non à un concours de shoot, l'mec badass qui supporte n'importe quoi. Ahah. C'est dans un sourire crispé que le liquide débarque dans son estomac. Faut pas grimacer, mais il est pas assez mort pour sourire franchement. Ouais, puéril. Comme le jeu. Comme Kurt.
Il peut pas s'empêcher d'sourire face à la grimace du gamin, même s'il n'avait foutrement aucune idée de son âge. Il faisait gamin, c'tout. Un gamin susceptible, mais qui joue l'jeu. Un discret signe de la main vers lui quand il s'barre, drapé dans une réplique de p'tit merdeux. « J'crois qu'il m'aime pas beaucoup ton copain, ahah. » Non, sans blague. Palme d'or de la perspicacité Kurtis, bravo. Félicitation d'être un blaireau. M'enfin il en rit lui-même, c'pas plus mal. Il rebouche deux des bouteilles machinalement « Désolé d'avoir vexé ton mec... ou je n'sais quoi. Peu importe. Tu devrais aller l'rejoindre, il a bien joué. » un p'tit sourire à la gosse pour lui indiquer que ça serait sans doute plus fun d'aller rejoindre le minot à la grande gueule que d'rester avec un voyageur chelou. Il allait pas tarder à se casser de toute manière, les veillées auprès du feu c'plus vraiment son kiff à l'heure actuelle. A une époque p't-être. Il trouverait un bar et s'y terrerait jusqu'au matin. Programme productif Kurt.

Tu réponds à Grimm d'un simple signe de tête négatif après que t'aies regardé Velvet partir à courir. T'as pas envie de courir, t'es trop défoncé de toute façon ton cardio ne te le permetterait pas. Et puis cette bière est trop bonne pour être abandonnée pour un jeu. Tu finis donc toute seule plantée devant le feu à le fixer, bière en main. Il serait peut-être temps pour toi d'aller te reposer un peu, question de te lever demain en forme et aller faire une tournée de cv. C'est sur cette pensée que t'approches de Cézanne pour lui déposer sa guitar ainsi que son pull à ses côtés. T'as hésité à le lui voler, mais tu t'es convaincu en te disant que ce n'était pas le temps de te faire des ennemis. Tu te mets finalement à marcher en direction de ton sac derrière, là où tu l'avais laissé près de ta tente non-montée. Ça allais attendre à demain, trop de lâchitude en toi là maintenant.

Je n'étais pas particulièrement doué en danse. Il faut dire que je n'avais pas non plus énormément de pratique. La seule que je savais à peu près maitriser était celle du robot, mais ça, je crois que ça n'était pas réellement une référence dont je pouvais me vanter, hm. Alors du coup, moi, je ne comprenais pas trop ce qu'elle voulait dire Zelda, parce que si on devait danser là, tout de suite, c'était pour faire un rituel non ? Bon, là aussi, j'y connaissais franchement rien, je n'étais à la base pas indien, et je pense que ça pouvait facilement se lire sur mon visage. « Ah non ! Je garde mes vêtements par contre ! » Elle allait finir par croire que je souhaitais la déshabiller. Mais non, c'était pas franchement mon genre, et puis même, ça aurait été trop simple. La jeune femme se saisit ainsi de mes mains et commença à bouger de droite à gauche. Mes mouvements étaient quelque peu maladroits, mais j'essayais malgré mon affreux sens du rythme de la suivre. « C'est compliqué de danser. » pensais-je à haute voix tout en plissant les yeux. Il faut dire que mes membres étaient particulièrement tendus, et ce sans aucune raison apparente. Je n'étais juste pas habitué, oui, voilà.

c'est les mains dans les poches et la tête enfouie dans le col molletonné de ta veste en jean que tu retournes progressivement vers ton van, garé un peu plus loin. dans un même temps, tu jettes une œillade à l'écran d'accueil de ton smartphone. qu'importe s'il est tard, ce qui t'agace le plus c'est qu'il n'y ait aucun réseau. toi qui voulait passer un coup de fil à ton petit frère, tu bougonnes de plus belle.

j'sais pas trop ce que je fais là. je me glisse parmi le monde, mais je sais que je vais sûrement passer inaperçue. les conversations sont lancées. j'écoute le brouhaha sans m'en lasser. je regarde le feu crépiter. c'est beau.

Tu continues à errer, passant une main fébrile dans tes cheveux légèrement emmêlés. Ce geste devrait être ta marque de fabrique tellement il est courant chez toi. Tu déambules tel un funambule qui ne sait où aller, guider seulement par quelques rais de lumières qui pourraient s'apparenter à sa nouvelle route. Ton fidèle compagnon le aurait-il suivis ? « Drakan, au pied ! » Mais seul le vent vient s'échouer sur ton corps, te narguant de sa présence. Le sable s'avance à ta rencontre et tu remontes les jambes le long de ta poitrine, te prenant la tête entre les mains. Reviens cher ami.

ses yeux fixaient le feu qui crépitait devant mes yeux. elle n'avait aucune idée depuis combien de temps elle était figée comme ça. une fille (diane) vint prendre place. elle semblait fragile. très fragile. personne ne la remarquait. elle prenait place devant ses yeux. elle ne pu alors s'empêcher de les lever et dire à cette inconnue dis moi t'aurais pas du feu par hasard ? elle tenait son joint toujours entre les doigts. je me vois pas trop l'allumer avec cette énorme flamme. elle faisait référence au feu de camp.