Les oiseaux s'envolent doucement pour épouser le ciel. D'un regard perché je les envies , d'un regard caché je veux m'envoler. Le ciel n'a pas voulu me donner des ailes , non il a préféré m'écraser sur terre. Une simple masse blanche entre les branchages je m'évade sur le rivage.

Regard perçant , il se faufile dans mon âme . Sans supplice , sans pitié. Regard lointain qui file vers l'autre direction de l'air. Femme aux cheveux ombré , femme aux cheveux basané.

houna observait la sirène avec attention, tendresse et douceur. elle l'observait comme un enfant observe le ciel. houna n'a pas grandi, houna est toujours enfant. un esquisse de sourire se dessine sur son visage de neige. qu'elle est belle si disait-elle.

Perchée trop loin je ne peux la toucher. Bras tendue vers le ciel , mes mains ont peine de sentir sa chaire fraîche. Descend petit oiseau que je touche tes plumes et que je vois ta beauté éternelle.

« salut. » dit-elle de sa voix fluette. puis elle descend, doucement, pour ne pas l'effrayer.

Une petite voix comme une douce caresse. «Salut.» Elle descend de son nid et je lui souris .