Assise sur le trottoir les voitures passent sous mes yeux. Ce soir j'ai envie d'effacer. Ce soir j'ai envie de profiter.

des fausses étoiles filantes dans les yeux, des lumières éblouissantes qui passent, bruyamment, aveuglement, qui volent par procuration. tu te demandes si la jolie rose a déjà levé les yeux un peu plus haut, vers les vraies étoiles de la nuit.

C'est le plus grand des besoins , je ne m'habituerai jamais aux doux rayons de soleil. La voûte étoilé semble être mon âme soeur , ma douce moitié. Je connais chaque éclat comme la paleur de la lune sur ma peau . Cette astre qui semble vouloir m'éclairer me laissant la seule ombre sur la scène . Mais voilà que je ne suis pas seule , oui une autre ombre fait son entrée sur la scène.

on dirait une étoile parmi les autres, brillante et éclatante. elle semble en faire partie. une étoile qui a chuté sur terre, malencontreusement, qui s'est perdu sur la planète au lieu de vivre sur le cosmos. le murmure de ton ombre se heurte à la nuit.
« ça ne te fait pas trop mal ? »
de vivre ? d'être sur terre, soumise au soleil ? d'être loin des tiens, de ne plus pouvoir voler ?

Sa douce voix éclaire mes oreilles. N'es-tu pas une créature de la nuit toi aussi égaré ? Sa question me semble évidente comme si mes pensées c'etaient fondues aux siennes. Oui c'est douloureux. Douloureux de devoir me cacher , douloureux de fuir l'astre brûlant , douloureux de n'être qu'un être sans soleil.

tu t'assoies doucement à ses côtés, avec autant de légèreté que la gravité te le permet. t'as l'impression d'être en dehors de la réalité, comme toutes ces nuits passaient à voler dans le ciel, couchée sur le sol. d'habitude c'est toi, qui les rejoins, les astres. cette fois, l'astre est à côté de toi, et ça te laisse un goût amer à l'âme.
« il te faudrait une cape de poussières d'étoiles. »

Ce soir la douce étoile est innocente , ce soir elle est accablante. Je Douce de mes sens je la regarde l'invitant dans ma galaxie . Et est-ce que c'est toi ma cape ?  Mon âme se meurt alors couvre moi de ta slpendeur.

tu la regardes, perplexe. c'est comme regarder la beauté de la vie, elle a beau être douleur, elle a beau être mourante, elle t'éclaire comme rien d'autre ne l'a fait auparavant. la rosétoile. tu voudrais réussir à la protéger, la recouvrir de ta poésie pour lui permettre de se mettre au jour. mais t'es qu'une astronome, une intruse au cœur de la nuit, qui en profite, qui se mêle pour s'en imprégner.
« je n'ai pas de poussière d'étoiles, je suis une simple terrienne qui a appris à voler. »

Ma main vole jusqu'â son visage que je touche délicatement. Mon coeur essaie de l'imprégner de jolie cristaux à sa chaire. Vient avec moi je te ferai voler par de là les constellations. Viens avec moi je t'imprimerais avec mes soeurs. Ma douce lumière s'éteint peu peu alors laisse moi t'éclairer pendant que je peux. Ne tinquiète pas tu es magnifique quand même .

c'est une légère décharge, toute piquante et délicieusement douce à la fois. elle est froide l'étoile, presque gelée. elle est la nuit, mais la douce nuit. celle qui t'attire, qui te montre les merveilles d'antan. c'est pas le froid qui te glace le sang, c'est juste celui qui te stoppe le temps, pour en apprécier le moment. ta main passe dans ses cheveux, les touche, les observe.
« c'est en tombant ? que tes cheveux ont brûlé, qu'ils sont devenus roses. c'est rose, une étoile qui souffre ? »

Égaré , mon chemin semble effacé. Un long pavé dissipé , une poussiére , non un simple souvenir. La main dans mes mèches rosés je songe . Non je suis sans couleur , maia j'ai toujours pensé que le rose devrait être ma couleur naturelle. Persuadé d'une fantaisie je me transformais en une jolie rose. Ainsi j'étais aussi belle que ces éclats , aussi brillante et magnifique.

Spoiler:

d'un hochement de tête, tu approuves son hypothèse. après tout, c'est sa vie, elle doit mieux savoir. mais tu penches la tête, pour l'imaginer bleue. orange. violette. ça lui irait bien aussi. tout lui irait à cette belle.
« je crois que c'est surtout les paillettes. tu sais, c'est lorsque qu'on ne te regarde pas que tu brilles encore plus fort. que tu aveugles. et quand on te voit, t'es simplement pure. »
tu lèves la tête vers le ciel, en te demandant ce que tu reflètes.
« est-ce que je suis couleur ? »

Spoiler:

Je brille elle dit. Mais voilà je suis perdu maintenant dans l'apparence que je peux porter. Une minute je suis une sirène aux milles écailles et l'instant d'après un astre descendu du ciel. Les réponses sont peut-être là une créature marine le jour et être luminant la nuit.Je lis tendrement son âme cherchant la couleur de cette enveloppe. Un beau bleu azur ou un jolie mauve . Enfin je dirais les deux. Elle étajt si jolie alors oui une couleur se collerait parfaitement à sa peau . Elle ne peut échapper à ce destin

Spoiler:

pour toi aucun doute, elle est une de ces douces étoiles que tu regardes depuis des années, pendant que ton corps est cloué au sol et que ton âme vole parmi les astres. c'est la même aura qui se dégage, le même apaisement et douleur singulière, la même éternité.
tu souris, doucement, calmement, pour ne pas briser l'instant avec trop de bonheur. au cas où.
« ça m'plait, mauve. j'aime bien. tu m'aimes toi, en mauve ? »
tu penses, doucement, tu réfléchis.
« et .. les paillettes roses, ça se marie avec quelles couleurs ? le mauve, ça va bien avec quoi ? »

Spoiler:

Cela m'amusait d'imaginer chaque étoile garnie d'une jolie couleur de l'arc-en-ciel. D'imaginer chaque petite comète dans un firmament coloré laissant derrière une parcelle de bonheur . Puis nous finirions sur la lune astfe blanchâtre epuré aux grand cratères. Oui mon imgination coulait à flot . Le rose va bien avec le mauve tu ne trouve pas ? Je trouvais que nos deux couleurs formaient un mélange parfait. Elle était cette terrienne à l'âme rassurante et moi l'étoile à l'âme déchiré. Voudrais-tu la recoudre ?

encore une fois, elle avait raison. on se marie. on va faire notre nuit de noces sur les étoiles pailletés et on va vivre heureuse. loin de la douleur. nos âmes se teinteront d'un mauve aux douces nuances rosées pleines de paillettes.
« si, je trouve aussi. »
il n'y a presque plus de fausses étoiles passant devant vos yeux, les rues sont désertes de terriens, seules sur terre, voyageant dans l'atmosphère.

Je n'osais imaginer une vie sans étoile. Les âmes qui n'osent pas poser leur yeux sur celles-ci en perd tout le sens de la vie.Toute la magie dans leur couleur dorée. Et le temps d'un soir même les terriens peuvent se garnir d'une couleur pour les rejoindre dans l'univers. Petite terrienne proche de moi le fait se fusionnant à mon être cosmique. Petite place dans ma lueur je tes offerte. Elle est d'un beau mauve maintenant elle brille plus que le rose qui flotte.«C'est dommage quand elles vont disparaître.»

un coup au cœur, lent mais poignant. t'oses pas imaginer qu'elles disparaissent. t'as pas envie, faut les sauver, toutes les sauver, mais tu peux pas. tu te souviens de cette conversation avec l'homme à bruit, de ta réponse qu'il lui a pas plu, de la sienne qui t'a pas plu. rosétoile elle sait peut-être.
« les étoiles, elles tombent ? elles se font mal ou font du bruit ? ou elles disparaissent, tout simplement ? en silence, d'un feu brûlant ? »

Si on se laisse perdre dans ce rêve , je crois bien qu'une fois les nuits décorées elles retombent mollement sur terre rejetées.Elles renaissent avec le temps laissant nos yeux toujours plus brillants. «Je crois qu'elle vienne mourir ici.» Les jolies anges qui se promènent sur les trottoirs , ces gens brillants qui nous envoutent ne sont peut-être qu'une pauvre étoile abandonnée.

encore une autre hypothèse, un peu plus proche de la tienne, toujours trop triste à ton goût. tu voudrais qu'elles soient éternité, toujours un peu plus brillante, sans aveuglée, mais juste assez pour guider qui y croit. mais les plus belles choses sont souvent celles éphémère, qui dure un instant ou milles vies, mais qui se terminent.
c'est une petite larme qui coule sur ta joue, lentement, en silence, et qui vient s'écraser au sol. tu espères que cela ne donnera pas naissance à un terrien de tristesse.

Je vois cette larme qui reluis contre l'obscurité qui vient s'écraser avec lourdeur. Dans une lueur elle m'envahie de cette mélancolie qui s'installe. J'ai peur que l'averse se déclenche. J'ai peur que ton petit corps frêle se vide de larmes et que je n'ai point assez de poussière pour les faire disparaître. Pour qu'elle ne soit qu'un simple souvenir mouillé sur ta joue. «Pourquoi pleure-tu ?» Ton éclat semble s'éteindre , non n'éteint pas ta lumière j'ai besoin de la tienne pour briller ce soir.

pour la vie. pour la mort. pour l'espoir. pour la perte. pour les couleurs. pour le noir.
« un peu pour tout. un peu pour rien. »
tu remarques son air un peu triste, tu l'as contaminé avec ta larme. tu culpabilises un peu. ne perds pas tes paillettes, ta poussière d'étoile et je brillerais toujours pour toi.
« tu trouves pas que c'est un peu magique les larmes ? »
c'est vrai, toi, t'as toujours trouvé que ça rapprochait les gens. il y a toujours eu quelqu'un pour essuyer ta joue.

Non les larmes sont sales petite Lova . Elle abîme ton visage si pure , ton aura s'éteind quand elles perlent au creux de tes iris. Elle te tâche d'une trace humide si faible et si fragile. Non elles sont horribles et sans pitié ,elles vous tordent la gorge laissant que des hoquets dans l'aire. Tu ne pourras plus danser , essuie les où mes paillettes ne seront plus qu'un simple souvenir accroché à ma peau. Reste violette comme une jolie fleur du printemps , reste ici belle terrienne , belle étoile d'un soir. Non moi je ne les aime pas. Ta couleur change quand tu pleure. Tu perds ce violet pour devenir un noir très sombre ou sans doute un bleu qui a perdu ces tonalités.

« oh. »
un souffle, à peine audible, une toute petite lettre, l'arrondi de tes lèvres qui l'enveloppe pour le faire sortir lentement.
juste un "oh".
parce que tu comprend ce que l'étoile te dit, et tu ressens presque la peine qui en ressort, elle a du trop en voir des larmes, elle sait de quoi elle cause la jolie. alors tu fais ressortir tes plus beaux accents, ceux violine d'amour, tu te pares de ton sourire habituel, les petites étoiles naissent à nouveau dans tes beaux yeux et tu rassures ta rosétoile.
« ta poussière restera intacte avec moi, je te le promet. »
promesse d'une nuit, avenir de la vie.

Enfin les larmes ne sont plus qu'un lourd souvenir , comme les monstres sous les lits , comme les fantômes dans la nuit Les brillants semblent revivre sur ma peau , couvrant une plus longue partie.Ils courent sans arrêt sur ma chaire ne laissant aucune parcelle sombre , aucune ombre .Ma main vient reprendre la sienne pour la couvrir aussi d'une magnifique poussière rosée. Tu deviendras une belle rose aussi. Il reste sans doute plus que quelque grain dans le sablier avant la fin de la voie lactée.