LET'S GET PARTY

Je voyais des visages tout les jours. Certain me restait en tête d'autre n'était qu'une simple brise dans mes pensées. Je ne serais dire ce que certain peuvent me procurer , mais voilà je me suis trouvé dans l'impasse depuis quelque temps. Mon coeur à prit un coup , oui lui si bien enfermé dans sa cage thoracique quelque chose c'est filé entre mes côtes. Et depuis ce temps je suis perdu dans le plus grand labyrinthe. Ce sentiment qui c'est enraciné dans cet organe il me fait peur , mais ces racines ne cessent de grandir s'étendant bientôt dans l'ensemble de mon épiderme. Le retour en arrière ne semble pas réel. «J'aimerais bien dire que oui si je savais ce que je cherchais. Je crois que j'ai simplement besoin de liberté.» Mon visage avait changé depuis quelque temps , oui il affichait une lueur que je ne connaissais point.

le besoin de liberté. ce serait un des plus beaux cadeaux que l'on puisse t'offrir. libérer ton coeur, libérer ton âme, de ses maux et de ses malaises. atterrir à banff n'a pas encore permis cela, mais bientôt, tu le sens. ta place est ici, du moins pour le moment. elle est comme toi zelda finalement, parfois vous ne comprenez pas ce qu'il se passe à l'intérieur, vous savez que quelque chose va mal et pourtant le mystère est comment réparer ce qui est déchiré. toi tu penses, qu'avec l'amour on peut tout raccommoder. même un coeur brisé, même une âme égarée. je crois qu'on recherche tous un peu ça, à notre façon

Spoiler:

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L'amour ? Non ce n'est qu'une chose qui fut pour moi rien que des plus banal. Je suis pris au détriment ne sachant plus la signification à mes yeux. Etait-ce vraiment un bonne chose pour moi ? Non , car voilà j'ai peur des réactions folle de ma tête. J'ai peur que cette belle cage doré ce transforme en des chaînes. J'ai peur de m'enfuir au profit que je ne peux rester cloitré. Mais à quoi bon ? Au profit de voler plus loin dans les cieux je laisserai mon coeur meurtris ? Voilà je ne dors plus . Et si elle regarderait bien mon visage elle le verrait. Ces cernes qui s'étendent de jour en jour.Non personne n'a le temps pour mes beau yeux.«Oui tu as raison.»

elle approuve. la discussion pourrait se terminer ainsi. et votre brève rencontre s'achèverait, au milieu des débris de verres et des effluves d'alcool. mais non, c'est pas toi ça, tu laisses pas quelqu'un comme ça. pourquoi tu fais pas la fête comme tout le monde? pourquoi t'es pas là, au milieu de la pièce, les bras en l'air, le sourire niais aux lèvres, les cheveux décoiffés et le t-shirt à moitié relevé. pourquoi tu bois pas, tu fumes pas, tu couches pas, là, maintenant, tout de suite, avec le premier venu. pourquoi demain t'auras pas la gueule de bois, t'auras pas des souvenirs en moins, un peu de vomi au coin de la bouche et les yeux qui collent et la voix cassée parce que t'auras trop crié. pourquoi t'arrives pas à t'amuser, pourquoi t'es pas comme tout le monde, dis? ça vaut pour toi aussi alix.

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Je ne me laisse pas aller , car je n'ai rien à oublié . Je n'ai pas la mémoire enflée par le passé. Oui je m'égare en voilà la raison pourquoi je suis prise entre ses murs. Mon coeur n'a pas besoin d'exploser sous l'alcool , non car en fait il bat déjà dans tout les sens , n'importe comment. Je pourrais passé la journée embrouillé dans la fumée de la nicotine , mais un verre ne fait brûler les muscles de ma gorge. «Parce que j'en ai pas besoin et de toute manière je pourrais te poser la même question.» Les crises de l'adolescence je les ai oubliées. Il ne sont que des âmes damnées , horrifiés. Leur cadavre tomberont sur le sol et personne ne viendra les ramasser , triste histoire certes la vérité et déjà toute tracée.

elle en a pas besoin. c'est ce qu'elle dit, c'est ce qu'elle affirme. elle paraît sûre d'elle, le genre de personne qui a vécu, qui porte une histoire sur le coeur, qui la trimballe comme un boulet accroché au pied. mais alors, qu'est-ce qu'elle fout là, cette fille aux cheveux roses, cette dénommée zelda, si elle n'a aucun chagrin à noyer dans l'alcool, aucun amour perdu à oublier et à remplacer, pourquoi elle est là? peut-être pour la même raison que toi. curiosité. j'suis juste là pour observer. j'voulais connaître la définition de soirée ici à banff. au moins la prochaine fois, je saurai à quoi m'attendre. et tu sauras aussi que tu n'y mettras plus les pieds. à moins qu'on t'y force, à moins que tu sois accompagnée. parce que, c'est définitivement pas ton monde, pas tes potes, pas tes jeux. la preuve, un type vient de vomir son repas à tes pieds.

J'ai toujours eu le cœur léger , je fonce et je ne regarde plus à voie déjà passer sur mes pas. Mon cœur pourrait produire une averse de larme , il pourrait se désintégrer au fond de ma poitrine je resterais toujours là à foncer contre le mur. L'adrénaline dans le sang , les palpitations je vis d'ivresse , de vertige. Je n'ai pas besoin d'une substance pour activé la machine , non mes pupilles ne se dilatent pas . La cigarette ma seule amie et ma seule drogue marqué à mes poumons pour l'éternité. Elle était là pour observer les détails , les corps dansant sous les lumières . Dans mon cas j'étais perdu dans les mêmes observation, dans les mêmes âmes en sueur. Tu compte rester longtemps ? Je commençais à suffoquer dans cette chaleur.

elle te demande si tu comptes rester encore longtemps. tout dépend, t'as envie de dire. des circonstances, de l'action, des gens, de la musique qui tourne et de la prochaine qui va arriver. de zelda aussi, si elle veut se tirer alors tu comptes la suivre. parce que t'as pas envie de rester seule parmi ces gens. tu te sens plus tellement en sécurité. t'sais très bien que, même contre un type ivre tu pourrais rien faire s'il veut t'chopper. genre c'est pas avec tes petits bras que tu pourrais le faire dégager. alors tu hausses les épaules. j'sais pas, j'm'en fous un peu en fait. ça signifie, où que t'ailles, je te suis. si tu veux rester, alors moi aussi. t'es pas compliquée, parfois, là, en l'occurrence. mais c'est vrai qu'il fait chaud. que ça pue. que y'a du bruit. que t'es gravement tentée de t'en aller.

Je n'en peux plus , je veux sentir l'aire frais sur ma peau de nouveau. L'odeur de l'alcool qui empeste mes narines commence à me monter le coeur. Je n'ose plus regarde les gens innocents qui partent les un après les autres avec leur conquête pour la nuit. Mon âme volatile me rappelle que ce genre de choses je me suis déjà donner. Ce cotée ce bat contre les cordes dont je les ligotées depuis quelque jour. Je ne sais plus si j'arriverai à le garder bien loin au fond de mon être , caché dans une cave. On dit que l'amour est beaucoup plus fort , mais est-il assez fort pour coller à ma peau. «D'accord alors viens !» Je me relève dans une fraction seconde lui tendant ma main. Vient on va respirer à nouveau.

elle t'invite, te tend la main, et tu la saisis au passage, la laissant te guider à travers l'appartement jusqu'au dehors. y'a tellement de gens qui bouchent le passage, dans chaque coin, chaque recoin, qu'il vous est difficile d'arriver jusqu'à la porte. à peine sortie, t'as déjà les poumons qui revivent, le coeur qui s'apaise et la nausée qui disparaît. vite, vous vous précipitez dans les escaliers, tu les dévales en courant jusqu'à l'air frais. une fois sorties, vous restez devant la porte de l'immeuble, où l'on entend toujours un bourdonnement sonore, les restes de musique qui s'évaporent dans la nuit. y'a ta tête qui bouge machinalement en rythme. qu'est-ce que tu veux faire maintenant ?

La liberté revient entre mes doigts. Mon corps soupire de bonheur et apprécie en extase l'aire frais qui se dépose sur ma peau.Il ne reste plus que la porte à franchir , une minuscule petite ouverture dans l'univers.Pourquoi devrions nous planifier l'avenir ? Pourquoi devrions-nous se poser des questions qui de toute façon seront sans réponse. Laisse tes songes de cotée et envolons nous dans la nuit pour quelque heure.«Je ne sais , mais vient.» Je pousse la porte laissant le vent me frapper de plein au fouet dès le premier moment. Fraicheur enivrante je tiens encore sa main ne sachant pas où était la destination.

elle t'emmène, un peu plus loin, un peu plus dehors, sans but précis, sans destination en tête. vous êtes un peu seules, un peu perdues, pourtant unies, main dans la main. le vent qui emmêle vos cheveux. les siens roses, les tiens dorés. tu sais pas prendre d'initiative, t'es pas très douée dans ce domaine. tu préfères qu'on te guide, juste te laisser aller, par n'importe qui, n'importe quoi. le vent, la vie, le hasard, le destin, un panneau, une flèche, un interdit, une main qui se tend, un sourire, et puis si tu ne vois aucun signe qui te désigne la route à prendre, alors tu te poses là et t'attends. tu patientes jusqu'à que quelque chose arrive. c'est le cas là, t'attends que zelda te propose quelque chose, à faire, à dire, à ne pas faire ou à ne pas dire.

On n'a pas forcément besoin d'endroit précis et ma tête en a pas besoin. Non , car enfin mes neurones reviennent à leur état normal , elles se rééquilibre sur la balance. Après un si grand étouffement , quelque minute de trop , elles respirent enfin comme l'ensemble de mon corps qui se balade avec elle. Elle attend tout comme moi un endroit qui va se poser sur notre chemin. Un endroit pour parler , pour faire connaissance sans doute. Je ne sais pas comment faire , car je pourrais me balader pendant des heures sans rien faire , juste fumer et les écraser à leur fin de leur vie. Parfois je croise quelque âme je leur parle quelque seconde et puis je disparais dans la masse d'âmes. Enfin un parc se pointe au bout de nos pieds. L'herbe fait son entrée prêt de la route asphalté. Un banc sous un lampadaire. Je me pose là avec elle. «Ça te va ici ?»

y'a un banc un peu plus loin. éclairé par la lumière d'un lampadaire. cette lumière qui fait contraste avec l'obscurité qui vous poursuis, qui vous chasse, un peu, peut-être. vous vous fondez dans la nuit. nuit sans étoiles. c'est triste. oui, c'est bien, ici. c'est calme, aucun bruit. personne pour gueuler, pour faire semblant de chanter, pour remuer les fesses et s'agiter. personne pour vomir à tes pieds. tu regardes zelda, tu t'interroges sur sa vie, ce qu'elle a vécu et ce qu'elle va vivre encore. t'as de la famille ? tu demandes. pourquoi elle est là, pourquoi elle est seule -à part toi. pourquoi elle semble errer, peut-être fuir tu ne sais quoi.

La jeune femme aux cheveux dorées accepte l'endroit que je lui propose. Le silence guette l'ambiance ce que mes oreilles apprécient. Pas le moindre craquement chaque personne dort sur leur doux oreillers à cette heure. Elle se questionne sur moi. Je n'ai pas envie de lâcher un petit détail. Je n'ai pas envie qu'une information vienne dans ses mains. Je n'ai sans doute rien à cacher , enfin peut-être un peu , mais je ne parle jamais de moi.«J'ai une mère comme tout le monde , mais je n'ai pas de soeurs ni de frères.» Ma mère reste la personne la plus importante , une meilleure amie , tout ce que j'avais besoin. Au fond en venant ici je l'avais abandonné , mais elle savait que mes ailes avaient besoin d'air.«Et toi ? »

puisque la fille aux cheveux roses se fait imprécise, ne souhaite pas t'ouvrir les portes de son coeur -ce que tu comprends car, après tout, vous ne vous connaissez que depuis quelques heures- tu en fais de même, et tu te refermes. doucement, ton regard fuit. se perd dans l'ombre, fait des vagues dans l'obscurité. t'as les doigts qui gigotent, t'as l'allure nerveuse, les jambes qui bat un rythme que toi seul entend. c'est ton coeur qui bat. t'en fais trop, ouais, peut-être, t'aggraves ce qui n'est pas, mais t'es comme ça. t'inventes les choses, tu rends des détails trop importants, trop immenses pour faire demi tour en suite. zelda, elle n'a rien. et toi ? tu réponds quand même. une petite soeur, voilà c'est tout. un petit truc de moins de 5 kilos, une petite tête, des petits yeux bleus, des petites mains qui s'agitent comme des poings, des petits pieds dodus et plissés, et un sourire, un rire à en faire frémir n'importe quel être sur cet terre.

Ma famille a toujours été petite. J'ai vécu dans une maison modeste et dans des repas à deux et c'est ce qui m'importe le moins. Je ne sais pas si je dois être triste de ce fait. Ma mère n'a jamais été la personne qui plaisait aux regards du quartier ,mais au fond J'étais l'enfant aux plus beau sourires . Mes petits cheveux blonds brillaient sous le soleil et elle se battait jusqu'au bout pour entendre mes rires. Le regard de Alix c'est perdu dans l'horizon , sous les arbres à peine perceptible par leur branche qui veulent toucher le ciel. Tout comme moi elle se referme vu la mince réponse , vu le peu de paroles. Je me demande ce que c'est d'avoir une personne plus petite que nous qui à des traits ressemblants. Après sa réponse je m'égare aussi tentant de dessiner l'endroit qui s'éclaire par certain petit moment de lumière. Des bancs toujours vide ou une personne un peu plus loin qui c'est endormi . L'air est froide , elle joue avec mes cheveux roses et donne des frissons sur ma nuque.«Elle a quelle âge ?» Ma voix douce semble toujours sortie de nulle part dans ce silence.

tu réfléchis à sa question, et t'en sais rien. rien de précis du moins, parce que t'as arrêté de compter les jours depuis que t'es partie de chez toi, depuis que t'as quitté la france. t'as brûlé tous les calendriers, évité tous les objets qui pouvaient te remémorer quelle date il est. t'as perdu la notion du temps, t'as arrêté de te fier au soleil et à la lune, tu les as mélangés, les deux, de façon à ce que tu n'aies plus aucun repère. y'a que la neige qui commence à tomber, flocons par flocons, imperceptiblement. quelques jours, ou peut-être quelques semaines. mais pas encore un mois, je dirais. il fait froid, tu serres les dents.

Sa réponse me fait signe que sans doute elle ne veut plus se poser la question. Il est vrais que à Banff on perd rapidement la notion du temps. Je ne pourrais dire depuis combien de temps je suis là , mais une chose qui est sûr plus longtemps que bien d'autres. Je cherche à savoir toute les rues , tout les coins que mes yeux n'ont pas encore parcourus. Je pars tout les soirs à la recherche de nouveaux pas , de nouveaux chemins. Il m'arrive de retracer les même , mais cela est normal on s'attache à certain sentir , à certain mur , à certaine âme.«Ah d'accord je me demande ce que ça fait d'avoir une soeur ou un frère.»

qu'est-ce que ça fait d'avoir une soeur ou un frère, juste quelqu'un qui a le même père et la même mère ? quelqu'un qui partage ton sang, un peu de tes traits, un peu de ta vie. t'as pas de réponse, là, tout de suite, il te faudrait attendre des mois pour trouver quoi dire. ta petite soeur, tu ne la connais pas. t'es partie trop tôt, t'es partie avant, avant de pouvoir la bercer, avant de pouvoir lui raconter des histoires avant de s'endormir le soir. tu te sens lâche, de l'avoir abandonnée comme ça. tu te sens lâche, de ne pas pouvoir dire combien de jours elle a. tu te sens lâche de ne pas savoir quand tu la reverras. t'aurais bien aimé toi ?

J'étais une enfant solitaire. Je ne manquais pas d'imagination , mais je ne laissais pas forcément les autres rentrer à l'intérieur de ce monde. Je ne sais pas comment j'aurais réagis face à des êtres plus jeunes que moi. Si j'aurais su les protéger contre les autres mal aimé. Non je n'aurais pas su être là , car ne c'est pas par mille chemin que je dois passer pour dire que je n'étais tout simplement pas là physiquement. Entre toute mes sorties , mes rêves et ces départs sur les coups de tête , les monstres les auraient déjà tous dévorés.«Je ne sais pas , je me suis habitué au fait d'être une enfant unique » Les héros des jeux vidéos étaient mes amis et cela me suffisait , comme la présence de ma mère.

elle ne sait pas. elle est indécise, un peu comme toi. t'imagines que ça ne doit pas être facile de s'imaginer avec quelqu'un d'autre dans la famille si, toute sa vie, on a été habitué à être seul. même si ta petite soeur elle est née durant la dernière pluie, t'as du mal à te souvenir comment c'était avant, avant qu'on t'annonce que la famille s'agrandit, avant que le petit ventre devienne un gros ventre rond, avant les neufs mois passés et qu'on t'annonce son nom. tu l'as sur le bout des lèvres, mais tu veux pas le prononcer, ni à haute voix ni dans ta tête. t'as un souci avec les prénoms. t'as un copain ? t'as des copains ? tu changes de sujet. elle a pas de soeur ni de frère pour partager sa vie, mais peut-être qu'elle a des amis, ou un seul, pour supporter la solitude qu'elle trimbale comme un boulet au pied.

Les mots m'échappent , les phrases ne s'alignent plus , je suis devenue muette et je réfléchis un long moment. Un copain ? Oui quelqu'un c'est logé au fond de mon coeur , mais je ne peux même pas encore expliquer ce sentiment si apeurant qui s'attache à chacun de mes muscles . Il est là dans mes veines , dans mes neurones , dans mes nerfs . Et des amis ? Oui des personnes que j'ai abandonné avec lâcheté pour un en train pure et égoïste. De longs moment où nous étions juste nous trois , dans nos soirées étoilés oui au fond cela me manque , mais c'est trop dur à avouer.«Oui j'en avais avant , maintenant j'ai des connaissances ici et un copain je ne sais pas toi?» Mon cerveau refuse de se dévoiler en part entière alors je la laisse baigner dans des réponses imprécises et non complétées .

un moment s'écoule entre tes questions et la réponse de zelda. tu te demandes ce qu'il se passe sous ses cheveux roses, dans sa tête, à quoi elle pense, si elle se remémore des souvenirs qui font sourires ou de ceux qui font mal. elle ne sourit pas. ça doit donc être ceux qui heurtent. un sourire sur tes lèvres se dessine, qui se veut encourageant et sympathique, du genre, vas-y parle, lâche tout, toi et moi on est pareil. et là elle se lance, mais pas trop, toujours sur la réserve, elle titille ta curiosité et prolonge le mystère. elle en avait avant, elle te dit, mais maintenant c'est différent, c'est des connaissances et un copain qu'elle ne parvient pas à définir. ton copain, c'est quoi son nom? moi aussi j'ai rencontré des gens, plein, mais je ne sais pas encore ce qu'ils sont. y'en a un qui se détache du lot, quand je le vois c'est mon coeur qui parle. ça fait drôle de dire ça. mais tu te dis, si tu ne commences pas à te dévoiler alors elle ne le fera pas, tu fais le premier pas.

Elle veut tout savoir et sur la balance je penche du cotée encore à tout garder. Je le vois encore son nom qui heurte mon coeur. Son visage magnifique dont il ignore la plus grande beauté qui me soit donné. Cet attachement qui ce créer , je ne suis pas habitué . L'âme volatile je ne compte sur personne habituellement et je m'envole quand j'en ai besoin. Maintenant je suis un papillon dans une cage , mais une belle cage , toute dorée et fabriqué au métal avec amour. Puis un nouveau bond ce fait dans ma poitrine et son nom s'échappe tout seul de mes lèvres.«Cézanne...» Un couple , je ne crois pas que ce soit vraiment le cas pour le moment , mais tout ce que je sais c'est qu'on est lié.Peut-être qu'elle le connait , peut-être elle l'a croisé.

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