Au dirait des jolies petits cristaux qui brillent au soleil lorsque ces perles d'eau tombent sur mon visage. Lorsqu'elles se gambadent et envisage de s'enrouler dans mes cheveux et meurt au creux de mes lèvres.Ouais il pleut.

Vêtement trempés je suis un fantôme , une âme sans domicile. Là sur le banc je me suis laissé tombé , je me suis laissé prendre par la marée. Je vois une ombre là-bas qui oscille .Elle aussi elle se balade dans la verdure du jardin.

Que fais-tu toi petite silhouette ? Essaie-tu de te noyer comme j'essaie de le faire . Veux-tu te perdre sous ces cordes qui m'empêche de pouvoir te dessiner ? Non , car en fait je ne peux pas te voir , car tu es perdu , les perles t'ont envahies. Et voilà que mes doigts se tendent , ses minuscules petits membres touchent ton visage , parcourent tes traits . On aurait presque dit qu'ils les caressent. Aller prend ma main qu'on s'enfuie sous la pluie.

Je le sens qui viennent sur ma peau de poupée à mon tour et mes paupières se ferment. Deux corps qui semblent vouloir se liés. Deux corps qui semblent se chercher. Deux marionnettes qui cherchent à se débarrasser de leur file.De vrais pantins tu vois.«Oui et la pluie est douce n'est-ce pas ?» Je vois enfin son regard qui vogue dans l'atmosphère. Oublions nos mémoires , les larmes qui tombent de nos coeurs qui pourtant semble asséchés.

Mes cheveux s'envolent à travers ses doigts. Nos regards ne veulent plus se quitter. Peut-être sont-ils apeurés de se quitter maintenant qu'il se comprenne. Peut-être ont-ils peur de voir de revenir à la réalité. Je lui prend sa main qui me caresse je la relie .«Tu viens ?» As-tu envie de me suivre , de te perdre toi aussi ? De sentir ton corps se courber par la lourdeur de tes vêtements imbiber par l'eau. On s'enfuie , aller je veux partir.

Nos pas frénétiques laisse leur écho retentir à travers les fleurs , à travers la verdure , à travers nos coeurs , à travers l'amertume. Ne la lâche pas maintenant que j'ai l'impression que je me libère. Nous ferons peur aux gens qui nous verrons fuir.Ils ne comprendront jamais ce que nous sommes . Toi cher inconnu qui se noie doucement je n'en connais même pas ton nom. Ma course finit , ma quête s'arrête. Nous finissions sous un arbre qui nous cache à peine , vu la course folle des états limpides.Je te regarde , mon sourire renait. Qui es-tu?

Nos souffles qui s'entremêlent au dirait que tu veux me faire respirer à nouveau. Ma main hors de l'eau tu l'a attrapé.Tes lèvres m'hypnotise , je les touchent délicatement de mes doigts. Continue de m'aider , donne moi c qui permet de respirer sous cette marée qui nous englobe. Elles s'égarent encore sur tes joues garnies d'un rose , jumelle aux miennes. Je les connaitrai bientôt par coeur tout ses détails. Tout ces petites douceurs , tout ces trésors . Tu es magnifique tu sais. Dommage que ce n'est pas ton regard qui passe à travers mes prunelles.

Enfin , je respire. Enfin je sens mes poumons de nouveau en vie. Je sens mon sang palper contre ma peau. Il m'offre ses lèvres et je les laisse s'épouser aux miennes. Mes mains veulent l'accrocher , car en ce moment j'ai peur que toi , mon souffle , tu parte. Ne me laisse pas tomber maintenant que je sens mon coeur tambouriner dans ma cage thoracique. J'espère maintenant que tu n'es pas un fantôme prit dans mes hallucinations.

Elles se détachent et j'en sursaute presque lorsqu'on me retire mon oxygène. Ces petits bouts de chaire tremblent . Elles ne sont pas loin de l'une d'elle , nos deux bouches , au dirait presque qu'elles ont été formées pour être ensemble. On ne se parle point , j'ai peur de briser ce silence. J'ai besoin de savoir ton nom.«Comment t'appelle-tu ?» Au même moment je prend ta main. Reste avec moi , n'est pas peur.

Je ne veux pas que tu es peur , mais en fait c'est moi qui tremble comme une feuille. Je me sens fragile , à fleur de peau je suis livrée à toi , je suis une pauvre petite poupée de porcelaine. Cézanne ça sonne bien à mes oreilles , c'est beau , c'est magnifique.«Zelda» Le mystère s'envole peu à peu. Peut-être me prendra tu pour ta princesse prise sous l'averse. Puis je les regarde tes lèvres. Mon regard est insistant il dit tout. Embrasse moi à nouveau.

J'en ai des frissons. Ces chatouillements viennent dans ma nuque jusqu'à mes doigts. Une chaleur m'envahie. C'est presque comme si je venais de naitre à nouveau. Je te presse contre moi juste pour que tu sente que mon petit coeur s'affole. Ce petit organe que je croyais si froid , ce pauvre petit je le croyais glacé prêt à pleurer pour l'éternité. Serait-ce trop demander de ne pas m'abandonner ? Je crois qu'il est entre doigt ,mais tu ne le sais pas encore. Moi aussi j'ai envie de t'aimer.

Ma main contre ta poitrine à présent , je sens ton pouls à l'intérieur de mes muscles. Mais qu'est-ce que c'est d'être aimer ? Voilà une grande énigme qui sommeille dans mon esprit , mais pourtant je me laisse m'abandonner. Je m'abandonne dans tes yeux au sons doux de ton coeur qui s'affole. Et que va-t'il arriver quand le soleil reviendra ? Seras-tu encore là à unir tes lèvres contre les miennes ? Je prend ta main en mon tour pour la poser contre la mienne.«C'est étrange.» Comme si je ne pouvais pas comprendre cette unisson. Mon beau Cézanne.

Ta main contre ma poitrine , je vois tes joues devenir roses. Ne soit pas gêner que mon coeur crie. J'aplatis ton petit membre doucement avec le miens. Tu as le droit d'y toucher. Tu as le droit de me caresser. Découvre ma peau pour la réchauffer. Elle est si glacée comme mon âme qui essaie de se coudre à la tienne. Les magnifiques petits cristaux me semblent être maintenant des flocons. Mais en fait je brûle de l'intérieur. Même si en fait je m'enflamme lorsque tu me touche , lorsque tu m'effleure.«Tu ne vas pas t'en aller ?» Si la réponse est non laisse moi me noyer dorénavant . Laisse moi m'éteindre.