la nuit c'est là que tout s'agite. c'est là qu'elle revit. ses journées sont monotones, banales, routinières mais ses soirées illuminent sa vie. si elle ne pouvait vivre que la nuit, elle le ferait. elle a parfois songé à s'installer au nord de la norvège. dans cette partie du globe où le soleil s'est perdu en chemin. où la lune la cache. le soleil a rendez-vous avec la lune, mais la lune est la seule à s'être pointée. là-bas, elle aurait l'impression que toutes ces journées seraient des soirées. mais on raconte que les gens deviennent fous. qu'ils se tuent du fait de n'avoir plus vu le soleil depuis leur naissance. c'est ça qu'il l'a dissuadée. elle s'est installée récemment à BANFF car elle est persuadée que tout s'arrangera. quelle jeune fille naïve. on ne peut pas fuir ses problèmes. ils reviennent toujours vous hanter.
sa tête tourne déjà beaucoup, ses oreilles sifflent, ses jambes ne sont plus très stables. son corps entier est stone. elle a beaucoup bu. elle aime ça. elle aime être dépossédée de son corps, ou du moins, avoir l'impression de l'être. elle repose son verre sur la table. elle se dirige dehors. elle n'a aucune idée de la température qu'il fera une fois à l'extérieur. elle a laissé sa veste sur sa chaise. elle a seulement pris son sac. elle glisse sa main dans son sac pour attraper de quoi rouler un joint. elle est debout contre le façade du bar. elle le roule sans grande difficulté et l'allume en vitesse. voilà ce qui lui manquait à ce stade où son sang était envahi d'alcool. un peu d'herbe et là voilà soulagée, apaisée. chaque bouffée est divine.

Toi aussi, t'es un oiseau de nuit, c'est sous la lumière de la lune et des étoiles que tu te sens le mieux, mais tu n'as jamais vraiment compris pourquoi. P'être que t'es un peu un vampire sauf qu'au lieu de boire du sang tu préfères sentir l'alcool te brûler la gorge et te bousiller les poumons et le cerveau en fumant des joints bien gras. T'es arrivé ici depuis pas mal de temps déjà, mais tu n'as pas vraiment pris le temps de visiter les bars du coin alors ce soir c'est ce que tu comptes faire, te souler, fumer et avec un peu de chance tu ramèneras quelqu'un dans ton lit pour partager ton corps, tes frissons et tes envies. Tu passes de bar en bar, comme un papillon de nuit attiré par l'odeur de l'alcool. Quand tu arrives devant le Hoodoo Lounge, tu laisses tomber ta bouteille d'alcool vide et tu te traines vers l'entrée. Il n'y a pas grand monde, du moins pas dehors. Faut dire qu'il fait pas chaud dans ce bled merdique. T'observes un instant l'endroit et tu t'approches d'une silhouette adossée contre un mur. Tu cales ton joint entre tes lèvres et tu te plantes devant la fille, qui elle aussi, fume. « Tu peux me l'allumer, please. » T'es pas certain de dire ce qu'il faut, t'es pas certain qu'elle va te comprendre non plus. Ce n'est pas une question, ni un ordre mais t'espères bien qu'elle fasse ce que tu demandes, en plus ton briquet s'est envolé. T'as du te le faire voler par ce mec flippant avec qui t'a échangé deux ou trois mots quelques heures plus tôt. Alors en attendant tu restes planté devant elle, à essayer de deviner les traits de son visage dans la pénombre.

  

elle ne ressemble qu'à une ombre posée sur un mur. dans l'obscurité de la nuit, elle est à des kilomètres de la réalité. elle n'a aucune notion du temps, aucune sensation de froid qui lui bouffe le bout des doigts. tout ce dont elle a besoin c'est de fumer. son corps le lui demande. c'est clairement devenu une addiction. mais elle s'en fout. et puis de toute façon ça ne dérange personne. ses yeux sont rivés sur le banc en face d'elle. elle voit flou. elle ne se rend même pas compte que quelqu'un s'avance vers elle. elle continue de tirer sur son joint en laissant échapper sa fumée par ses lèvres légèrement ouvertes. il s'approche d'elle et se met même à lui parler. elle fait alors rouler ses yeux sur le corps du jeune homme. elle ne le voit pas net. et la nuit n'arrange pas grand chose « Tu peux me l'allumer, please. » elle ne pense même pas à sortir son briquet. il a le joint dans sa bouche, elle a le sien sur le bord des lèvres. elle s'approche de lui, colle son joint sur le sien et prend une grande taffe afin d'allumer le joint de l'inconnu. seulement une dizaine de centimètres séparent leur bouche. elle se retire ensuite et lui sourit. elle ne dit rien mais lui sourit, c'est tout.

Elle s'approche et colle sont joint contre le tien pour l'allumer. Tu souris en coin. Tu profites pour essayer de voir les traits de son visage, t'aperçois surtout ses yeux vitreux. Elle semble perdue, brisée, surtout brisée. « Merci. » Tu ne dis rien de plus, tu n'en as pas envie de toute façon. Tu t'adosses au mur, à côté d'elle. Vous voilà, deux fumeurs, deux âmes à la recherche d'un peu de bonheur, d'un peu d'amour. Tu tires sur ton joint, la drogue te donne des ailes et ça te fait quitter ce monde de fou pour quelques heures. Le silence de la nuit t'envahit et tu te laisses transporter, tu fermes les yeux, tu savoures cet instant où t'a l'impression que ton esprit s'enfuit loin, dans d'autres pays, à travers d'autres horizons. Ton cœur est mélancolique, décidément Banff ne te va pas. Depuis que tu es ici, tu ressasses sans cesse ton passé, tu te morfonds seul dans ton appartement avec ta bouteille d'alcool. Tu soupires, tu rouvres les yeux. La nuit est encore là, t'est encore devant ce bar miteux, avec cette fille qui a l'air aussi perdu que toi. Tu tires une dernière fois sur ton joint avant de le jeter au sol. Puis tu te tournes vers l'inconnue pour lui faire face de nouveau.« Tu m'accompagnes ? » Si tu dois rentrer dans le bâtiment pour boire, autant ne pas le faire tout seul, a moins qu'elle ne décide de t'amener ailleurs, dans un endroit plus calme.

  

il la remercie. il lui dit merci. ça la fait sourire. elle hoche simplement la tête. et il vint se poser à côté d'elle. tels deux âmes paumées, ils tirent et tirent sur leur joint. ils ont cette passion en commun. elle a la vague impression qu'il lui ressemble. il a besoin de vert entre ses doigts, au bord des lèvres, dans sa tête, et à l'intérieur de ses poumons. ça devient presque vital. ils ne se disent rien. elle aime assez bien ce silence. elle expire doucement la fumée de ses poumons. elle continue de fumer jusqu'à ce que son joint lui brûle les doigts. d'un claquement de doigt, elle le lance au loin. ils s'imitent. puis il la regarde. « Tu m'accompagnes ? ». elle lui sourit et lui tend sa main. « suis-moi plutôt » elle avait remarqué un coin de verdure en marchant vers le bar. elle voudrait y retourner. accompagnée. elle marche alors avec lui. bêtement ils ont leur mains collées ensemble. liées. il ne suffit que de quelques mètre pour arriver sur l'herbe. et puis c'est calme. il n'y a personne. elle le lâche alors - doucement - et s'allonge sur l'herbe. les yeux au ciel, elle voit une multitude d'étoiles briller.

Cette fille est magnifique. Magnifique car elle te ressemble, du moins c'est ce que tu penses en la regardant là. « suis-moi plutôt » Elle sourit et te tend sa main. Tu souris, toi aussi, et tu glisses ta main dans la sienne et puis elle t'entraine un peu plus loin, au calme. Tu pourrais la suivre, peux importe où elle t'emmène, tant que tu tiens sa main, tout te convient. Le silence s'installe entre vous deux, c'est un beau silence, un vrai silence. Elle s'allonge sur l'herbe humide et tu la rejoins. À côté d'elle, tes yeux se perdent dans le ciel, parmi les étoiles qui brillent leur amour. Ce soir, tu es juste fatigué. Fatigué de chercher à être heureux, fatigué d'être ce que tu es, fatigué d'être fatigué, tout simplement. T'effleures sa main du bout des doigts, t'as besoin de sentir cette chaleur, de la partager un peu.

  (clique clique   )

elle sent son coeur qui s'accélère quand il effleure sa main. elle ressent de la chaleur dans tout son corps. l'herbe est mouillée. il la réchauffe. elle tourne alors sa tête vers lui. elle ne peut s'empêcher de le regarder. il est beau. et dans le silence le plus complet, elle lui sourit. c'est tout. ce sourire veut tout dire. c'est un sourire sincère. un sourire qui montre à quel point elle es bien près de lui. c'est un peu son sauveur. celui qui lui a permis de donner un sens à sa nuit. sans lui, elle serait retournée dans ce bar. l'alcool lui aurait retourner davantage le cerveau. elle aurait été accostée par n'importe qui et aurait passé sa nuit dans un hôtel miteux avec un inconnu. c'est souvent comme ça ses fins de soirée. alors que là, elle est heureuse. cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas rencontré quelqu'un comme lui. il est doux. il est aussi tragique qu'elle. ils vont bien ensemble. c'est la combinaison parfaite pour cette soirée.

Elle te regarde, tu la regardes. Elle te sourit, alors, toi aussi tu lui souris. Un vrai sourire, qui brille comme le soleil. Ta vie elle est un peu comme un train. Des fois tu le rates, des fois ce n'est pas le tien et une fois que t'es dedans il ne va pas assez vite ou au contraire et tu ne contrôles plus rien. Et si tu continues comme ça, le train c'est sur toi qu'il va passer. Tes doigts s'entrelacent entres les siens. La c'est mieux, tu te sens moins seul pour quelques secondes au moins. Tu la regardes encore, tu ne détaches plus tes yeux des siens. Ses yeux à elle sont tristes, tristes comme un jour de pluie. Tu serres un peu plus sa main. Ça va aller promis, le soleil va revenir. Tu sera son remède, le remède aux jours de pluies. Et elle, elle sera le tien. Peut-être.

   

en fait elle se sent bien avec lui. elle est apaisée. voilà ce qu'elle recherchait. c'est grâce à l'alcool qu'elle avait dans le sang qu'elle s'est permis de l'attirer ici. elle a eu l'audace de faire le - vrai - premier pas. et elle en est fière. elle ne regrette pas. ses doigts s'entrelacent avec les siens. et il sourit lui aussi. ils ne se quittent pas du regard. même les étoiles ne les intéressent plus. elle est captivée par son regard. il est magnifique. il est porteur d'espoir. « mj » lui dit-elle. elle ne donnera pas son vrai prénom. elle ne le donne jamais. à personne. mj c'est le surnom qu'on lui a donné il y a des années déjà. elle attend qu'il lui donne le sien. s'il le fait, ça voudra tout dire. ça prouvera qu'il lui fait confiance. et puis ça les rapprochera. car au fond c'est ça qu'elle veut. elle cherche une bouée à laquelle elle peut s'accrocher pour ne pas se laisser dériver. c'est tout. juste une bouée.

Toi aussi tu es bien là, avec elle. Ca fait bien longtemps que tu n'as pas éprouver un tel sentiment de plénitude. Le cannabis et l'alcool t'aident un peu c'est certain mais tu sais aussi que c'est aussi grâce à elle. « mj » Sa voix éclaire tes songes, aussi brève soit-elle. Ce n'est pas son vrai prénom t'en es certain. Ce n'est pas grave car à présent tu sais comment la nommer et ça, c'est le plus important.« Enzo, ravi de te rencontrer. » Ta voix s'accompagne d'un sourire. C'est simple comme conversation et efficace. Tu ne perds pas de temps à te forcer à parler, tu lui dis juste ce que tu as envie de lui faire savoir et pareil pour elle. Tes yeux se promènent sur son visage, tu explores ses traits parfaitement dessinés. La voilà, la plus belle des étoiles.

    

« Enzo, ravi de te rencontrer. » enzo enzo enzo. c'est beau ça enzo. c'est court, c'est percutant et ça sonne bien. elle continue à lui sourire parce qu'elle ne peut pas rester insensible à son regard inquisiteur. elle a l'impression qu'il la regarde comme s'il voulait se rappelait de la forme exacte de son visage. et puis elle lui la lâche sa main pour la plonger dans son sac. elle a de nouveau envie de fumer. mais cette fois-ci, il n'y aura qu'un joint. pas deux. seulement un. un seul qu'ils se passeront comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse à leurs yeux. elle l'allume une fois roulé et repose son regard sur enzo. elle chasse la fumée en direction d'enzo mais d'une façon très douce. puis elle place dans sa bouche le joint du mauvais côté après lui avoir dis « laisse moi te faire quelque chose... » elle s'approche alors de lui et au lieu de mettre une quelconque distance entre leur bouche, elles collent ses lèvres aux siennes puis souffle intensément sur le joint. et veut le faire planer. et qu'il l'emmène avec lui.  

Tu t'appuies sur tes coudes de façon à mieux la regarder. Tes yeux ne la quittent pas une seconde, même quand elle fouille dans son sac et roule un joint. Un seul joint pour deux âmes perdues. Tu souris. Elle se rapproche de toi et ton corps ne peut s'empêcher de frissonner. Lorsque tu la vois retourner le joint dans sa bouche tu comprends ce qu'elle cherche à faire alors tu ne dis rien. « laisse moi te faire quelque chose... » Elle vient coller ses lèvres contre les tiennes et toi, tu fermes les yeux. Tu profites tout en aspirant la fumée qui te monte droit au cerveau. Tu te laisses alors retomber sur le dos pendant un instant t'as des étoiles pleines la tête. Quand tu re ouvres les yeux tu la regardes et tu lui prends le joint des mains, un sourire en coin. Tu tires deux ou trois fois dessus. « À ton tour maintenant. » Tu cales le joint à l'envers dans ta bouche et tu la regardes. Approche, à ton tour de rejoindre les étoiles.

     

et puis elle est bien avec lui. c'est tout ce qu'elle demande. trouver quelqu'un avec qui passer un moment. surement éphémère. mais magique.
quand elle colle ses lèvres aux siennes elle sent un léger frisson. c'est ça qu'elle aime. le contact de deux corps sans aucune ambiguité, sans que personne ne se pose de questions. ça a l'air si simple. et puis elle ne veut plus s'arrêter de souffler sur le joint. elle voudrait que ses lèvres restent coller aux siennes pour l'éternité. mais elle se retire. elle n'avait plus de souffle. elle voit bien que ça lui fait de l'effet. elle en est presque fière. un sourire orne ses lèvres quand elle le voit se mettre en arrière pour laisser agir les effets de la drogue.
et c'est à son tour à présent. elle est toujours de profil, ses yeux perdus dans les siens. elle se rapproche de lui et colle à nouveau ses lèvres contre les siennes. god que c'est bon. elle ne peut s'empêcher de fermer les yeux. tout monte très vite au cerveau. elle se retire quand il n'a plus de souffle et dégage toute la fumée en se laissant elle aussi tomber contre l'herbe. ses yeux sont totalement dilatés. les étoiles au-dessus de sa tête paraissent plus épaisses, plus brillantes. « je suis bien là, avec toi... » peut-être qu'elle n'aurait pas du dire avec toi. mais après tout elle sait très bien que sans lui elle n'aurait pas vécu un moment pareil..  

Tu souffles encore et encore, jusqu'à que tes poumons se vident totalement. Mj se détache de toi et s'allonge sur le sol. Toi tu retires le joint de ta bouche avant que la braise ne te brûle la langue et tu le jettes, car de toute façon, il n'y a plus rien à fumer dessus. Tu la regardes, son visage est si doux, presque enfantin. Et pourtant elle a quelque chose dans le regard, quelque chose de dur, comme une flamme qui jamais ne s'éteind. « je suis bien là, avec toi... » Elle te ressemble tellement que tu ne peux pas t'empêcher de revenir pret d'elle. Encore une fois tu glisses tes doigts entre les siens et tu fixes les étoiles, là haut qui brillent encore et toujours. Elles brillent d'amour ou de tristesse tu ne sais pas, mais c'est beau. « Moi aussi. » T'es sincère. T'es vraiment bien là. Tu savoures ce moment car après tout, tu ne sais pas de quoi demain sera fait.

on est trop connectés   
     

leurs doigts se touchent à nouveau. on dirait deux enfants dans la cour de récréation qui se donnent la main pour jouer. ils sont heureux ensemble et c'est tout ce qui compte. elle lui caresse la paume de sa main et se rend compte à quel point sa peau est douce.
« Moi aussi. »
c'est beau. c'est tout ce qu'elle avait envie d'entendre. elle y croit. ou en tout cas elle a envie d'y croire. elle plane avec lui. elle est ailleurs et quand elle redescendra sur terre, il ne sera surement plus là. c'est ce qui lui arrive tout le temps. tout est de courte durée avec elle. elle n'a jamais compris pourquoi. elle n'a jamais su si c'était de sa faute.
puis elle décide de se rapprocher encore plus de lui. elle détache sa main puis lui prend doucement son bras gauche. elle se faufile en dessous et pose sa tête sur son torse. elle tient alors sa main qui n'est pas loin de son coeur. là, elle se sent encore mieux. elle est près de lui et voudrait rester comme ça pendant une éternité. seulement. 

Le silence s'empare de vous deux, un beau silence que tu savoures avec plaisir. C'est bien, au moins elle ne parle pas pour rien dire comme certaines personnes. Tes yeux se perdent encore dans les étoiles. Faut le dire, tu planes totalement et c'est très bien comme ça. Ça t'aide à tenir le coup, à rester zen et à maitriser tes coups de sang. Certes tu passes souvent pour le camé du coin mais peux importe ce que les gens pensent. L'important, c'est toi et toi seul. Personne ne peut te barrer la route, tu fais ce que tu veux. Tu es libre, tout simplement. Mj se rapproche, elle pose sa tête sur ton torse et tu poses tes yeux sur elle. Tu l'aimes bien, vraiment. Tu ne la connais que depuis quelques minutes mais tu sais déjà qu'elle va faire partie de ta vie. Du moins jusqu'à ce que tu disparaisses, jusqu'à que ton cœur décide qu'il est temps de redevenir solitaire. Tu la serres un peu plus contre toi et tes doigts s'amusent avec ses cheveux bruns. T'aimerais lui poser des questions, apprendre à la connaitre mais tu n'oses pas, tu n'oses pas briser ce beau silence entre vous deux.

     

c'était beau tout ça. les étoiles avaient allumé leur coeur. elles avaient illuminé leur visage. mj regardait enzo. il était beau. elle n'avait qu'à lever ses yeux pour le faire sourire. ils étaient bien là. oui. vraiment bien. ses doigts se perdaient dans ses cheveux et elle se sentais en sécurité. dans une sorte de jardin secret où seulement eux deux pouvaient pénétrer. ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre. pour s'écouter. et pour faire connaissance. un simple regard suffisait. elle sentait son coeur battre au rythme du sien. elle continue à lever les yeux vers lui, juste pour voir s'il est toujours là et pour se convaincre que tout cela est réel. puis elle lève trop haut sa tête et son visage se retrouve près du sien. ses lèvres sont bien trop près des siennes. elle sent son souffle s'étaler contre son visage. et elle ne peut s'empêcher de coller ses lèvres aux siennes. c'est pas de sa faute, elles l'attiraient, elles étaient aimants.