J'ai posté une annonce pour trouver un lieu où dormir. Et, je dois dire qu'on m'a répondu assez rapidement. En fait, je ne m'y attendais pas, mais c'est Harrison, le type du restaurant de spaghettis qui m'a proposé de pioncer chez lui. Il m'a aussi fait des avances, mais là-dessus, je vais fermer les yeux. J'coucherai pas avec un homme. Pas même pour avoir un toit. Merde, j'ai pas envie de me faire défoncer le cul. Ça doit faire carrément mal. Puis, bon, je préfère quand c'est creux devant. Alors, tout en continuant de lui envoyer des messages salaces, sur le ton de la rigolade, j'essaie de trouver sa fichue avenue Banff, là. Heureusement que j'ai le GPS sur mon iPhone. Au bout d'un quart d'heure, je parviens enfin à taper l'adresse. Oh ça va, je ne suis plus très loin en fait. Quelques minutes de marche. Et elles passent assez rapidement, je dois dire, puisque j'arrive au numéro sept bien plus tôt que prévu. Il est marrant lui, mais c'est quoi son nom de famille, au juste ? Je lui passe un coup de fil, vite fait, et il descend aussitôt pour m'ouvrir. "J'supportais plus l'auberge, merci Charlie."

Ça faisait peu de temps qu'on habitait là avec Sookie. Faut dire qu'elle n'était pas franchement facile à vivre non plus, mais vu que j'étais pas réputé pour l'être également, ça n'posait pas tant de problème que ça au final. Et puis elle avait sa chambre, j'avais la mienne, et même si elle se ramenait de temps à autres, j'arrivais quand même à gérer ma vie privée, ce qui était tout de même plutôt important à mes yeux. J'avais beau être quelqu'un de plutôt ouvert, il y avait toujours pas mal de choses que je préférais garder pour moi. J'étais posé sur mon lit d'ailleurs, à gratter ma guitare, après avoir abandonné mon téléphone dans un coin. J'avais proposé à Travis de venir passer la nuit chez moi, après avoir repéré son annonce en ligne. Bon, évidemment, j'avais bien conscience qu'il n'allait rien se passer, et il devait bien se douter que toutes mes paroles n'étaient que plaisanteries. La sonnette raisonne, et je descends ainsi les escaliers de ma mezzanine pour rejoindre la porte. « Pas d'problème, j'pouvais pas laisser un blond dormir un peu n'importe où, faut qu'on se soutienne. » un léger rire s'échappe de mes lèvres alors que je le débarrasse de son sac, le posant sur l'un des canapés. « Ma coloc' est pas rentrée. J'ai vu qu'elle avait embarqué son string préféré, donc j'suppose qu'elle a une grande soirée de prévue. » ou un plan avec un gars qu'elle avait en vue depuis pas mal de temps. Ça m'étonnerait pas, tenez. Du moment qu'elle ne ramenait pas des saloperies par ici. « Donc hm... là c'est le salon et cuisine, là bas t'as la salle de bain, et on dormira en haut. » que je dis en désignant les escaliers menant à ma chambre.

Sa réflexion sur ma chevelure m'amène tout de suite à porter ma main sur cette dernière, puis je souris. C'est vrai qu'on est aussi blond l'un que l'autre. J'suis sûr qu'on pourrait même nous prendre pour des frères. "T'imagines, j'aurais pu me faire violer." Hé, attendez, je reste quand même un beau garçon, c'est indéniable. Sinon, je n'aurais pas ce pouvoir de séduction certain. Il me débarrasse assez vite. Finalement, il est assez cool. Quand il évoque sa colocataire, je me surprends à rire. "Ça fait longtemps que vous vivez ensemble ?" S'il sait à quoi ressemble son string fétiche, c'est qu'ils doivent être plutôt intimes, en tout cas. A moins que ce ne soit vraiment un gros pervers et dans ce cas, je risquerais vraiment de me retrouver avec de la vaseline dans les fesses. Aussi, je ne prends pas la peine de demander si elle est au courant de ma présence, ici. Faut dire que je m'en fiche un peu. C'est Charlie qui m'a invité, pas elle. Au pire des cas, j'pourrais toujours trouver un arrangement si elle est mignonne. Enfin, je balaye l'endroit du regard. Ils sont plutôt bien installés. Puis, quand il désigne la chambre, je me mets instinctivement à monter les escaliers. "On va être à combien dedans ?" C'est juste une question comme ça, ça ne me fait pas peur d'être collé à d'autres dans une petite pièce.

Je ne savais pas réellement pourquoi j'avais souhaité l'invité chez moi. Oh il me plaisait, c'était indéniable, mais j'étais loin d'être du genre à courir après qui que ce soit. Probablement parce que j'avais plutôt l'habitude que l'on me courre après, hm. Je crois que j'avais juste apprécié sa compagnie, oui, et qu'il me semblait normal de venir en aide à une personne que je connaissais un minimum. Après tout, j'aimais bien aller dormir chez des inconnus sans leur demander la permission, alors je pouvais bien retourner la faveur, non ? L'autre s'imagine qu'il aurait pu être violé, un léger rire s'échappe alors de mes lèvres. « A ce point ? Cela dit t'as qu'à être plus laid, j'ai toujours dit que si t'es beau mais fauché, c'est qu'il va t'arriver les pires merdes possibles. » Les gens s'en prennent aux beaux, c'est bien connu. Tous des jaloux. Je lâche un léger soupir en posant son sac au sol. « Environ une petite semaine, peut-être un peu plus. » J'avais pas franchement la notion du temps, il fallait bien l'avouer. Mais bon, ça se passait plutôt bien jusqu'ici entre elle et moi et c'était tout ce qu'il m'importait au final. Je lui montrais alors les différentes pièces du studio, alors qu'il grimpait instinctivement les marches pour se rendre dans ma chambre. « Deux, techniquement. Elle est grande, mais c'pas la folie non plus, hm. » j'attrape à nouveau son sac pour le placer sur mon épaule, le suivant de près. Ma chambre était toujours impeccablement rangée, ce qui pouvait d'ailleurs en surprendre plus d'un. Chaque objet y trouvait sa place, que ce soit le bureau, l'armoire, ou la collection de petites voitures. Le grand lit quant à lui, trônait en plein milieu de celle ci, alors qu'un magnifique tableau représentant Londres était suspendu au dessus. « Voilà mon antre. » repris-je en un léger sourire, alors que je me débarrassais à nouveau de son sac. Promis, je n'y toucherai plus. « T'as pas encore eu le temps de trouver un toit ? T'es en ville depuis combien de temps ? » Je n'étais pas là depuis des semaines, mais assez pour connaitre les environs. Prenant place sur le matelas, mes yeux océans rencontraient les siens.

Je n'ai eu aucun mal à accepter l'invitation de Charlie. Faut dire que quand on est dans le besoin, comme moi, on ne réfléchit pas bien longtemps avant de prendre ce genre de décisions. Je n'ai jamais connu le luxe des grands hôtels, mais cette auberge, c'était un supplice. Insupportable. Et, inconfortable. Alors, le Harrison, là, il est tombé à pic. "C'est vrai que je suis pas mal, merci Charlie." C'est tout ce que je rétorque. Pas la peine d'ajouter qu'en plus de cela, je suis également fauché et que donc, j'entre dans sa catégorie des malchanceux. Il me parle de sa coloc, de son string fétiche, du fait qu'elle soit allée je-ne-sais-où. Intéressant. Ils ont l'air proches. "Une semaine et tu connais déjà son sous-vêtement préféré. Bien joué. Tu te l'es tapée ou t'es juste branché mecs ?" Et, alors qu'on a vite fait de faire le tour du studio, il me désigne sa chambre. Je grimpe les escaliers assez rapidement, curieux de savoir combien on sera à pioncer là-dedans. Deux, apparemment. Lui et moi. Ça me va. J'ai squatté chez un pote pendant environ cinq mois sans payer aucun loyer. En me montrant un minimum intelligent, je pourrais même tenir un peu plus par ici. "Ah, c'est cool. Tu sais, j'avais jamais vu une chambre de mec aussi bien rangée avant aujourd'hui." Par ailleurs, je constate qu'il a trimballé mon sac partout avec lui. C'est sympathique de sa part, je n'en aurais pas fait autant pour lui. "A vrai dire, je suis arrivé le jour où tu m'as rencontré, dans le truc de spaghettis, là. T'es la première personne avec qui j'ai eu une, hm, conversation." Si on peut appeler ça comme ça, oui.

C'était chelou qu'il m'appelle tout le temps Charlie, mais bon, je m'y faisais. De toute façon, j'avais l'habitude de mentir sur mon identité, alors il pouvait bien m'appeler comme il voulait, j'm'en foutais un peu. De toute façon, c'est pas comme si c'était réellement important non plus, hm. L'autre se lance des fleurs, alors qu'un sourire rempli d'ironie s'esquisse sur mon minois. « Pas autant qu'moi. » et je le pensais. Il avait beau être plutôt pas mal, je restais tout de même bien plus canon que lui. Y'avait qu'à me regarder, après tout. Je lui raconte que Sookie et moi sommes là depuis une petite semaine maintenant, et il s'étonne que je connaisse déjà sa lingerie. « C'est pas parce que j'te trouve canon que je m'intéresse pas aux femmes, hm. J'ai pas franchement peur de l'inconnu voilà tout. » On grimpe les marches, et après être arrivé dans ma chambre, Travis complimente le rangement. J'ai toujours été quelqu'un de plutôt ordonné, ouais, j'crois que le bordel, c'est pas trop mon truc, et ce même si ma vie en elle même était un réel chaos ambulant. J'étais donc la première personne qu'il avait rencontré, ce qui avait tendance à me faire sourire. « T'es tombé sur le meilleur dès ton arrivée, quoi, t'as du bol. » Ouais, il pouvait franchement pas mieux tomber. M'enfin, ça n'était que mon avis après tout. « T'as jamais, jamais embrassé un gars alors ? »

Je me vante, je me vante. Oui, et alors ? Je ne suis pas moche, je le sais. Je n'suis peut-être pas le plus beau du monde, non plus. Je m'en suis mangé des râteaux, certes, mais je ne mettrais pas ça sur le compte du physique. Je suis trop rentre dedans, en fait. Je n'ai pas le temps de séduire, de charmer. On succombe ou on ne succombe pas à mon charme, et c'est tout. Je ne vais pas faire la cour à quelqu'un que je virerai de mon lit, le lendemain matin. Enfin, là, en l'occurrence, je n'ai plus de lit. Je laisse Harrison vivre dans le mensonge. S'il veut croire qu'il est plus beau que moi, alors soit. Puis, j'en profite pour lui demander indirectement son orientation sexuelle. Et, surtout, je veux savoir s'il s'est tapé sa coloc, ce qui me permettrait de savoir si elle est bonne, quoi. "Ouais, enfin, pour le coup, tu n'dois plus connaître l'inconnu, toi." Ben, oui, s'il a déjà tout essayé. On arrive dans la chambre, je suis agréablement surpris. C'est propre, bien rangé. J'suis tombé sur une vraie Conchita, faut croire. Puis, Monsieur est modeste. Il ne s'en vante pas quand je le complimente, implicitement, sur l'état de son antre. Quoique.. Modeste n'est peut-être pas le bon terme. Apparemment, je suis tombé sur le meilleur, à mon arrivée. "J'aurais préféré une blonde aux gros seins, mais t'étais pas mal en première rencontre, c'est vrai." Il me pose alors une question à laquelle je ne m'attendais pas et je reste muet quelques secondes. "Ben, c'est-à-dire.. ce n'est pas contre toi, hein.. mais, chez moi un mec qui en embrasse un autre, c'est juste une petite tafiole." J'suis pas homophobe, sinon je ne serai pas là avec lui, dans une chambre. Seulement, je ne mettrais jamais ma virilité en jeu. J'aime les poitrines généreuses et les hanches développées. On ne peut pas m'en vouloir pour ça, quand même..

Il était certain qu'il avait conscience qu'il était loin d'être repoussant. Cela dit, lorsque j'évoquais mon physique, je le faisais toujours plu ou moins avec auto-dérision. Je savais que je n'étais pas le gars le plus beau de la terre, ou que je n'avais pas trente six milles femmes qui m'attendaient tous les jours au pied de mon lit. Je jouais avec les apparences, mais la vérité était que j'étais un gars comme tous les autres. Je lui fais part du fait que je n'ai jamais franchement eu peur de l'inconnu, et qu'à mes yeux, être un homme ou une femme n'a jamais été d'une grande importance, ce à quoi il me répond que je ne dois du coup plus franchement connaitre "l'inconnu". Une bonne façon de jouer sur les mots. « Alors que toi au contraire... » que je réplique en un léger sourire. Lui au contraire, il avait encore tout à découvrir. Mais je n'étais pas franchement certain qu'il le souhaitait. Certaines personnes se convainquaient qu'être un homme ou une femme changeait totalement la donne, et peut-être faisait-il partie de ce lot là. Prenant place sur mon lit, je m'asseyais en tailleur, passant une main dans mes cheveux dorés. Il aurait préféré une blonde aux gros seins, pourquoi est ce que je ne suis pas étonné ? « Et c'est dit avec une telle classe. » que j'ajoute en un léger rire. Je n'avais rien d'une femme, oh ça non, si ce n'est peut-être le fait d'être une fée du logis. L'autre me fait part de son ressentiment envers les rapports hommes à hommes, et je dois bien avouer que sa vision me laisse sceptique. « Parce que j'ai l'air d'une tafiole d'après toi ? » autant qu'il me le dise clairement, hm. Jamais personne ne m'avait qualifié de la sorte, mais après tout, il fallait bien une première à tout.

Ouais, clairement, il a raison. Moi, j'ai peur de l'inconnu. Étrange pour quelqu'un qui a tout plaqué pour parcourir de nouveaux paysages, découvrir de nouveaux horizons. Mais, c'est comme ça. J'ai aussi peur de tenter quelque chose avec un homme que d'm'engager sérieusement avec une femme. J'suis pas fait pour ces choses là, moi. J'réponds à son sourire tout en étant convaincu que de toute façon, je n'franchirai jamais cette barrière là. Poser mes lèvres sur celles d'un homme n'entre pas dans la liste des choses que j'aimerais accomplir avant d'mourir. J'le vois prendre place sur son lit, prenant à la rigolade ce que j'balance sur notre première rencontre, puis je viens m'installer près de lui quand on aborde un sujet plus.. délicat. "Absolument pas, à vrai dire." J'le fixe quelques instants, puis j'renchéris: "En fait, pour te dire la vérité, j'pensais que.. les mecs comme toi étaient assez efféminés." Un beau stéréotype, je l'sais, mais faut dire que c'est c'qu'on m'a toujours mis dans la tête. "J'ai grandis avec des types qui tabassaient les garçons qui n'aimaient pas les femmes. J'ai jamais approuvé ça, mais j'pourrais pas, non plus, m'forcer à séduire des hommes. Ce s'rait contre ma nature. Tout comme ce s'rait contre ta nature de simplement aimer les femmes." J'reste muet quelques instants. "Tu m'suis ?" Parce que j'me perds, moi-même, dans mes propos. Mais allez vous justifier, vous, après avoir lâché une bombe pareille. Des fois j'me dis qu'être franc, c'n'est peut-être pas une si belle qualité.

Peut-être était-ce moi qui était un peu trop libre penseur, allez savoir. En toute honnêteté, je n'avais jamais réellement remis en question ma façon de vivre. Je faisais ce que je voulais, lorsque je le voulais. Oui, j'avais pas franchement l'impression de m'imposer la moindre barrière, et c'était peut-être pour cette raison que peu de monde arrivait en général à comprendre mon raisonnement. Rien n'était jamais tout blanc ou tout noir à mes yeux. Sa réponse a cependant le mérite de me surprendre, puisque je m'attendais à ce qu'il me dise qu'en effet, j'étais une tafiole. J'aimais pas franchement ce terme d'ailleurs. Car même si je n'étais pas franchement le gars ayant le plus de tact au monde, je savais tout de même maitriser mes paroles lorsque j'en venais à parler de ce genre de chose. Ou de religion, enfin, des sujets plutôt sensibles. Il s'imaginait que les gars "comme moi" étaient plus efféminés que ça. « Le stéréotype de base quoi, hm. » que lâche accompagné d'un léger soupir. Beaucoup ont cette vision, j'en ai conscience. Je n'ai jamais voulu être casé dans une boite, défini par le moindre critère, alors peut-être ne convenais-je pas totalement à sa définition, mais je comprenais là où il voulait en venir. Il me racontait que ça n'était simplement pas dans sa nature, et que son entourage n'avait de toute évidence jamais été favorable à ce genre de choses. « Oh, je comprends ne t'en fais pas. » Même si ça n'était pas ainsi que je ressentais les choses, je pouvais comprendre que chacun fonctionnait différemment. « A mes yeux, le sexe n'a jamais réellement eu d'importance. J'crois que je suis plutôt attiré par une personne en règle générale. » Je passe une main sur ma nuque, alors que l'autre s'appuie sur le matelas. Mon regard s'évade un court instant du sien pour venir se déposer sur son sac. « T'as pas l'air d'avoir apporté grand chose. »

Je n'ai pas honte de m'exprimer librement sur un sujet qu'on pourrait qualifier de tabou. Il n'y a aucune haine dans mes propos, j'dis juste c'qui m'passe par la tête. Et ça n'plait pas toujours, j'le conçois tout à fait. Enfin, j'me rends quand même compte que j'suis peut-être allé un trop loin en employant ce terme, "tafiole". Alors j'tente finalement de me justifier. "Le stéréotype de base, oui." J'en suis conscient. Mais ça n'empêche que, dans ma tête, les gays sont des hommes maniérés, efféminés. C'est la première image qui m'traverse l'esprit quand on évoque un homme qui en aime un autre. J'ai du mal à imaginer deux bodybuildeurs s'rouler des pelles, c'est tout. "Et bien, je n'prends pas la peine de connaître les filles avec qui je couche, alors, tu sais, au final, c'est l'enveloppe qui m'intéresse, pas le contenu." J'prends mon pied, mais c'est tout. C'est p'têtre triste, mais j'me base seulement sur le physique. Finalement son regard se dirige vers mon sac. J'souris à sa réflexion, puis balance: "J'ai apporté tout c'que j'avais, en fait."

Je n'ai jamais été franchement touché par les stéréotypes des gens. Je trouvais juste ça curieux que certaines personnes puissent être autant effrayés par les personnes du même sexe qu'elles. Oui, j'avais jamais franchement eu problème avec ça, moi, j'étais même plutôt ouvert d'esprit comme garçon. Il me dit qu'il ne prend pas la peine de connaitre les filles avec lesquelles il couche, et étrangement, je veux bien le croire. « Peur de l'attachement ? » que je dis en arquant un sourcil. Je ne voyais que ça. Même si je fréquentais plusieurs personnes, je n'avais jamais eu peur d'apprendre à les connaitre. Ils savaient ce qu'il les attendait à ce moment là. « Tout ce que t'a ? Ton sac doit pas peser plus de cinq kilos. » j'étais franchement étonné, moi qui aimais posséder une montagne d'affaires.