J'aimais lire, oh oui, ça n'était pas nouveau. Et c'était pour cette raison que tous les jours, j'achetais le journal. Oh moi, je ne lisais que la rubrique nécrologique, parce qu'en général, je trouvais les noms de familles plutôt amusants à lire. Et puis le reste c'était bien trop compliqué pour moi. Ou disons que ça n'était pas aussi drôle. Mais ce jour là, c'était une phrase qui avait attiré mon attention. "Le loup hurle le score maximal d'une manche de sarbacane sportive". Moi je trouvais ça super poétique ! Bon, je comprenais pas franchement tout, alors du coup, j'avais commencé à me renseigner sur ce jeu dont j'ignorais de toute évidence l'existence. C'était au 210 Wolf Street que mon enquête m'avait guidé. Je n'avais rien d'un grand détective, oh ça non, mais en arrivant devant le numéro, je n'avais pas pu m'empêcher de noter l'attroupement autour d'un petit post it. « Quelqu'un est fort en Maths ? Parce que moi, hormis compter mes parts de pizzas... » oui, c'était pas trop mon truc. Je préférais la géographie ! Enfin, même si mon sens de l'orientation était tout à fait pittoresque, hm.

c'est en buvant sa tasse de thé dans le petit café se trouvant à deux pas de son appartement qu'elle fut intriguée en lisant le journal. elle avait pour habitude de lire en diagonale et pourtant ses yeux s'étaient posés sur cette phrase plutôt étrange. elle n'avait pas grand chose à faire aujourd'hui. une journée assez quelconque après tout qui allait vite se transformer en une journée pleine de mystères et de rebondissement. elle paya l'addition posée sur le rebord de la table et enfila son manteau posé sur la dossier de son siège. sa pochette à bandoulière sur son épaule et là voilà marchant d'un pas affirmé au 210 Wolf Street. elle n'avait aucune idée de ce qu'il l'attendait, mais c'était justement ça qui était excitant. une fois arrivée, elle vit une bande de personnes attroupée autour d'un même post-it. ses yeux déchiffrèrent la phrase qui était écrite.  
RACINE CARRÉ DE 2598744
a cet instant elle se rappela des cours de maths auxquels elle avait assisté telle une élève studieuse. et pourtant elle n'avait pas vraiment la solution à l'énigme. tout ce qu'elle savait c'est qu'il fallait trouver le nombre qui une fois multiplié par ce même nombre donnait le nombre 2598744...
un homme qui n'était pas loin d'elle lança « Quelqu'un est fort en Maths ? Parce que moi, hormis compter mes parts de pizzas... »
elle se mit à esquisser un sourire. elle se sentait un peu moins seule. elle le regarda alors et en allumant une cigarette sorti de son sac elle lui répondit « je crois qu'on est dans la même galère. je pense connaître la démarche qu'il faut avoir pour résoudre l'énigme, mais j'ai bien peur que ça nous prenne une éternité à calculer tout ça... »

Je lis des livres pas le journal , mais voilà que pendant la journée je m'étais posé dans un parc sans trop savoir quoi faire. Un vieille homme lisait le journal et m'avait montré la fameuse phrase. Je m'étais mise à rire et je lui avais enlever le journal de ces mains et j'étais partis en courant à la recherche de comprendre cette énigme. J'avais eu le droit à quelque jurons .Je me suis retrouvé sur la même rue où mon immeuble se trouve et quelque autres personnes. Je m'étais incrusté très subtilement dans le groupe pendant qu'il était tous dos à essayer de faire ce qui semblait être une équation mathématique. Je me mis à rire quand il essayait de se creuser la tête pour rien selon moi. «C'est pas bien compliqué il suffit de prendre une calculatrice. Tout le monde à ça sur un téléphone portable.»

C'était bien trop compliqué pour moi les racines carrées ! Du coup, je m'armais de mes doigts pour compter. Une pizza, deux pizzas. Non, vraiment trop compliqué. La petite brune non loin de là s'était d'ailleurs exclamée suite à ma remarque. « je crois qu'on est dans la même galère. je pense connaître la démarche qu'il faut avoir pour résoudre l'énigme, mais j'ai bien peur que ça nous prenne une éternité à calculer tout ça... » Oh, elle connaissait la démarche alors ? Doudiou', elle devait être sacrément intelligente, parce que y'avait quand même beaucoup de chiffre. Moi je préférais les énigmes quand il n'y avait pas de maths, il n'y avait pas à dire. Mademoiselle Rose, elle, elle trouve une idée qui n'est pas franchement bête «C'est pas bien compliqué il suffit de prendre une calculatrice. Tout le monde à ça sur un téléphone portable.» Je sors donc mon appareil, alors qu'une voix familière raisonnait non loin de là. Tout le monde n'a pas de téléphone. « J'ai pas la touche racine carrée... » à vrai dire, si, je l'avais, sauf que je ne savais simplement pas à quoi elle ressemblait. Soufflant bruyamment, tel un gamin venant de se faire piquer sa bille, je rangeais mon appareil avant de passer une main sur ma nuque. A force de taper des chiffres au hasard, on devrait trouver le code. Oui enfin, je supposais qu'il y avait des virgules et tout. « Du coup, il faudrait que la personne la plus endurante des doigts se lance. » bien oui, pour éviter que tout le monde ait des crampes, à se relayer.

Assise dans un café, les jambes élégamment croisées, je suis concentrée sur un sudoku placé dans le journal. Ma caboche fumerait presque si elle n'avait pas été si... Vide. La difficulté étant trop haute pour ma longue tignasse blonde, je referme rageusement le monceau de feuilles gribouillées de noir. Soudainement, mes prunelles sont attirées par l'encadré écrite au moins en taille 24. On ne remarque que ça, en fait. Je me demande comment j'ai pu passer à côté, mais hausse un sourcil curieux face au titre. Aucun doute : Les habitants de cette bourgade sont tous plus tarés les uns que les autres. Néanmoins, et la curiosité est un vilain défaut qui fait parti de moi, je ne peux m'empêcher d'aller payer mon café et d'essayer d'en comprendre le sens.
Mes pas me mènent peu à peu - du haut d'escarpins qui me bousillent le dos mais qui rendent tellement bien avec la petite robe mauve que je porte - au 210 wolf street. Après avoir poussé sans ménagement les gens qui s'étalent devant l'entrée, je croise les bras sur ma poitrine en découvrant le mot. Racine carrée... Racine carrée...

- Non mais ça ne veut rien dire, racine carrée ! Racine... C'est pas un poète français, d'ailleurs ?

Que je demande, visiblement déboussolée. Je me recule pour laisser les autres convives se casser la cervelle pour moi. De toute façon, je serais simplement incapable de prononcer le nombre à haute voix. C'est impossible d’aligner autant de chiffres et que ça reste cohérent ! Non mais franchement...

- En tout cas, s'il y a une fête, je veux en être !

J'ajoute avec un "whoohooo" et un bras levé, prête à me saouler jusqu'à en oublier mon propre prénom. Enfin... Je ne l'utilise pas ici de toute façon, alors pour ce qu'il sert, je peux toujours l'oublier. Ce ne sera pas une grande perte. J'ai beau être adulte, mon adolescence et ma jeunesse sont encore trop proches pour que je les relaient au second plan. La fête oui, le travail non !

Depuis l'arrivée du journal, la folie s'était emparée de l'auberge. le loup hurle le score maximal d'une manche de sarbacane sportive? le loup hurle le score maximal d'une manche de sarbacane sportive?  le loup hurle le score maximal d'une manche de sarbacane sportive? Marchant en cercle dans la chambre, récitant ses paroles folles, mes colocataires m'abrutissaient. « Ju. Nancy Drew était une ado détective non? Tu pou- » Il ne fini pas sa phrase que je lui claquais la porte au visage, direction wolf street – non pas qu'il eut réveillé l'enquêtrice en moi, seulement, je devais les faire taire.

Arrivée a destination, il y avait déjà foule; Des gens pleins de question, qui entouraient... quelque chose. Grâce a ma petite taille, je trouvais le moyen de me faufiler. racine carré de 2598744 ? un écriteau disait. Je pouffais, pensant a mes années d'école, et a mes tables, qui s'arrêtaient à 12. Je proposais tout de même quelque chose. « et si on divisait le nombre en plusieurs? Clairement, ça donne un nombre impossible a trouver comme ça. » je continuais, me trouvant moi même géniale. « Par exemple, on prend la fin, 4. c'est plus facile de trouver la racine – Deux. » Je soupirais, remarquant que, finalement, mon idée était un peu idiote, vu l'impossibilité d'une racine de sept. Pas si géniale en fin de compte Inspectrice Juliette

comme chaque jour depuis ton arrivée à Banff, tu te balades. tu erres dans la rue à la recherche de la prochaine aventure de ta vie, au prochain moment paisible, à voir la beauté d'un instant ou croiser des gens pour partager. tu prends ton temps, alors la ville te parait grande, immense, plongée dans ton monde, à louper des détails et devoir refaire les même rues pour voir les choses différemment, encore et encore.
là, cette fois, c'est un attroupement que tu croises. pas juste quelques gens qui s'amusent, qui discutent, qui blaguent. non. un attroupement.
tu t'approches doucement, intriguée par la vie. t'es sur la pointe des pieds, comme pour te grandir, faire mieux entendre ta voix fluette.
« il se passe quoi ici ? »

à peine proposa-t-elle une solution aux problèmes qu'une fille arriva et lui dit que clairement son idée était inutile et qu'il fallait faire le calcul avec un téléphone. elle haussa les sourcils et lui répondit alors « j'pense pas que les téléphones sont assez performants pour faire ce calcul.. » un mec la rassura en lui disant qu'il n'avait même pas la touche de racine carrée sur son téléphone. elle sortit alors de son sac un crayon et dis « personne n'a un bout de papier ? car là, tout ce qu'on peut faire c'est décomposer 2598744 en plusieurs nombres qui ont des racines carrés... » elle savait très bien qu'en disant cela elle allait tous les perdre. elle reprit alors la parole. « par exemple, si on prend la racine carrée de 4 ça fait 2 ! donc si on divise 2598744 par 4 on aura réduit 2598744 puis on répétera le processus avec 9 par exemple, ou encore 4. » c'est sur qu'elle ne s'attendait pas à ce que les gens la suivent dans sa logique. elle regarda basile qui avait son téléphone sur la calculatrice « si tu divises 2598744 par 4 ça donne quoi ? »

Bon je comprenais pas trop ce que les gens racontaient autour de moi. Et puis il y avait de plus en plus de monde, alors forcément, mon attention était éparpillée entre tous ces beaux visages. Il faut dire qu'il m'en fallait bien peu pour me déconcentrer, oui, j'étais du genre à m'émerveiller sur le premier venu, alors forcément, vu qu'il y en avait un paquet là. Chifoo il essayait tant bien que mal de taper sur les touches, mais il ne devait pas être hyper doué apparemment, puisque ça n'amenait à rien. C'était pas sa faute, il ne pouvait pas et être beau, et être doué en math. Personne n'avait cette chance ! Mis à part peut-être la jolie brune qui s'adressait maintenant à moi. « si tu divises 2598744 par 4 ça donne quoi ? » Oh bien j'en sais rien moi, pourquoi elle me posait cette question ? Ah, oui, mon portable, exact. Je sortais donc l'appareil et pianotait un court instant avant de murmurer. Ohla, agression, trop de chiffres après la virgule ! « 92 812,2857142857... » et avec un peu de chance, je n'avais loupé aucun chiffre. Mais ça, c'était franchement pas certain me connaissant.

Ce matin, en ouvrant le journal, j'avais été intriguée par la phrase, écrite sur toutes les pages. J'avais fait un tour sur internet, sans grand succès, avant de finalement y réfléchir. Y'avait cette rue, Wolf Street, sur laquelle j'étais sur le point d'emménager. Alors j'me suis dit que le "loup qui hurle" dans la phrase devait avoir un rapport avec ça. Je sais pas moi ! J'ai tenté des choses, du coup, sans prendre la peine de chercher à trouver l'autre partie de l'énigme, j'ai tenté de passer devant les autres immeubles de ma rue. Et finalement, je trouve sur un attroupement de personnes. « Bah alors, qu'est-ce qui se passe ici ? », que je demande, d'une voix guillerette, avant de voir le post-it sur la porte. « Oh... Je vois. » Et puis je demande : « Et c'est qui, les idiots qui n'ont pas demandé la réponse à leurs téléphones ? » Bah ouais, ça semble quand même évident. Tout le monde a un iPhone de nos jours, alors c'est quoi le problème ? Allez hop, sortez vos devices les enfants, et que ça saute !

euh, ouais. ce soir t'iras trainer sur wolf street parce qu'il y a toujours du mouvement là-bas. il est peut-être un peu tôt pour l'instant alors tu marches dans les rues canadiennes. un banc, un journal. tu t'assoies tu l'ouvres et l'gros titre attire ton attention. et bien voilà, t'as trouvé de quoi occuper ta soirée. en plus, c'est presque l'heure là. tu te hisses jusqu'au 210 et là, un paquet de gens s'y trouve. ils foutent quoi ? c'est pas encore ouvert ou quoi. tu t'approches, t'observes sans rien dire à personne. le bleu de tes yeux est noyant. une énigme. putain, mais màs. la racine de 2598744. t'es calé en mathématiques mais de là à faire ça de tête, faut pas pousser. personne a pensé à prendre son cell ou quoi ? tu soupires et t'éloignes un peu de devant la porte. tu l'cherches dans tes poches, en vain. t'as dû l'oublier, ou le perdre. peu importe.

elle aimait bien les maths, mais là elle commençait à être gavée. elle n'avait qu'une envie acheter une calculette et faire ce putain de calcul. et puis basile lui dit que le nombre n'était même pas divisible par 4... « bon je crois que cette racine ne donne même pas un nombre entier... » d'autres personnes s'étaient rajoutées au groupe et parler de calculette sur leur téléphone. « je suis même pas sur que ça soit possible de calculer une aussi grande racine carrée, mais si quelqu'un à ce mode là sur son téléphone et un téléphone performant, je vous en prie. » elle sourit alors et regardait à nouveau la question. « ou peut-être bien qu'il y a une autre signification dans cette question.. un message codé ? » elle se mit à réfléchir. et si elle remplaçait le 2 par un b, le 5 par un e... qu'est-ce que ça pouvait bien donner ? beihgdd ouais non ce n'était définitivement pas ça...

Y'a pas beaucoup d'agitation par ici, les gens ont pas l'air de vraiment vouloir trouver la solution, je sais pas. Y'en a un qui se barre, puis qui fini par revenir, puis repartir et finalement revenir, l'air presque triomphant - ou pas. 1612, super. Personne bouge, j'sais pas ce qu'ils attendent pour taper le code sur le boitier près de la porte. « Bon, cassez-vous, bande de glandus. » Je tape le truc, histoire de voir, si ça s'ouvre, ça s'ouvre, si ça s'ouvre pas, alors il faudra reconsidérer l'idée du brun, celle de défoncer la porte. Faut pas trop compter sur moi, parce que niveau force, j'me tiens au niveau du ver, mais...

intriguant, cette histoire. intriguant, mais amusant aussi. Tu arrive devant le lieu dit et vois la foule, naïvement, tu pense qu'ils attendent l'ouverture. soit. tu fais comme eux, tu te tiens là, et tu attends.

les mains dans les poches de ta veste en jean, tout le monde s'affole. tu soupires. une blonde arrive (hazel), tu le regardes. elle te rappelle vaguement quelqu'un mais impossible que se soit elle. tu te sors une cigarette, t'es sur le point de râler. tu tires dessus comme un vieil toxicomane. tu finis par te rapprocher un peu de la foule. bon, y'a quelqu'un qui l'a tapé ce code ou on va attendre trente jours là ? c'est pas possible, la patience et toi ça fait mille. tu soupires encore, retire sur ta cigarette.

tu tends l'oreille, histoire d'être au courant de ce qui se passe autour. " y'a quelqu'un qui l'a tapé ce code ou on va attendre trente jours là ?" tu attrape l'information, sans comprendre. Tu regarde le type de qui tu as eu l'info (Dino), et t'hésite. Il t'inspire pas tellement confiance, mais est-ce que tu as le choix, là ? Tu lui adresse un sourire, léger, très léger. Presque invisible. Puis, tu ose. "Il y a un code ?"

« y'a quelqu'un qui l'a tapé ce code ou on va attendre trente jours là ? » et c'est évidemment le moment que j'avais choisi pour faire mon intervention, quasiment en même temps. j'avais tapé le code, et paf, ça s'était ouvert. j'entends dans mon dos un « il y a un code ? » non non, tu claques des doigts, et ça s'ouvre princesse. j'me retiens de le balancer, j'ravale ma salive. la porte s'ouvre, c'est l'important. je pousse la porte, j'entre en première, merde. « tout ça pour ça, vous avez jamais vu de porte d'immeuble avant ou bien ? »