Mon corps fébrile ce tiens devant les pots de pilules. Mes yeux agités les regarde un par un pot dans leur blancheur et leur étiquette. Peut-être je trouverais l'antidote contre l'amour qui flotte dans mon coeur et m'empoisonne de jour en jour.Quand est-ce que je vais le revoir ? Malheureusement je n'ai pas encore la réponse. Maladroitement j'en fais tombé plusieurs. Je les regarde le temps de quelque seconde sans réaction prise dans ma bulle , puis je lâche un simple. «Merde !»

Bien que je n'envisageais pas de relation amoureuse, même si l'envie était là, je me devais de prendre des contraceptifs. La pilule avait été un bon choix pour moi puisqu'elle me permettait de cette manière de réduire mes règles douloureuses. Enfin bref, je devais renouveler mon ordonnance avant d'être à court. J'espérais vraiment qu'elle marche ici puisqu'il s'agissait encore de celle de mon ancien gynécologue de Bristol. Entrant dans le magasin, je faisais la queue comme tout le monde observant une jeune femme qui semblait perdue. Pas dans le sens où elle ne savait pas où elle était mais plus dans le sens où elle ne savait pas où en en était. Sentiment qui fut confirmé lorsqu'elle fit tomber ses médicaments. Je m'approchais alors d'elle pour l'aider. « Tout va bien ? Vous avez besoin d'aide ? »

Mes membres n'éprouvaient aucune douleur , je n'avais pas besoin de ces petit pot blanc magique, Mes neurones étaient défectueuse ce matin. Je voulais trouver un remède , je voulais en finir avec cette peine. Une angoisse qui dure seulement depuis quelque jour , j'en suis consciente , mais l'avenir est si incertain que je refuse d'attendre encore plus longtemps. Si je n'arrête pas tout avant les racines continueront de m'injecter leur poison dans mes ventricules. Pourtant je le sentais il m'attendait. Une jeune femme était venu à mon secours. Je n'étais pas en mesure de discuter. «Laisse tomber je n'ai pas besoin de ces médicaments de toute façon.» Je relevais mon regard avec mon sourire habituel même si mes paroles étaient froides.

Une fois près de la jeune femme, elle m'expliquait qu'elle n'avait pas besoin de mon aide. Je n'étais pas du genre à insister avec les gens, et encore plus des inconnus mais je ne veux pas être responsable pour ne pas avoir insister. Je sentais que part son sourire elle essayait de se montrer pas trop froide et je voyais en cela un signe. Je pouvais me tromper et elle pouvait par la suite m'insulter mais à ce moment là, je n'aurais pas de regret. « Tu es certaine ? » Elle avait utiliser le tutoiement à mon égard alors j'avais fais de même. Je me sentais maladroite car je ne savais pas trop quoi faire.

Je pourrais rester sous mes draps , je pourrais rester contre le rebord de ma fenêtre les yeux prêts à pleurer , mais je suis là à chercher un remède d'un maux incurable. Pourquoi je ne cherche pas comme tout le monde d'aller me chercher un petit sachet. Pourquoi je ne glisse pas une pilule entre mes lèvres.Il faut croire que je sais déjà que je n'arriverai pas. Je donnerais tout pour être avec ma meilleure amie et repartir à l'aventure à travers les ruelles. Je me relève sur mes deux pieds avec les pots entre mes mains. «Oui. T'en veux ?» Premièrement je n'avais pas besoin de tout çaé

C’est avec surprise que je constatais que la jeune femme me proposait ce qu’elle avait. Je ne pu m’empêcher un froncement de sourcil. Quelle personne saine d’esprit pourrait bien accepter cette proposition. « Non merci, je ne suis pas venue pour cela. » Je regardais autour de moi mais personne ne semblait se préoccuper de la jeune femme. Je m’inquiétais peut-être pour rien, cependant, je pouvais constater l’égoïsme de pas mal de personne. « C’est quoi comme médicament ? »

«Des advils ou des tylenol c'est la même chose.» Zelda ces médicaments ne te feront que dormir , il ne te soulageront même pas , car tu n'as pas mal ,car tu n'es pas malade. Mais au fond de mon stupide corps je sais que je suis atteinte par la pire des maladies sentimental qui soit et voilà ce qui dévore mon âme. «C'est pas mal les seul médicament qu'on peut acheter sans prescription.» Désolé jeune inconnue j'aurais bien voulu te dire que j'étais atteinte d'un cancer , mais malheureusement c'est faux.

Elle m’explique qu’il s’agit là de médicament contre les maux de tête. Je me sens soulagée que cela ne soit que cela, même si je la trouve toujours légèrement perturbante. Mais en finalité, je peux comprendre que l’on ne puisse pas se confier au premier inconnu venu. C’était compréhensible. « D’accord, tu devrais tout de même les garder. Cela te sera toujours utile plus tard. » lui dis-je avec un sourire aimable. Mine de rien, ces médicaments, c’était de l’argent et il serait dommage de les gaspiller.

J'étais contente d'une certaine façon que cette inconnue ne pose pas de plus grandes questions.À quoi bon en poser ? Elle n'aurait pas de réponses de ma part de toute façon.Les médicaments dans les mains ils finiraient sur une petite étagère dans la salle de bain.«Oui tu as raison.» Avec tout mon manque de sommeil depuis que je suis toute petit , ma tête se révolte souvent contre mes tempes.

Affichant un sourire à la jeune femme, j’étais satisfaite de moi. Je m’étais alarmée pour rien et je préférais cela plutôt que d’avoir rien fait alors qu'il fallait s'alarmer. « D’accord. Bon ben, je vais te laisser, si tout va bien. » Affichant un dernier sourire aimable, je m’éloignais de la jeune femme pour retourner dans ma file en espérant pouvoir rentrer rapidement chez moi.