- Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne. sa poésie t'éblouis. tu voudrais, te jeter dans ses bras, faire fondre vos deux corps ensemble, les unir dans une dalle de béton, les rendre prisonniers, pour l'éternité. que jamais, rien, ni personne, ne puisse vous séparer, rompre ce moment, briser votre union. les mots franchissent la barrière de tes lèvres de façon si naturelle, que tu t'en étonnes toi-même. c'est peut-être parce qu'ils n'ont jamais été si sincères. 'nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux, qui réfléchiront leurs doubles lumières dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux' charles, merci, merci d'avoir posé des mots sur ce que tu ressens en cet instant.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 6 Avr - 9:10
- Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux, qui réfléchiront leurs doubles lumières dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Amen - c'est ce que tu crierais bien aux étoiles, à la voûte nocturne qui a volé sa couleur aux yeux d'Alix. Amen à votre amour. - Ne cherche plus mon cœur, tu l'as mangé. Tu te plais à piquer les mots de Charles-Pierre, t'autorises à les tourner à ta manière. Tu te doutes bien que tes mots sont pas à la hauteur, à sa hauteur : Alix, avec la petite croix pour finir en beauté. Et puis c'est bien, ces mots empruntés, ça permet de contourner le « je t'aime » qui arriverait trop tôt. Tu t'es déjà autorisé le baiser. Doucement, Maxence. Pousse pas ta chance. Maintenant tu redoutes à la vie, le retour à toi. T'es en pause là. Tu voudrais être comme ça pour toujours. Calme en dedans. Le cœur qui chantonne. Avec elle évidemment. Cachée dans tes bras.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 6 Avr - 9:31
il ne faudrait pas bousculer la vie, ou renverser le destin. ils risqueraient de se vexer. tu ne veux rien déclencher, t'as trop peur de faire fuir le bonheur. - ne cherche plus mon cœur, tu l'as mangé. t'as jamais entendu quelque chose d'aussi beau. tu voudrais, graver ces mots, sur la pierre, et sur la peau. au marqueur indélébile, à la pointe de la lame. tant pis si ça fait mal. ça doit rester, figé, que dans mille ans on s'en souvienne encore, et qu'on se mette à raconter l'histoire, des deux ixes qui se sont rencontrés. 'on a beau tout rêver, tu dépasses le rêve.' victor semblait avoir assemblé ces mots rien que pour vous. comme s'il savait, qu'un jour, vous en auriez besoin.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 6 Avr - 10:52
- On a beau tout rêver, tu dépasses le rêve. Souffle. Coupé. Tu as du mal à voir au-delà de ses yeux, à dépasser son visage. Spectacle trop magnifique pour être négligé au profit de la découverte de son corps - qu'est-ce qu'elle porte sur sa peau, dans ses pieds ? Probablement une robe d'étoiles et des nuages en forme de sandales. Tu te contentes de ton imagination pour le moment, retenu prisonnier par la beauté de ses traits. Tu t'intéresseras au reste plus tard. Alix. Son prénom n'en finit pas de te fasciner, tu te lasses pas de le faire danser à la limite de tes lèvres. - La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur. Tu repousses l'heure où tu devras utiliser tes mots à toi pour lui parler. Champions de la médiocrité.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 6 Avr - 13:08
- la courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur. et ce dernier, le tien, s'excite, palpite, on croirait qu'il ne peut supporter, tant de poésie, tant d'amour. sur le point d'exploser. et que tout l'amour contenu dedans, s'éparpille autour de toi, rejoigne la cible, petit ixe, pour lui montrer combien ses mots, te font tomber en pâmoison. quelque chose change. quelque chose à l'intérieur frappe, hurle, t'ébranle. des souvenirs, par milliers. qui sont les plus beaux, mais qui font mal, tellement mal, que des perles de nacres se forment dans tes yeux. t'avais réussi, durant un instant, à l'effacer de ta conscience. lui. le gars de paris. l'unique homme de ta vie. alors, t'ajoutes, finalité, moralité, 'il n'y a pas d'amour heureux.'
(je te dédie mon 200e post. )
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 6 Avr - 14:17
Peut-être que tu mens sur toi en volant les mots de Paul Éluard. Tant pis. L'illusion te plaît, et puis peut-être qu'elle finira par prendre le dessus sur toi pour que Maxence-bruit n'existe plus, que Maxence-Alix ait de la place. Et puis vous (re)basculez dans la vie. Patatra. - Il n'y a pas d'amour heureux. Dit-elle. Voix éteinte. Tu reconnais les mots d'Aragon mais à la façon qu'elle a de les dire - lâcher, cracher - elle pourrait tout aussi bien les avoir inventés. Ça s'affole du côté de ton cœur. Tu la regardes. Deux yeux, deux cosmos entiers. Un nez. Trompette. Et une bouche. Créatrice de merveille et de la boule brûlante dans le coin de ton ventre. Tu as une voix minuscule. - Pou - pourquoi tu dis ça ? Retour en Maxence. Malchance. Tu pensais que y avait que les bateaux pour te donner mal au cœur comme ça.
Spoiler:
pâmoison
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 6 Avr - 15:41
- Pou - pourquoi tu dis ça ? ça te blesse. cette petite voix, hésitante, où la tristesse se fait entendre. ça te blesse. durement, horriblement. une flèche plantée en plein coeur. t'as pas d'explications, petit ixe, aucun mot qui te vient pour donner du sens à tout ça. t'es perdue. t'as besoin de lui, mais, doucement, à ton rythme. t'as besoin de temps aussi, pour remettre de l'ordre dans tes pensées. de l'ordre dans ta vie. t'as besoin de redéfinir le mot confiance, de pouvoir y croire sans être poignardée. une seconde fois. car si ça re-arrivait, c'est sûr, tu succomberais, pour de bon, pour la fin. t'encaisserais pas, tu te laisserais crever, doucement, certainement. tes silences et tes yeux suffisent à exprimer le tumulte de sentiments qui se provoque au fond de toi.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 6 Avr - 17:03
Maxence. Pas d'chance. Ton cœur s'affole et puis soudain on dirait qu'il tombe, tombe, il a pas su encaisser le choc. Tu sais pas où il termine sa course, tu sais juste que là où il est, il ne fait plus un bruit. Lui qui résonnait-bonheur dans tout ton corps comme un dingue jusqu'à il y a une minute. Il fait moins le malin. Comme toi. Baudelaire est loin. Tu remarques les boules de larmes au bord de ses yeux, menaçant de se jeter dans le vide sur ses joues. Vite, tu les embrasses, tu les effaces. - Alix, Alix, qu'est-ce que j'ai pu faire de travers pour que ça te donne envie de pleurer ? Musset, help.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Lun 7 Avr - 7:30
quelques baisers. un, deux, trois. tu les comptes. tu mémorises chaque goût qu'ils ont. chaque baiser est de plus en plus troublant. la certitude, c'est qu'il n'y en a pas assez. c'est que t'en redemande. alors, tes bras s'accrochent autour de son cou, comme ils pourraient s'agripper à une bouée de sauvetage, tu approches son visage du tien et vos lèvres s'assemblent, jusqu'à que l'on ne puisse dissocier, vos deux corps enlacés. - Alix, Alix, qu'est-ce que j'ai pu faire de travers pour que ça te donne envie de pleurer ? tu souhaiterais le rassurer, lui dire que ce n'est pas sa faute. que la seule fautive, c'est toi, c'est ta vie. la vie. que t'es pas prête à ouvrir grand ton coeur, et que tu sens bien que, ton petit ixe, il le voudrait. ne pouvant pas satisfaire ses désirs, ça te ronge, de l'intérieur. l'inutilité se fond avec ton nom. tu voudrais que, quelqu'un t'aide à assembler les mots. à les mettre dans le bon sens, dans le bon ordre. que tu saches dissocier ceux qui font du bien, et ceux qui font du mal. car toute seule, tu t'en sens bien incapable. finalement, c'est les mots d'un autre, qui résonnent dans ta tête, et dans l'air. deux petites strophes, quelques vers, plein de vie, plein de sens.
J'ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Lun 7 Avr - 16:26
Tu te rends compte que sur le chemin de votre amour, tu l'as perdue, déjà, tu la vois, toute lointaine, un petit point doré à l'horizon, comme une étoile. Tu devines qu'il y a quelque chose qui bloque, un truc que ton cœur n'est pas prêt à aller chercher. Elle parle. Ses voyelles et ses consonnes ne font pas sens dans tes tympans. Tu t'y perds, tu te perds. Et toi il le ne reste plus que le souvenir brûlant de son baiser, s'attardant sur ta bouche, traînant dans ton cœur. Maxence. Souffrance. T'entends plus ton cœur qui résonnait partout tout à l'heure, il a dû se tirer, ou alors il est mort, et tu l'as pas senti s'achever au milieu de toute cette peine. Alix, Alix, petite croix tournoie dans ta tête. Elle s'est glissée sous ta peau et maintenant c'est elle qui fait vivre ton corps, faut qu'elle continue de s'accrocher à toi. Tu viens juste de la trouver, tu veux pas qu'elle s'échappe déjà. Tes mains soutiennent son visage, on dirait qu'il va tomber, qu'elle va s'effondrer. - Eh, regarde-moi ... J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés, d'où semblent couler des ténèbres, tes yeux, quoique très noirs, m'inspirent des pensées qui ne sont pas du tout funèbres.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Mar 8 Avr - 16:28
Maxence. il est ta petite croix pleine de promesses. il est la voix de l'allégresse, qui te ramène au pays des rêves lorsque les mauvais songes apparaissent. il est le parfum qui te rappelle les jours heureux, les moments audacieux. il est les yeux de l'amour, fougueux et contagieux. il est le sourire de l'homme qui fait naître des étincelles dans les yeux et des feux d'artifices dans les cieux.
il a le coeur en miettes. et la cause à un nom : le tien. t'es jugée coupable d'éparpiller les morceaux, d'empêcher ton double ixe de les ramasser, de les rassembler et de les recoller. - Eh, regarde-moi ... J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés, d'où semblent couler des ténèbres, tes yeux, quoique très noirs, m'inspirent des pensées qui ne sont pas du tout funèbres. après tout ce que tu sembles lui faire endurer, tu clignes deux fois des yeux et il est toujours là, posé en face de toi, collé contre toi. il répète des vers empruntés, des vers de toute beauté. suffisants pour sécher des larmes sur le point de (re)tomber. peut-être assez pour empêcher une âme de faire le grand saut dans le vide, qui saît? il est possible qu'avec le temps, ton coeur veuille bien s'ouvrir, doucement mais sûrement, avec toute la patience que le monde pourra t'offrir. suffit d'y croire. suffit d'un ixe dans le prénom de ta moitié. 'tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. j'ai besoin de temps, maxence. j'ai besoin de temps pour te livrer mon coeur. mais je te promets, que le jour où tu l'auras, il sera à toi, rien qu'à toi.' t'as commencé par les mots de socrate, pour laisser tes lèvres articuler seules la suite, avec cette façon particulière de prononcer son nom, comme une caresse, comme un compliment. ton pouls est irrégulier, il manque un battement. un second, un troisième, et tu retiens ton souffle soudain. t'as la peur enfouie au ventre et tu ne sais pas comment la chasser.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Mer 9 Avr - 10:17
Dans ta tête petite croix commence à avoir le pas lourd, sa danse te fait mal à la tête et blesse ici et là quelques unes de tes idées. Tes yeux cherchent le chemin de son cœur, ils se cognent à s on regard rempli d'une nuit sans étoiles. Elle est toute près et toute loin. - Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. J'ai besoin de temps, Maxence. j'ai besoin de temps pour te livrer mon coeur. mais je te promets, que le jour où tu l'auras, il sera à toi, rien qu'à toi. Des mots aux allures de promesse. Tu t'y accroches, à son murmure - si tu t'agrippais à elle, elle tomberait. Tes battements de cœur sont calés sur les siens et quand ils s'arrêtent, tu t'arrêtes. De vivre. Et puis toi tu as épuisé ton répertoire poétique, t'as fait le tour de la question et il ne te reste plus que tes mots-Maxence pour lui parler doucement. - Je t'attendrai quelque part. Et vous aurez ce que votre rencontre vous a promis. Tu veux t'endormir sous son regard, et puis se réveiller dans ses bras. Tu veux sa bouche comme petit-déjeuner et ses baisers comme vitamines. Tu veux sentir le sol qui s'efface sous vos pieds quand vous vous embrasser. Tu la veux tellement que tu l'attendras. - Dis ça prend du temps à se recoller des débris de cœur ?
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Mer 9 Avr - 12:18
quelque chose change dans l'air. comme si un ciel étouffé, chargé de nuages de tristesse et de désespoir reprenait sa respiration soudain, et petit à petit, des rayons de soleil perçaient l'atmosphère. quelques petits mots, empreints d'espérances qui te réchauffent l'intérieur. - Je t'attendrai quelque part. un sourire timide sur le point d'éclore sur la pointe de tes lèvres. ces lèvres, sur lesquelles, se sont déjà posées les siennes un peu plus tôt, et qui resteront dans l'attente, toujours, de d'autres moments semblables. - Dis ça prend du temps à se recoller des débris de cœur ? cette fois-ci tu n'hésites pas, tu connais la réponse, elle te vient d'ailleurs, tout naturellement. c'est comme si elle s'imposait en toi, dans ton esprit, parce que tu la connaissais déjà, parce que tu t'étais déjà posée la question. 'ça peut prendre toute une vie. ou rien qu'une nuit.' tout dépend de la personne, tu voudrais rajouter. tout dépend de ses mots, des moments passés, des regards échangés et des sourires négligemment jetés. mais tes yeux parlent d'eux-mêmes, maxence toi tu pourrais.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Mer 9 Avr - 14:04
T'es plus exactement toi parce qu'il y a elle, Maxence. T'es Alixence. - Ça peut prendre toute une vie. ou rien qu'une nuit. C'est un miracle qu'elle te demande, mais pour elle, tu serais capable de transformer les années en jour, tant pis tu te battras contre les minutes. Pour l'instant ton coeur bat à ma régulière. Dans le mot coeur le O enlace le E, ça t'a toujours impressionné, comme s'ils s'aimaient plus que les autres lettres, au point de pas pouvoir se lâcher, jamais. Tu voudrais être le O d'Alix. Son soleil heureux. Et elle ton E. Ton amour pour elle, il est en crescendo. Gigantesque ce soir et demain encore plus grand. Tu peux pas arrêter sa course, pourtant tu voudrais qu'il ralentisse son pas, qu'il avance au rythme d'Alix. - Tu sais Petite Croix ... C'est la première fois qu'il s'échappe de tes lèvres celui-là. Tu rougis sous ta couleur. - Tu sais parfois je fais tellement de bruit que je m'entends plus réfléchir. Avec toi je me sens enfin tranquille, pour te remercier je te promets de réparer la machine de ton coeur. Je vais lui mettre de l'amour dans les artères et puis recoller les morceaux avec des potions tellement magiques que plus jamais il se cassera devant un homme. Tu me crois ? Tu la sers contre toi. Tu la sers si bien. Qu'elle s'envole. Ses pieds se détachent du sol sur cinq centimètres peut-être.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Mer 9 Avr - 15:04
à ce moment là t'as des rêves plein la tête. c'est comme si t'étais sur une autre planète, où il n'y aurait que vous deux, que deux petites croix pour peupler un monde heureux. vous seriez libre de tout, de vous envoler ensemble jusqu'aux cieux, jusqu'à toucher les étoiles et les accrocher dans ses cheveux. qu'elles brillent à l'infini, qu'elles illuminent son coeur et chassent tous les recoins sombres de vos deux inconscients. ou vous pourriez tout simplement, échanger un peu d'amour, sous toutes ses formes, sans arrêt, sans se lasser, et s'enlacer. chaque jour une dose, comme font les toxicos, une fois goûté on ne peut plus s'en passer. - Tu sais Petite Croix ... y'a des papillons qui tourbillonnent, dans ton ventre. ça chatouille, ça te fait frémir, et doucement rire. mais parfois, tu doutes un peu. t'as toujours été faite comme ça, inconsciente de tes capacités à aimer. une vie c'est long, qui pourrait bien te supporter tout ce temps? sûrement un être fou, ou un ange, un ixe qui veuille bien de toi. - Tu sais parfois je fais tellement de bruit que je m'entends plus réfléchir. Avec toi je me sens enfin tranquille, pour te remercier je te promets de réparer la machine de ton coeur. Je vais lui mettre de l'amour dans les artères et puis recoller les morceaux avec des potions tellement magiques que plus jamais il se cassera devant un homme. Tu me crois ? il y a tellement de promesses magiques dans ses mots, ton maxence il respire sincérité. ta confiance s'accorde d'elle-même, sans te demander ton avis. tu jurerais qu'il ne connait pas ce qu'est le mensonge, ou l'hypocrisie. - tu sais parfois je réfléchis tellement que dans ma tête y'a plus rien de cohérent. avec toi j'arrive à mettre un peu d'ordre à l'intérieur, et pour te remercier je te promets qu'on va y arriver, à réparer tous les maux de mon coeur. avec toi tout semble si facile, je peux croire en moi, mais surtout croire en nous. dans ses bras t'as enfin trouvé place.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Mer 9 Avr - 16:27
Elle est légère comme une brise. Elle est violente comme une tempête. - Tu sais parfois je réfléchis tellement que dans ma tête y'a plus rien de cohérent. avec toi j'arrive à mettre un peu d'ordre à l'intérieur, et pour te remercier je te promets qu'on va y arriver, à réparer tous les maux de mon coeur. avec toi tout semble si facile, je peux croire en moi, mais surtout croire en nous. Tu la regardes, t'as faim d'elle. Quand tu crois avoir fait le tour de son visage il faut repartir pour un tour. Il y a toujours un truc, un détail fantastique que tu oublies, noyé au milieu d'autres particularités magnifiques. Un grain de beauté, une cicatrice. Alors tu recommences. Tu complètes l'inventaire. Tu voudrais l'avoir inventé. Elle serait ta fierté. Ta plus grande réussite. Tu dirais aux gens, en criant, eh, elle, elle est sortie de ma tête, sortie de mes rêves, je l'ai imaginée et puis j'en ai fait une réalité. Toi, elle t'a réinventé, en tous cas. Réécrit, par endroit, pour te rendre un peu plus joli, poli. Tu fais même un peu moins de bruit - c'est qu'avec elle, tu trouves pas toujours de mots assez beaux. T'es à court. Tu butes. Et votre vide, tu veux pas le combler, tu le trouves joli comme ça. - T'es bien, là ? Tu veux dire, tes bras. Tu fais ton mignon. - I'll eat you up i love you so.
Spoiler:
t'es juste belle
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Mer 9 Avr - 16:51
- T'es bien, là ? oui, oui, oui, oui, mille fois oui. t'es comme sur un petit nuage, qui s'envole, qui plane, direction le paradis, douillé, qu'on ne veut plus quitter. tu t'y blotties encore un peu, un peu plus, un peu plus profondément. je ne me suis jamais sentie aussi bien. il semble que vos deux corps s'assemblent, si parfaitement que ça en est étonnant. comme s'ils avaient été créés de formes identiques et symétriques. tes yeux qui le parcourent tout entier. qui le dévore. qui ne se rassasie pas. une peau colorée, chocolat, qui donne envie de poser ses lèvres partout, en effleurer les contours et en mémoriser les courbures. des yeux dans lesquels tu te perds, presque instantanément, et pourtant on dirait qu'il y a un panneau à l'intérieur, avec une flèche qui indique la direction de son coeur. comme si t'avais besoin d'aide pour y aller. ton petit ixe chantonne alors. tout est si beau quand ça vient de lui. - I'll eat you up i love you so. et ça résonne dans l'air, ton rire enfantin, qui éclabousse de joie l'univers autour. oh, please don't go.. tu le penses vraiment tout ça? tout ce qu'on s'est dit, tout ce que tu m'as dit? c'est pas du blabla dis? t'as juste besoin d'être rassurée. encore et encore. ne jamais plus douter. pouvoir le croire, fermer les yeux et se jeter du haut du ciel avec lui, sans peur d'être percuté par la terre ferme.
Spoiler:
tu la rends belle. et tu me fais pousser des ailes.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Jeu 10 Avr - 15:45
Elle est rangée dans tes bras, comme à sa place définitive, là où elle ne s'est jamais sentie aussi bien (dixit elle-même), et puis elle a un parfum de quelque chose sur lequel on ne peut pas poser de mots - fidèle à elle-même, trop grande trop belle pour le vocabulaire du dictionnaire. Toujours. - Tu le penses vraiment tout ça? tout ce qu'on s'est dit, tout ce que tu m'as dit? c'est pas du blabla dis? Elle rigole ? Elle rigole pas. - Écoute-moi fort : c'est aussi vrai que la terre qui tourne autour du soleil, que la nuit tombe tous les soirs, que les étoiles sur lesquelles on lève les yeux la nuit sont mortes depuis longtemps, que 2+2 = 4. C'est vrai comme ça dans ma tête. Tu la regardes tu l'imprimes dans tes yeux. Tu voudrais la regarder sans jamais t'arrêter, jusqu'à ce que tes yeux brûlent d'elle et de fatigue, jusqu'à ce qu'elle en ait marre et qu'elle dise arrête Maxence. Tu voudrais apprivoiser le trésor de ses yeux, la courbure de son nez, le dessin de sa bouche. Tout ça, tu voudrais le graver dans ta peau, la graver dans ta peau. Alix. Petite croix. Sa question a tapé dans ton cœur, le « blabla » tourne en boucle dans ta tête et te rend mécontent. Pour l'effacer de sa bouche tu l'embrasses. L'embrasser, c'est comme sauter dans le vide. Libération. T'essaies de faire en sorte que votre baiser lui rappelle le paradis, dans une douce danse de langue t'espères creuser son ventre de bonheur, alors que le tien est rongé de joie.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Ven 11 Avr - 17:12
À chaque fois que ses lèvres s'entrouvrent, on dirait qu'elles t'invitent à t'avancer, approcher encore un peu plus près, et n'avoir plus d'autres choix que de t'y poser. Ne faire plus qu'un. Un corps, deux âmes. Il t'attire, tellement, irrémédiablement. T'as l'impression que tu ne pourrais rien lui refuser, qu'un seul regard de sa part suffirait à emplir ta bouche de oui par centaines. À chaque fois que sa voix s'élève dans l'air, elle rompe toutes tes incertitudes et dissipe tous les doutes que t'as pu avoir un jour. Si profondément. Tes atomes tremblent, tes molécules se fracassent, c'est comme si ton corps se divisait en mille, t'as l'impression que plus rien ne te retient de tomber. Hormis ses bras autour de toi. Si protecteurs et rassurants que t'étouffes de joie. - Écoute-moi fort : c'est aussi vrai que la terre qui tourne autour du soleil, que la nuit tombe tous les soirs, que les étoiles sur lesquelles on lève les yeux la nuit sont mortes depuis longtemps, que 2+2 = 4. C'est vrai comme ça dans ma tête. Maxence il a cette façon de te convaincre qui ferait que tu le croirais s'il te disait que t'as juste à ouvrir les bras pour voler. Maxence il a cette façon de trouver les mots justes, indéniablement les bons, ceux qui te touchent et qui te transpercent. Aussi vrai que je tiens à toi alors. C'est vrai aussi, ça. tu souffles. Et ce souffle est abrégé, parce que ses lèvres doucement se plaquent sur les tiennes. Il t'en faut peu pour céder, pour t'ouvrir, et c'est ainsi que vos langues commencent leur exploration, apprennent à se découvrir. Elles s'approchent, se mêlent, se fuient, se retrouvent. Et tes mains se lient autour de lui, autour de sa taille, de son corps, le serrant fort, fort, fort, épuisant toutes tes forces pour le retenir et ne jamais rompre cet instant.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Sam 12 Avr - 7:07
Ses yeux disent oui et il t'en faut pas plus pour oublier tes doutes sur votre histoire d'amour amputée. Histoire d'amour. Point. À la ligne. Et la suite. En douceur. Tu t'essouffles, tu t'arrêtes. Tu la redécouvres sous tes yeux qui s'ouvrent. Elle est belle. Elle est étoile. Tu te demandes ce qu'elle fait dans tes bras. Et la réponse, tu veux pas la connaître, finalement. Elle est bien, là, avec toi, on dirait. C'est tout. C'est ton tout. - Je me rends compte que je m'ennuyais vraiment avant de te rencontrer. Je faisais plein de bruit pour combler le silence de ton absence. J'ai envie d'écrire des poèmes sur toi mais tu sais je suis même pas sûr d'avoir assez de mots pour de rendre justice. Vas-y respire. Respire-là. Tes baisers voyagent sur son visage. Embrassent toutes les beautés dont ses yeux ont pu être témoins. Descendent le long de son nez minuscule. Dévorent la guimauve de ses joues. Et trouvent sa bouche. Ils la gâtent de caresses. - Tu es mon monde. Et c'est dit d'une façon. C'est tellement doux. C'est tellement joli. Que ça fait pas peur.
Spoiler:
ton avatar
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Sam 12 Avr - 16:47
c'est comme si, par la seule force d'un regard, on pouvait arrêter la terre de tourner. décrocher les étoiles, remplacer la lune par des rayons de soleil, changer la couleur du ciel et lui donner des nuances orangées virant au rose épuré. c'est comme si, on pouvait également faire cesser un coeur qui bat, ou arrêter le temps qui continue d'avancer, et quoiqu'il arrive, dans vos têtes ça fait, tic, tac, tic, tac, comme si les minutes étaient comptées. on ne peut pas être heureux indéfiniment si? maxence c'est un poète, c'est ton poète. une petite croix qui veut faire de la poésie sur ton nom. qui n'est pas sûr d'y parvenir, selon lui pas assez de mots dans le dico, mais toi tu penses que c'est parce qu'il n'y a rien à dire. t'es pas quelqu'un de brillant, qu'on remarque. t'es ni vénus ni minerva, ni la déesse de la beauté ni celle de l'intelligence, t'es pas une muse, t'es pas source d'inspiration. mais y'a maxence qui te fait croire en toi. en vous. qui est là, toujours. et pourtant t'as toujours aux lèvres ce mot, cette question, ce petit point d'interrogation. pourquoi? mais par enchantement, il s'évanouit. parce que ton poète, il t'embrasse. il dépose des baisers sur ta peau, des baisers un peu brûlants, un peu ardents, libérateurs et passionnés. de ceux qui te font tout oublier jusqu'à ton nom. - Tu es mon monde. à tes oreilles ça sonne comme une mélodie, comme le plus joli poème qu'on puisse te réciter. t'as pas de mot. ou peut-être quatre.. je n'ai plus peur. plus peur de rien. seulement de moi.
Spoiler:
merci petit ours brun.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 13 Avr - 5:44
Alix. Un demi souffle pour quatre lettres de rien du tout. Pourtant toi quand t'y penses, quand tu le dis, Alix, deux syllabes, ça te reste sur le cœur pendant encore des heures, ça fait la fête. Maxence. Accoutumance. À elle, son infinité de cheveux d'or, à ses mots qui tremblotent de peur, à ses baisers qui se succèdent et se marchent dessus, à la petite boule de feu qu'elle fait naître dans ton ventre. Alix et Maxence. Deux être accros à la normalité avec les qualités et les défauts qui fabriquent la personne. Et pourtant quand tu l'as dans tes bras t'as pas comme l'impression que vous êtes incroyables ? Que vous êtes magiques qu'on se retourne sur votre passage, main dans la main indestructibles. Bah si. Toi tu pourrais rester ici, rester comme ça, sans jamais t'arrêter. Avec ses yeux pour briller - étoiles - son corps pour voyager - paysage incroyable - et ses baisers pour te rassasier - fraises tagada. Et puis tu te souviens de la vie. La vie de la ville qui bouge et danse et aussi ta vie à toi, celle où tu fais du bruit. Tu veux pas redescendre. T'es bien dans les étoiles avec ta petite croix. Mais peut-être qu'elle a des amis et de la famille à voir comme tout le monde, là, en ce moment, ou demain, ou des choses à faire, toi t'as que quelques rencontres éparpillées et Camille qui t'attend de l'autre côté de l'océan. Tu râles. - J'ai l'impression qu'on vient de faire un long voyage et que maintenant il est fini. Je sais pas quoi faire. J'ai peur. Un mètre quatre-vingt. Mille soucis enfantins.
Invité
Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 13 Avr - 14:24
- J'ai l'impression qu'on vient de faire un long voyage et que maintenant il est fini. Je sais pas quoi faire. J'ai peur. toi aussi t'as cette impression. cette sensation d'être partie, d'avoir quitté le monde réel, d'avoir oublié un instant les autres gens que t'aiment. ceux qui t'attendent, et ceux qui ne t'espèrent plus. sauf que t'as aussi cette boule au creux du ventre, un petit noeud qui se tord dans tous les sens. maxence a peur. et toi aussi. tu comprends que c'est à ton tour de le rassurer, de trouver les mots espoirs d'une fin heureuse. de lui insuffler un peu de confiance, de quoi retrouver un sourire d'enfant. ils viennent. tout naturellement. non n'aie pas peur. notre voyage, il n'est pas fini, il ne le sera jamais. tu ne le sens donc pas? on se retrouvera. toujours, où qu'on aille, où qu'on soit. on se reverra, je te le promets. au destin tu confies ta vie, tu confies votre histoire et vos envies. c'est la faute au hasard qui vous a posé l'un devant l'autre, dans ce petit parc que tu n'as même pas pris le temps d'observer, tout occupée que tu étais à détailler cet ange voleur de coeur. c'est la faute à la vie si vous êtes ici. et pour cette fois, tu souhaites juste te laisser guider, fermer les yeux et sentir un petit souffle de vent te pousser dans le dos, te dire de tourner à droite ou à gauche, t'indiquer que le panneau du bonheur il est tout droit. là, juste devant toi. maxence, ce n'est pas fini, ce n'est que le début crois moi.
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 13 Avr - 15:22
Elle dit oui, oui il faut partir pour après se retrouver, mais elle dit pas que ça, elle dit aussi : - Non n'aie pas peur. notre voyage, il n'est pas fini, il ne le sera jamais. tu ne le sens donc pas? on se retrouvera. toujours, où qu'on aille, où qu'on soit. on se reverra, je te le promets. Elle dit des choses qui font ralentir ton cœur. Il reprend ses petits pas habituels. T'as plus trop peur et tu la regardes. Cascades dans ses yeux, rougeurs sur ses lèvres, chocolat blanc sur sa peau, tu veux pas l'oublier. Tu le répètes infiniment dans ta tête, comme un poème ou plutôt comme une leçon à retenir et à te réciter tous les soirs. Alix. Alix. Petite croix. Ça aussi faut pas que ça s'en aille. Tu la regardes comme ça pendant peut-être quelques éternités ou alors seulement deux secondes. Tu perds le temps avec elle. Cascades dans ses yeux, rougeurs sur ses lèvres, chocolat blanc sur sa peau. Et puis tu lui rends sa liberté. Jusqu'à la prochaine fois.
Spoiler:
fini ?
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Sujet: Re: LE TOI DU MOI Dim 13 Avr - 16:24
Spoiler:
je crois oui. mais on se retrouve quand tu veux, où tu veux, vite vite vite