en sortant du magasin, isha s'est levé et m'a fait la fête, avant d'aller dire bonjour aux deux personnes qui m'accompagnait, puis de regarder le chiot de gamin avant d'à lui aussi, lui faire la fête. J'habite vraiment à deux pas et après quelques rues à peine, j'ouvre la porte d'un petit immeuble ou, au dernier étage avec la vue sur la mer, s'offrait un appartement spacieux, meublé et même pas trop en pagaille. A mon image, il est simple, chaleureux et ... souriant ? est-ce possible pour un appartement de faire sourire ? en tout cas moi quand j'ouvre la porte, ça me fait toujours sourire, de voir la mer en face, de sentir cette petite odeur d'épices et de bois près de la cheminé. Je leur ouvre et les laisse entrer avec un sourire. bienvenue chez moi, faites comme chez vous !

Quelques minutes plus tard, on se retrouvait touts les quatre sur le trottoir et un chien vint rapidement à notre rencontre. Je compris donc qu'il appartenait à Do et une fois qu'il fut à mes pieds, je le flattai quelques secondes avant de le regarder aller vers les autres. Les mains chargés de sac, je suivis tranquillement le jeune homme, ayant quand même hâte de voir à quoi pouvait bien ressembler son appartement. Sans que je m'en rende réellement compte, nous étions déjà dans son immeuble. Et bien, on pouvait dire qu'il habitait près du supermarché, ce qui était très pratique. Quelques minutes plus tard, on se retrouvait tous dans son appartement et je le regardai, un doux sourire sur les lèvres. Même si je ne connaissais quasiment pas Do, je savais et sentais que son appartement lui ressemblait réellement. Il est superbe Do, tu as très bon goût ! Je me rendis ensuite dans la cuisine, parce que même si j'avais peu de choses dans les mains, j'avais hâte de tout poser. Bon alors, qui fait quoi ? Parce que je ne sais pas vous, mais moi j'ai super faim !

un sourire simple en réponses aux compliments, mais un sourire doux en réponse à celui de masha, à son regard et sa façon de me regarder. C'est marrant, cette façon, c'est différent. Et dans la cuisine on ressemblerait presque à une famille, si on oublie qu'on ne se connait que depuis moins d'une demi heure. C'est beau, l'inconnu, c'est beau, de vivre ces choses la. je passe ma main dans les cheveux du petit garçon en rigolant hé bin, t'es vraiment trop fort! d'accord alors, tu casses les oeufs. après avoir posé mon sac de course, je sors ce qu'il faut pour la recette puis les ustensiles ; balance, récipient, fouet. tu sais y faire gamin ou il te faut de l'aide? masha tu peux peut-être peser tout les ingrédients et mettre dans le saladier? c'est marrant comme c'est si naturel. C'est doux, c'est beau et encore ça me fait sourire. Comme la cuisine est séparé du salon par un comptoir, on voit les chiens jouer, et ça aussi, c'est la vie à l'état pur : sourire.

C'était réellement dommage que toutes les rencontres faites comme ça à l’improviste ne se passent pas toujours autant bien. Enfin, la vie serait trop facile sinon et on prendrait plus autant de plaisir à de telles rencontres. En entendant le p'tit récité par cœur la recette des crêpes, je le regardai avec un air de respect, parce que ce n'était pas du tout mon genre de retenir les recettes de cuisines. Déjà que c'est tout juste si je sais cuire un oeuf. Et bien dit donc quelle mémoire tu as ! Je lui fis un grand sourire avant d'attraper la balance, un plat, le sucre et la farine que je devais peser pendant que le p'tit était entrain de casser les oeufs, comme un pro, dans un saladier à part. Alors que je sortais à peine ma langue de ma boche pour me concentrer, l'envie fut beaucoup trop forte. Je reposai le paquet, pris un peu farine sur un de mes doigts et m'approcha lentement de Do, pour lui mettre la poudre blanche sur le bout du nez et une joue. J'éclatai de rire, tout en allant de l'autre côté de la table pour essayer d'éviter ce qui risquait d'être une vengeance de sa part.

pendant que le gamin cassait les oeufs avec toute l'expertise d'un geste habituel, j'allais ranger le reste de mes courses quand masha s'approche de moi. je la regarde d'abord avec un air d'incompréhension avant de comprendre au moment ou elle pose son doigt sur le bout de mon nez. j'ouvre grand la bouche, l'ai choqué, mes yeux s'écarquilles avant d'éclater de rire à mon tour. Avec un regard de défi, je m'approche de la farine et en prend une petite poignée tu tu veux jouer à ça? que je lance en rigolant. étant de l'autre côté de la table, je feinte à droite avant de me lancer à gauche t de tendre le bras pour lui lancer de la farine dessus en souriant, puis du même geste, j'en profite pour me réfugier près du ptit, l'air effrayé fait quelque chose! l'utilisant comme bouclier avant d'à lui aussi, lui mettre de la farine sur les joues.

J'étais certaine qu'il allait se venger, c'était donc pour ça que j'avais décidé de me protéger grâce au plan de travail. J'avais vu ça dans les films et bien souvent sa marchait. Enfin, je ne connaissait quasiment pas Do, donc je n'avais pas prévu qu'il soit autant rapide. Avant que j'ai le temps de bouger, une poignée de farine atterrit sur le sommet de mon crâne. Je le regardai avec des grands yeux avant d'éclater de rire. Crois-moi, tu ne vas pas gagner à ce jeu et le p'tit est de mon côté, fais attention à toi. Un grand sourire sur les lèvres, j'attrapai un oeuf qui se trouvait près des deux garçons et les regarda à tour de rôle, me demandant lequel aurait droit à un shampoing. Finalement le sort fut jeté sur Do, après tout le p'tit ne faisait rien de mal à part être mort de rire en nous voyons nous comporter comme des enfants. Une fois que je fus à quelques millimètre de lui, je plongeai mon regard dans le sien et pendant que je respirai son odeur, l'oeuf s'abattit sur son crâne.