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 Nostalgie.

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MessageSujet: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 27 Avr - 12:26

Etre calé là, juste , contre un fauteuil rouge avec un paquet de sucrerie contre la cuisse, ça lui en rappelle un tas, de souvenirs. Chiffo a sans doute les yeux qui pétillent. L'écran et lui, c'est une drôle d'histoire d'amour. POurtant, c'est nul, ce qu'il regarde. C'est une vieille histoire d'amour qui le touche à peine tellement c'est mal joué. Mais la salle est presque vide et ça lui plait. Si l'écran n'avait pas été aussi grand, il aurait pu imaginer le confort de son salon, de son enfance. Ça ressemble à de la nostalgie. Les gens à l'écran s'embrassent. Chiffo grimace. De la nostalgie un peu niais. Quand même.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 27 Avr - 12:39

J'avais cette boule au ventre, vous savez, comme lorsqu'un trop plein d'excitation s'apprête à s'emparer de votre corps. Je n'avais pas mis les pieds dans un cinéma depuis très longtemps à vrai dire. Mais les histoires d'amour, c'était assurément ce qui me plaisait le plus. Je crois que j'avais toujours rêvé de vivre dans une de ces séries américaines où tous les sentiments ressentis par les personnages étaient étirés jusqu'à leurs extrémités. Moi aussi j'avais envie de ressentir ce désir incontrôlable de me retrouver avec quelqu'un. Entrant dans la pièce, armé d'un sachet de pop corns sucrés, j'avais dévalé les marches pour me caler au second rang. Seul le grand écran éclairait encore la pièce, et je crois que j'aimais particulièrement être tout près de celui ci. C'était comme si j'allais d'une seconde à l'autre entrer dans cette histoire. Le film n'avait de toute évidence pas encore commencé, mais je me prenais déjà totalement au jeu.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 27 Avr - 13:28

C'est quelque chose d'étrange, les habitudes. On peut les abandonner pendant six ans, oublier jusqu'à leurs saveurs; qu'elles restent là, quelque part au fond de notre crâne. Chiffo a beau avoir enterré ses souvenirs qu'ils reviennent au galop sans crier gare. Il n'a jamais aimé les spot publicitaires. Il s'en souvient, maintenant. Ça l'agace, ça met toujours mille ans. Il en a rien à foutre, de ce fast food à quelque pas de là, le blockbuster du mois prochain aussi, peut aller se rhabiller. Le mois prochain, Chiffo n'est même pas certain d'être encore là, alors pourquoi penser à la prochaine séance de cinéma ? Il grignote une sucrerie et s'étire un peu. C'est lent, juste assez pour l'obliger à observer les sièges, les compter un à un. Il fronce les sourcils, lorsqu'une silhouette perturbe sa séance de comptabilité. Quelques rang devant, pile en face. C'est comme une colline chevelue sur l'écran blanc, suffisante pour être agaçant. Il tape ses doigts contre sa cuisse, souffle et se décide à se lever. Non, non, ça ne peut décidément pas se passer comme ça. Avec sa délicatesse, Chiffo enjambe le siège en face du sien et hèle la silhouette, presque poliment. Il a l'allure une drôle d'allure comme ça. Hé, tu ne veux pas te décaler d'un siège ou deux ? Et si l'écran n'avait pas été aussi sacré, peut être bien qu'il se serait attardé sur la silhouette, une seconde, peut être même deux, histoire de le reconnaître.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 27 Avr - 14:12

J'avais décidé de me mettre tout devant, parce que clairement, c'était la place que j'affectionnais par dessus tout. Il n'y avait rien de mieux que d'être surplombé par un écran géant, comme si lorsque l'on tendait le bras, on pouvait entrer dans la scène. C'était ma manière à moi de vivre un bout de leur histoire, à défaut de connaitre un jour tout ce qui pourrait passer devant mes yeux, en ce laps de temps. pour le moment, il ne s'agissait que de quelques publicités. J'adorais les publicités. Il faut dire que j'avais toujours tendance à croire tout ce qu'elles me racontaient, d'autant plus que j'étais un acheteur compulsif, et qu'un simple emballage de ma couleur préféré suffisait à me faire céder, que ça me soit utile ou non. Oh, et c'était jaune. Jaune poussin, ma couleur préférée. Alors que je me concentrais sur l'écran, engouffrant à toutes vitesse mes pop corns entre mes lèvres -technique de l'hamster, vous voyez ? vous coincez le plus de nourriture dans vos joues, et après vous mangez comme vous pouvez- une voix ne tarda pas à retentir derrière moi, me faisant sursauter. On me priait de me décaler. Me retournant, je posais vaguement mes yeux sur mon interlocuteur, me contentant d'un petit « D-D'accord... » quelque peu maladroit avant de reprendre place. Mais avant que je n'ai eu le temps de bouger le petit doigt, je réalisais. C'était lui. Et pour le coup, une grosse montée de chaleur s'emparait de mon corps. C'était lui, et de toute évidence, c'était moi. Lui et moi. Moi et lui, et... Je n'arrivais plus à raisonner correctement. Complètement perdu, je me disais que s'il n'était pas venu me voir, c'est qu'il devait m'en vouloir de m'être assis à cette place particulièrement. Ou, peut-être n'en avait-il rien à faire de moi ? Peut-être même que je m'étais fait des films, ce qui était tout à fait possible, me connaissant. Et je... je portais même pas mon tee shirt favori. C'était peut-être pour ça qu'il ne me parlait pas, parce que je ne lui plaisais plus ? Est ce que je lui avais plu ne serait-ce qu'une fois ? J'étais vraiment nul, nul, nul ! Ça y est, le stress venait de prendre le dessus, et perdu dans cet océan de pensées, j'en avais totalement oublié de changer de place.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 27 Avr - 14:53

Chiffo se penche un petit peu et se décide enfin à poser ses pieds contre le sol, au lieu de rester là, debout et fière sur son siège rouge. Il n'a pas été vraiment poli, il le réalise doucement, maintenant qu'il est revenu sur terre. Lui aussi, aurait pu se décaler mais il tient bête à sa place, à ce milieu-là, comme un gosse attaché à son jouet fétiche. Ce sont ses habitudes. Il a passé beaucoup trop de temps sans elles pour ne pas être grognon. Il glisse ses doigts dans ses cheveux et baisse la tête, ajoutant un léger S'il vous plait. A peine audible. Ses yeux s'attardent sur la silhouette et il fronce les sourcils lorsque le garçon lui fait face. Sa mauvaise humeur s'évanouis. Comme ça, d'un coup. Un peu comme le spot coca cola qui vient de disparaître de l'écran, des raisons d'y croire. Oh c'est toi. Il décroche un sourire et se sent bête, d'un coup, à l'avoir hélé de cette façon. Y a t-il une meilleure technique pour avoir l'air classe devant un type qui nous plait ? Ou alors l'air sympa, tout simplement. A croire qu'il doit toujours avoir l'air désagréable, lorsqu'il tombe sur lui. Bon, ne bouges pas, je vais me décaler tout seul. A vrai dire, il pense tout simplement venir mais Chiffo aime bien mettre les gens devant le fait accomplis. Ils n'ont pas le choix, il n'a surtout pas le choix et c'est important, pour Chiffo de prendre les choses suffisamment en main pour ne pas avoir à observer seulement son dos. Il enjambe à nouveau un siège rouge et se laisse tomber, juste à côté de Basile. Ses doigts se serrent autours de son paquet de sucrerie. Il tourne son visage vers Basile et lui sourit. Je ne t'avais pas reconnu. Parce qu'il fait noir et que ça devient une drôle d'habitude de le croiser seulement lorsqu'il n'y a pas de lumière. Mais ils se croisent, au moins. Et chiffo sent cette drôle de chaleur souffler à nouveau au creux de son estomac. Ça va ? t'as l'air bizarre comme tout. Vraiment bizarre. Il a l'air au bord de la syncope en fait et Chiffo ne peut s'empêcher de tendre les doigts pour effleurer sa nuque, comme ça, juste pour être un peu plus tendre que tout à l'heure.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 27 Avr - 20:07

Il lâche une formule de politesse. Comme si j'étais n'importe qui, que je pense sur le moment, avant de me trouver incroyablement gonflé. Bien sûr que si, je suis n'importe qui. Il n'a aucune raison de me traiter différemment, si il me pense comme tel. C'est peut-être ma faute. Peut-être ai-je fait quelque chose qui ne lui a pas plus. Je me savais maladroit, parfois bien trop pour mon propre bien alors il était très probable que je ne m'en sois même pas rendu compte. J'étais n'importe qui aux yeux de Chifoo, et je crois que c'était ça qui était le plus dur à réaliser. Bien évidemment, peut-être m'emballais-je encore une fois, peut-être ne m'avait-il simplement pas reconnu, peut-être même qu'il ne m'avait pas prêté attention. Mais comme un gosse, je voulais être son centre de gravité. Je voulais que tout son monde tourne autour de moi, ce qui était évidemment impossible à demander, à qui que ce soit. Je n'entends même pas sa demande, ou plutôt son exigence. Non, je suis tellement concentré à m'auto-lapider intérieurement que j'en oublie tout ce qui m'entoure. Même lui. Et après avoir pensé ça, je m'en voulais encore plus. Comment pouvais-je l'oublier, lui, Chifoo ? J'étais décidément bien trop compliqué. Il prend place à mes côtés, et j'ose un regard timide dans sa direction. Pourquoi est-il là si je ne suis que n'importe qui à ses yeux ? Mes paupières s'abattent deux, trois fois avant que je me morde la lèvre inférieure. Il ne m'avait pas reconnu, disait-il. Alors c'était ça ? Mais peut-être avait-il oublié mon visage ? J'avais l'impression de penser à lui à chaque seconde, alors comment pourrait-il m'avoir oublié ? Oh non, je ne lui en voulais pas, détrompez-vous, c'était bien à moi que j'en voulais. Il me dit que j'ai un air bizarre, et ses doigts tout contre ma peau ne font que me faire frissonner un peu plus. « Je... Tu... Y'a... Qu... » que je tente en vain alors que mes yeux perdent toute raison dès qu'ils finissent par croiser ceux du jeune homme. Ma langue s'engourdit et je sens mes joues rougir de plus belle. Gageeeeeuhiiiiiii, tu peux le faire Basile ! « C'est juste que... » C'est juste que je pensais que tu m'avais oublié, et que tu ne m'adresserais plus jamais la parole. « C'est juste que j'avais imaginé que je porterais mon tee shirt préféré, lorsque l'on se recroiserait... alors du coup je suis un peu gêné... » que je tente d'une voix légère, en tant un sourire des plus timides. « Je t'ai manqué ? » Parce que je crois que c'était tout ce qui m'importait. J'avais tellement envie de le toucher, que je ne savais même pas par où commencer... alors je restais là, bête. Sacrément bête même.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyMer 30 Avr - 7:42

Ça lui réchauffe l'estomac, de le voir là et peu importe à quel point la honte de ne pas l'avoir reconnu s'empare de lui. Cette chaleur le brûle mille fois plus que l'embarras qui lui mordille l'échine. Qui l'aurait cru après tout ? Se rencontrer dans un cinéma. L'un disait aimait se balader le long des plages, l'autre fuir toutes formes de foules. Et pourtant, pourtant. C'est un drôle de hasard qui ne lui déplaît pas. Depuis la dernière fois, Chiffo n'a jamais plus eu l'occasion de voir Basile en tête à tête, sans monde autour et regards pour l'étouffer un peu. Ici il n'y avait rien à part l'écran, les sièges vides et les sucreries traînant par terre. C'est mieux ainsi. Ce type là lui plait. C'est ce mec génial dont il aime confier l'existence, en parler autours de lui. Il ne sait pas vraiment ce qui se passe dans le crâne de Basile pour qu'il affiche cet air là. Peut être qu'il se pose cent questions à la fois, qu'il a encore mille choses sur le monde à demander ou qu'il doute tout simplement de sa bonne foi. C'est ce truc, qui le torture en ce moment. Chiffo n'arrive toujours pas à comprendre de quel façon Basile fonctionne. Il lui donne l'impression d'aller trop vite et trop lentement en même temps. Ses doigts font une légère pression contre la nuque de l'autre garçon et ses sourcils se froncent un peu. Comment Chiffo peut arriver à le comprendre, s'il n'arrive pas à s'exprimer ? Peut être que là, il va trop vite, qu'il est trop proche ? ô tant pis, tant pis. Il en avait envie. Ouai ? dis-moi. Il se sent dans la peau d'un gosse impatient. Ton t-shirt préféré ? Il cligne plusieurs fois des paupières et défait légèrement sa prise. C'est...surprenant. Si bien qu'il en vient à émettre un rire léger. Il s'attendait tout, sauf à ça. T'es vraiment quelqu'un de particulier. Il lui sourit doucement, parce qu'il ne pense pas en mal, en disant ça. Bien au contraire. Tu m'as manqué ouai. Les bandes annonces défilent à l'écran et Chiffo n'en a rien à faire. Il détache ses doigts de la nuque de l'autre et s'appuis un peu contre l’accoudoir. Détends-toi, Basile. Chiffo resserre ses doigts autours de l’accoudoir. Il se penche un peu, juste assez pour empiéter de quelques centimètres sur l'espace vital de Basile. Juste assez déposer ses lèvres contre les siennes et l'embrasse. Ça ne dure qu'un instant et pourtant, il a presque le tournis. Et alors qu'il reprend place, il ne peut s'empêcher de lancer, doucement. Cette histoire de t-shirt et ta question. je me suis dis que c'était peut te façon de me donner la permission. Ou pas. Mais ce n'est pas si grave, non ?
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyMer 30 Avr - 8:58

J'ai toujours été quelqu'un de compliqué. Oui, parfois, il m'arrive même de me perdre dans mes propres réflexions. Il faut dire que c'est plutôt le cauchemar, là haut. Un véritable chaos ambulant. Pourtant, j'essayais tout de même de faire des efforts, puisque je savais que me faire trop de soucis pour rien n'était franchement pas la meilleure chose à faire. Mais c'est comme ça, oui, malgré moi, j'avais souvent tendance à me torturer pour un rien. Voir Chifoo si près de moi avait tout de même tendance à me calmer, il fallait bien l'avouer, d'autant plus qu'il suffisait d'un regard pour que j'en vienne me perdre dans l'océan de ses yeux. Oh, j'aurais pu nager toute une vie là, juste à côté de lui. Je ne faisais même plus attention aux bandes d'annonces qui défilaient sur le grand écran, moi qui avais pourtant tendance à les affectionner tout particulièrement. Mais il était là, lui, et tout le reste n'avait plus aucune importance. Je sais ce que vous allez me dire, oui, que je suis un peu trop rêveur, que je ne me focalise que sur lui lorsqu'il est dans les parages. Mais je crois qu'au fond, je n'y pouvais pas grand. C'était Chifoo, ce garçon que j'avais rencontré lors d'une nuit étoilée, et qui pouvait faire vibrer tout mon être en un seul souffle. Il semble surpris par mon annonce. Je l'aime beaucoup ce tee shirt, et j'ai toujours eu tendance à donner une valeur sentimentale à tous les objets que je touchais. Il me dit que je suis quelqu'un de particulier, et une légère grimace vint s'installer sur mon visage « Et c'est une bonne chose ? » que je reprends d'une petite voix, appréhendant plus ou moins la réponse. Je voulais lui plaire, oh oui, plus que tout. Je lui avais manqué. Cette idée me fit irrémédiablement sourire, alors que celui ci se penchait maintenant un peu plus, me disant de me détendre. Là, il était maintenant tout contre mes lèvres, alors que mon coeur se serrait un peu plus. Bon dieu ce que j'appréciais ces moments. Il se retire finalement, et me dit qu'il pensait avoir la permission. Moi, je ne sais plus trop où me mettre, encore quelque peu troublé. « Oh... Je... Enfin... Oui. » J'avais réussi à dire oui. Oui, il avait la permission de m'embrasser. Mais ça, ça n'était pas franchement nouveau, oh non. Je serais même bien incapable de le repousser. « Toi aussi tu m'as manqué. » un nouveau sourire vint ébranler mon visage, alors que je quittais à contre coeur ses yeux du regard, pour le poser sur le grand écran... Oh et puis non, je préférais largement le regarder lui. « Je... Je crois que je voudrais savoir quelque chose... » parce que ça me démangeait depuis un petit moment maintenant « Comment est-ce que tu nous qualifierais ? » j'avais peut-être trop insisté sur le nous, mais je n'y pouvais rien. J'aimais peut-être un peu trop les étiquettes de ce genre, allez savoir. Elles me permettaient de me sentir en sécurité.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyMer 30 Avr - 10:05

Il grignote une nouvelle sucrerie au goût acidulé et détourne quelques secondes à peine le regard, le temps de jeter un léger coup d’œil à l'écran. L'instant d'après, ses yeux sont à nouveau accroché au visage de Basile. Il étend un peu plus ses jambes en face de lui et essaye de se détendre, du mieux qu'il peut. Il y a tout un tas de choses qui défilent dans son crâne et la plupart ont un rapport avec l'autre garçon. C'est sans doute le seul visage, la seule silhouette, la seule personne qu'il a envie de revoir et dont il n'a pas oublié le nom au bout de quelques jours à peine. Non, Chiffo a continué d'y penser. Parce que son caractère et sa façon d'être l'ont marqué, peut être tout autant, si ce n'est plus sur ses yeux bleu et son physique qui l'attire tant. Il l'apprécie. Vraiment. Suffisamment en tout cas, pour voir un tout petit peu plus loin que le lendemain. Rien de grandiose pour les autres, c'est certains. Mais pour un type comme lui, y songer change des million de choses au moins. Chiffo hausse les épaules aux paroles de Basile. Il s'y attendait à vrai dire, à cette question. Ouai, plutôt. Il se tait un petit instant et passe ses doigts dans ses cheveux. Etre particulier ressemble à un compliment. Non ? C'est plutôt plaisant, de ne ressembler à personne. T'es bizarre, étrange, t'as de drôles de réactions qui me déconcertent un peu mais franchement, sans ça, je ne sais pas si tu me plairais autant. Peut être qu'il lui plairait un peu. Autant que la fille du Nevada. Mais rien de bien transcendant. Il n'est pas resté avec elle suffisamment longtemps pour se souvenir de son prénom. Une semaine, peut être deux. Quelque chose de brûlant et qui disparaît rapidement. Embrasser Basile lui a manquer. Cette drôle de nouveauté que l'autre découvre petit à petit s'infiltre dans ses proches veines. C'est agréablement différemment. Et ça a la saveur d'une pop-corn sucré. Il décroche un sourire. Il lui a manqué. Tant mieux. Il ne sait pas qui a le plus chaud, entre son coeur bouillonnant et son ego. Je... Je crois que je voudrais savoir quelque chose... Ses lèvres souffle un léger Je t'écoute tendit qu'il s'installe de tel façon à se retrouver en face de lui. Le film va bientôt commencer. Son crâne lui souffle d'observer l'écran d'un petit air agacé mais c'est bien le seul, à en avoir envie. Même ses yeux ont mieux à faire. Et la question le prend au dépourvu. Comme à chaque fois qu'elle sort d'une discussion. Ça le gêne. Ça doit sans doute se voir dans ses yeux et la façon dont ses doigts s'accrochent à ses cheveux. Ils n'ont jamais été amis. Chiffo a sans doute voulu flirter avec l'autre au moment même où il a posé son regard sur le torse humide du garçon. Et par la suite, par la suite, ils ont sans doute fait un peu plus que se taquiner comme deux adolescents. Qu'est-ce qu'il veut dans ce cas là, Chiffo ? Qu'est-ce qu'il voit ? Un peu tout et n'importe quoi à la foi. J'en sais trop rien tu sais... Il mordille sa lèvre inférieur et fuit son regard vers l'écran. Oh, c'est limite une affaire de sentiments là. Je dis rarement les choses clairement tu sais. Ça me gêne de parler de ça. Et ça fait gamin, de dire qu'il aimerait bien le voir comme son copain. Ça fait adolescent, tout ce qu'ils ne sont plus et ce peu importe les maladresses. Alors il souffle, tendit qu'il l'observe à nouveau. Je rêverais que tu sois à moi. Ça sonne étrangement. Je suis ni le plus sympa, ni le plus beau, mais, au lieu de me poser la question tu ne voudrais pas tout simplement l'être ? Il s'enfonce un peu dans son siège. Tu sais, mon copain. Peut être bien qu'il ne rougit pas mais son coeur mène un véritable galop, lui.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyMer 30 Avr - 10:56

Il me disait que j'étais étrange, mais que sans ça, il ne saurait pas si je lui plairais autant. Un léger sourire étira timidement mes lèvres. Oh, j'avais bien conscience de ne jamais réagir comme les autres l'attendaient. Mais en même temps, j'avais toujours tendance à bien trop réfléchir à tout, quitte à compliquer une situation des plus basiques. J'étais ainsi, et malgré moi, je crois que je ne pourrai jamais changer. Mais ça lui plaisait et je crois que c'était tout ce qui m'importait. C'était peut-être naïf de ma part que de tout baser sur le jugement d'une personne que l'on ne connaissait qu'à peine, puisqu'au final, nous ne nous étions croisés que quelques fois. L'autre soir, je crois que j'aurais pu céder à n'importe lequel de ses désirs. Et quelque chose me disait qu'à ce moment là, comme maintenant, je serais bien incapable de lui résister. C'était étrange, oui, jamais personne n'avait eu une telle emprise sur moi. Pour autant, je restais libre penseur, oui, je ne comptais pas changer pour un sous. Mais lui, ça n'avait pas l'air de le dérange. Ça lui plaisait. Alors irrémédiablement, j'en étais venu à lui poser la prochaine question. Je sais qu'il risquait d'être sur la défensive, principalement parce que personne n'aimait jamais que l'on mette directement les points sur les i, pourtant, moi, j'en avais besoin. Oui, j'avais besoin de savoir ce que nous signifions l'un pour l'autre. Et je crois que plus que tout, je voulais qu'il y ait un nous. C'était peut-être trop tôt, oui, et peut-être même faisais-je une erreur en plaçant toute ma confiance dans cette homme que je ne connaissais que depuis quelques semaines. Il en fallait pourtant peu pour que je me sente en confiance, et d'autant moins lorsqu'il s'agissait de ce garçon. Chifoo semble gêner, ce que je peux comprendre. Je peux le lire dans son regard. D'ailleurs, je m'apprête à lui dire qu'il n'est pas obligé de donner son avis dans la seconde, qu'il peut prendre le temps d'y réfléchir... mais voilà, il reprend lui même la parole. Il n'en sait rien, me dit-il. Il n'a pas l'habitude de parler de ce genre de choses... Et puis... Et puis il rêverait que je sois à lui ? Je mords ma lèvre inférieure, mes yeux détaillant avec grand intérêt les siens. Il veut que je sois son copain. Mon palpitant se resserre, alors que mes prunelles crachent un million d'étoile. Je dois avoir l'air d'un de ces gamins qui viennent pour la première fois dans un magasin de jouets. Alors, du coup, c'est à mon tour de m'appuyer sur l'accoudoir, laissant mon visage se guider jusqu'à celui de mon copain. Mes lèvres se déposent alors sur les siennes, en un baiser bien moins timide que je l'aurais cru. Mes doigts caressent lentement la joue gauche du jeune homme alors que je me retire, un immense sourire venant se loger aux coins de mes pulpeuses. « Alors je suis à toi. » c'était aussi simple que ça, et je crois qu'au fond, je l'avais toujours plus ou moins été. Oui, à la seconde où je l'avais rencontré, j'avais été sien. Me recalant dans mon siège, je laissais timidement mes doigts se glisser dans les siens. Je ne savais plus si le film allait réussir à me divertir assez, puisque j'étais déjà totalement accaparé par le garçon. Oh, je tentais tout de même de garder mon calme, et ce même si j'avais l'impression qu'un véritable feu d'artifice éclatait dans ma boite crânienne ainsi que dans ma cage thoracique. « Est ce que... Est ce que tu pourras me montrer où tu habites ? » je restais curieux, et voulais en savoir plus sur le garçon. Alors je m'étais dit qu'il s'agissait là d'un bon moyen pour apprendre à le connaitre.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 11 Mai - 18:23

C'est dingue, cette douceur qui lui réchauffe l'estomac lorsqu'il observe le visage de Basile. C'est dingue et enivrant, bon sang. Il n'aime pas le monde Chiffo, il n'aime pas les gens. Mais ça lui plait, ça lui plait vraiment, de se dire qu'il y a au moins ce type là qu'il aime plus que le fait d'être seul, tout simplement. Ça faisait longtemps. Il n'a aucune idée de ce qu'il veut Chiffo, en s'embarquant là dedans. C'est l'inconnu, le plongeant qu'il a refusé en le rencontrant. C'est un peu plus différent que les histoires passe-temps qu'il a vécu jusqu'à maintenant. Et il viendrait presque à compter le temps. Non pas les semaines qu'il va devoir supporter à Banff mais celles qu'il a à sa disposition pour découvrir l'autre garçon. Il ne pense à rien, sauf à ça. Le temps qu'il a. Ce n'est pas dans ses habitues pourtant. Depuis toujours, Chiffo aime et abandonne. Il offre, prend, se laisse aller et fini un jour par disparaître, un baiser au coin des lèvres et le regard un peu humide. Basile n'est pas une jolie rencontre d'un autre continent. Ce n'est même pas un copain comme les autres. C'est l'inconnu qui ne sait même pas ce que c'est. Il adore ça, Chiffo cette curiosité que le garçon transporte avec lui. Un peu trop peut être et c'est effrayant. Qu'est-ce qu'il en pense, lui ? Est-ce que son esprit est déjà parti au galop ?  Il est tellement différent. Chiffo ne peut pas construire quoi que ce soit de beau et long. Il s'en fou, lui, pourtant. Il adore ça, ces histoires qu'il emporte sous forme de souvenirs.  Alors quoi ? Est-ce qu'il devrait rebrousser chemin ? l'embrasser de temps en temps sur un bout de sable et se dire que c'est quand même mieux, pour un type comme Basile de commencer quelque chose avec quelqu'un qui ne bouge, pas qui reste en place et ne s'évade pas. C'est un égoïste Chiffo. Il n'a pas envie de réfléchir. Il vit dans l'instant. Demain, après demain. Ce sera Basile. Et plus tard, ce sera l'ailleurs. Alors tant pis. Tant pis. Tout simplement. Les lèvres du garçon se posent à leurs tour contre les sienne. Sa main s'accroche a sa nuque. Oh, il a bien envie de gaspiller tout sa séance à l'embrasser. Et s'il n'avait pas peur de le brusquer, Chiffo aurait déjà épargner la présence d'un accoudoir pour les séparer. Il se contente pourtant de laisser l'autre dominer l'échange sagement. Il n'y a que sa poigne contre sa peau pour témoigner de tout ce qui lui traverse l'esprit en cet instant. Il s'éloigne, ses doigts s'accrochent aux siens et Chiffo inspire doucement. C'est un premier rendez-vous d'adolescents. Ils regarderont un film pour se glisser un regard de temps en temps. Oh, il pourrait en rire. Chiffo a déjà envie de lui montrer ce que c'est, qu'une véritable histoire. Il trace de léger cercles contre la main de l'autre et se tait un petit instant. Sa maison à roulette. C'est vrai. Il faut bien qu'il y emmène Basile un jour. Ne serais-ce que pour lui dévoiler un petit bout de la ville qu'il mène depuis longtemps. Oh, tu pourrais fuir... C'est faux. Chiffo ne peut pas imaginer qu'on puisse détester son adorable van. Je te montrerais mon bébé un de ces quatre. Je me suis garé un peu trop loin là. Il faudrait qu'on marche longtemps. Il glisse un regard sur Basile et décroche un léger sourire, un brin taquin, un brin embarrassé. Puis faut que je range un peu...Je t'avoues que c'est le bordel. Je vis comme ça depuis tellement longtemps...j'ai oublié ce que c'était, que l'ordre. Il n'a même pas de chiens pour le regard de travers lorsque la guitare et les habits occupent la totalité du lit. Seulement lui-même et son lui-même s'en foutait totalement, jusqu'à maintenant.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 11 Mai - 20:35

Il était beau mon Chifoo. Je pouvais me perdre sur les traits de son visage, comme j'avais l'habitude de me perdre sur une simple carte. Là, sur les ruelles de ses joues, mes prunelles couraient sans retenue. Je voulais parcourir plus de terrain, oh oui, toujours plus de terrain. Il faut dire que je n'avais pas l'habitude de trouver quelqu'un aussi... attirant. Peut-être était-ce parce qu'il s'agissait là de la première fois que je m'intéressais réellement à une autre personne. Oh, je n'étais pas de ceux qui ne pensaient qu'à eux, non... Je n'avais juste jusqu'ici jamais envisagé la moindre relation avec qui que ce soit. Et il me plaisait Chifoo. Mon Chifoo. Il me plaisait plus que de raison. Alors oui, j'étais très certainement un peu trop rêveur, et je devais l'idéaliser jusqu'au bout des ongles, mais c'était plus fort que moi. Malgré son caractère parfois grognon, je n'y voyais qu'un peu plus d'attachement de ma part. Mais c'était probablement ma faute, oh oui, j'avais toujours eu tendance à placer les autres sur un piédestal et ce avant même de leur avoir adressé ne serait-ce qu'un mot. Alors vous imaginiez bien que lorsqu'il s'agissait du beau brun, celui ci nageait déjà entre une demi douzaine d'étoiles. Oh oui, il était une planète à lui tout seul, dans ma galaxie Basilienne, même qu'il devait probablement être mon centre de gravité. Récemment, mon univers ne tournait plus qu'autour de ses beaux yeux, de ses magnifiques cheveux bruns dont même docteur mamour serait jaloux. Oh ça oui. Mais... Je détournais tout de même à contre coeur mes prunelles de son visage, qu'il ne s'imagine pas que j'étais un de ces gamins légèrement effrayants qui passaient leur temps à scruter une seule et même chose sans jamais s'en lasser. Le problème, c'était que j'étais un peu comme ça tout de même... Et je me voyais déjà le couvert de mon regard océan une fois la nuit tombée, juste pour tenter de réaliser qu'il était à moi, chose qui me paraissait encore impossible. Je me demandais encore comment il pouvait me vouloir, moi qui avait pourtant tant de défauts. Peut-être ne les avait-il pas encore aperçu ? Ça me semblait tout de même peu probable, puisque je les transportais dans mon sac à dos imaginaire, et ce un peu partout où j'allais. Mais je préférais ne pas me poser plus de questions que ça, à ce sujet. Oh non, je ne voulais pas me dire que tout allait bientôt être terminé alors que ça ne faisait vraisemblablement que commencé. Les cercles qu'il traçait sur ma main électrisaient un peu plus tout mon corps, alors que je lui demandais s'il pouvait me montrer où il habitait. Si je pourrais fuir ? Aucune chance. Je serais bien trop stupide de l'abandonner. « Tu me surestimes, Chifoo. » et oui, le terme était bien approprié. Parce que je savais déjà que j'en étais incapable. Oui, j'en étais incapable de l'abandonner, là. Il m'en faudrait bien plus, oui. Il me dit qu'il habite un peu trop loin, et que son chez lui est un peu en vrac, tandis que mes lèvres s'étirent petit à petit, des millions d'étoiles pétillants dans mes prunelles océans. « Je suis sûr que c'est très, très bien chez toi. » oh oui. Mais peut-être n'étais-je pas totalement objectif après tout. Tout ce qui touchait au jeune homme ne pouvait pas être mal. « Moi j'aime bien ranger ! Bon par contre, il est très probable que tu n'aimes pas trop trop mon appartement... Y'a pleins de bande dessinées, de jeux vidéos... et puis des figurines... des peluches... des gameboys, ah et aussi, des bouquins répertoriant les races de chats, j'adore les chats, surtout les chatons... et puis j'ai un canard jaune en plastique, dans ma sale de bain... et mon porte clé c'est un Mickey... et... ah oui, quand je suis un peu trop fatigué, ou que j'ai mal à la tête, je mets mon bonnet panda... » le volume se baisse progressivement au fur et à mesure que j'énumère toutes mes affaires, une forte rougeur s'emparant de mes joues. Oh mon dieu, non, je ne viens pas de lui sortir tout ça. « Roh non, je suis trop nul... tu... désolé. » j'ose même plus croiser son regard, alors, je triture inlassablement le col de ma chemise de ma main encore libre. Il pourrait fuir.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 11 Mai - 21:33

Ses yeux avaient cessé de vouloir dévorer la moindre parcelle de peau à découvert de Basile pour se concentrer sur la recherche de son paquet de sucreries, égaré, voir même balayé par ses pieds lorsqu'il s'était penché pour l'embrasser. Oh, ce n'est pas une affaire d'état, loin de là, Chiffo a même l'impression d'avoir assez de sucres sur la langue pour les six prochains jours mais ce paquet représente l'excuses idéale pour ne pas mettre l'autre mal-à-l'aise. C'est qu'il aime ça. Chiffo, dévorer les autres du regard, tout le temps et continuellement. Basile, lui, possède bien trop de choses à dévorer pour son propre bien. Quand il n'était qu'un gosse, Chiffo passait son temps à fusiller n'importe qui et quoi de ses yeux bleu. Parce que personne n'aime ça, être la cible d'un regard insistant. Il détestait ces moments où sa mère insistait pour le mêler à la foule. Elle ne l'écoutait jamais, penser à son bien sans chercher à comprendre ce qu'il voulait vraiment. Elle s'était persuadé qu'à force de le jeter aux gens, Chiffo finirait pas aimer la foule, le bruit, le monde autours. Un peu comme lui. Alors avoir l'air d'un mauvais gosse en passant tout un repas sans dévier le regard semblait être un bon compromis. Un emmerdeur. C'est tout ce qu'il était à cette époque et en grandissant, Chiffo n'a pas perdu cette habitude. C'est sa mère, qui a fini par fermer les yeux. Lui les avait garder bien ouvert. Alors oui, oui, il pourrait passer des heures et imprimer la silhouette de Basile dans son crâne, retenir la forme de ses épaules et l'angle de sa mâchoire pour le reconnaître, même dans le noir. Il remonte légèrement sa jambe et s'avachis un peu. Chiffo se retient d'allonger ses cuisses du côté de Basile. Tout tourne trop vite dans son crâne. Il se hâte déjà de vouloir agir comme dans n'importe lequel de ses histoires. Il ne peut pas. Il peut déjà caresser sa peau. Sa main libre trace quelques formes en hasard le long de son bras. Il est distrait par ses mots. Oh peut être, peut être qu'il se fait beaucoup trop d'idées sur lui. Suffit de voir tout les barrières qu'il s'impose. Pourtant, Chiffo n'a juste pas envie de faire un pas de travers aussi rapidement. Alors même son van, même son bébé, est sujet à ses interrogations. Ouai, sans doute, je crois que je tiens vraiment à te protéger de ma longue liste de défauts. Etre grognon et bordélique, ce n'est rien à côté de tout le reste. A côté du plus important. Son bébé est petit mais bien aménagé. Au départ, ça ne ressemblait à rien. Il n'avait même pas d'endroit pour dormir et se contenter de se briser le dos en dormant à l'arrière. C'est avec le temps qu'il a tout arrangé et peut être que banff aussi, allait apporter à son van quelques souvenirs à emporter. Il l'espère sincèrement. C'est...petit, je te l'accorde mais c'est sympa ouai...ça doit sans doute me ressembler un peu. Il cesse un instant de se servir du bras de l'autre comme feuille imaginaire pour se décoiffer légèrement. C'est à Basile de se dévoiler un peu et Chiffo se permet enfin de le dévorer à nouveau de ses yeux bleu. Il écoute, le chiffo, il écoute et ses doigts reprennent leurs activités. Pourtant, il  y a bien un moment où son cerveau semble se déconnecter légèrement. Il n'avait pas besoin de ça pour savoir que lui et Basile n'ont rien en commun mais quand même, ses lèvres s'étirent doucement et ses sourcils se froncent un peu. Plus le volume baisse et plus le discours devient incongrue. Il en vient même à devoir se pencher pour entendre. Wow, parles-plus fort, je vais te manger, mais pas pour ça. son sourire se tord légèrement en une légère grimace. Il ne peut pas s'agacer longtemps avec Basile. c'est difficile, surtout lorsqu'il parle Chaton et Peluches...c'est étrange, adorable, d'un autre temps ? Il ne sait pas quoi lui répondre Chiffo. Alors il éclate de rire. Tout simplement. C'est trop et juste assez pour le décontracter complètement. C'est vraiment craquant Basile mais wow, t'es décidément à part. J'adorais voir ton appartement, vraiment! Il souffle, se frotte un peu les yeux et glisse un léger regard à son petit air perturbé Réagis pas comme ça, c'est juste carrément inattendu. Il prend un petit temps pour se calmer et reprend alors. Les trucs qui peuvent casser le charme, on le raconte le plus tard possible tu sais....t'aimes les chatons ? les peluches ? et mickey aussi ? Chiffo serre un peu plus ses doigts. Ses sourcils se froncent légèrement J'ai pas entendu le reste mais...je ne sais pas si j'ai autant de tues l'amours que toi à te raconter pour équilibrer le truc... Enfin, si, probablement, mais ça n'a rien de mignon. J'ai vraiment pas grand chose...la plupart des choses que j'ai m'ont été offerts....mais je peux te raconter des trucs gênant. Par exemple, pour me doucher, je vais à la plage...c'est pour ça que je suis souvent là bas. J'y vais très tôt le matin ou très le soir pour pas qu'on me voit... Il manque de mourir de froid à chaque fois mais il a prit l'habitude, maintenant. Vivre dans un van ne l'empêche pas de vouloir être propre. Il déteste ça, se sentir sale. Il trouvera toujours un moyen de entretenir. J'ai jamais réussi à me raser correctement sinon. Ça explique pourquoi j'ai de la Barbe...puis je suis persuadé que ça me tient chaud....y'a d'autres trucs que tu voudrais savoir pour arrêter de rougir comme ça ?
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyLun 12 Mai - 12:35

C'était peut-être étrange de ma part, mais oui, j'avais tendance à idéaliser Chifoo, comme beaucoup d'autres personnes que j'avais rencontré jusqu'ici. C'était plus fort que moi, oui, je cherchais toujours à n'en tirer que le positif, masquant le reste involontairement. C'était dans ma nature, et j'avais toujours été ainsi. Petit, j'idéalisais mon frère comme personne. Il n'était pourtant pas un exemple à suivre, oh ça non, mais c'était mon frère, vous voyez, alors forcément, il ne pouvait qu'être quelqu'un de bien. Mes parents, eux, ils ne se sont jamais moqués de ma vision de la vie, parce que c'est ce qui leur a permis de me garder dans leurs filets pendant un sacré bout de temps. Et puis, j'avais fini par prendre mon envol, oui, et pourtant, je n'en avais pour autant pas appris de mes erreurs. A vrai dire, je ne savais même pas si l'on pouvait réellement qualifier ça d'erreur. Certes, mes pensées étaient toujours des plus positives, ce qui pouvait me rendre naïf et vulnérable, mais devais-je me forcer à penser le contraire seulement pour grandir ? Ce serait perdre une partie de ma personnalité, une partie de moi, et il ne me semblait pas que c'était une bonne chose. Je voulais grandir à ma manière, et ce même si ça signifiait ne pas correspondre à la définition des autres. Je savais qu'au fond, je resterai toujours cet enfant au regard émerveillé et aux sourires en rafales, et même si ça pouvait en faire fuir certains, je ne voulais pas me dénigrer juste pour correspondre à des critères plus généraux. Heureusement, Chifoo, lui, il ne m'avait jamais demandé de changer. Oh ça non, il s'était simplement contenté de m'apprendre ce que je ne savais pas, sans exiger que je devienne comme tel. A sa manière, il me faisait découvrir un monde que je ne connaissais pas. Son monde. Et je crois que c'était ce qui me plaisait le plus dans notre relation. Oui, notre relation, j'avais même encore un peu de mal à imaginer qu'il y avait un nous. Il me dit qu'il essaie de me protéger de sa longue liste de défauts, mais moi, je n'y croyais pas un instant. Il faut dire que jusqu'ici, il ne m'en avait pas vraiment montré, des défauts, et je ne pouvais ainsi qu'être subjugué par cet homme qui frôlait la perfection sous toutes les coutures. Mais comme je vous le disais, peut-être l'idéalisais-je, et si c'était le cas, j'avais bien conscience que ça n'était pas près de changer, quoi qu'il puisse me dire. Dans tous les cas, j'étais certain que son van était très bien. En plus, je m'étais toujours demandé comment c'était une maison à roulette. Moi, je connaissais les camions de déménagement, mais certainement pas des camions avec des gens qui vivaient dedans. C'était plutôt bizarre comme idée, et j'espérais qu'il avait des fenêtres. Cela dit, ça devait être bien plus pratique qu'une maison plantée dans le sol. Moi, j'avais un appartement, au tout dernier étage ! Parce que comme ça, je pouvais voir des oiseaux se poser sur le rebord de ma fenêtre. Enfin, puisqu'il me parlait de son nid douillet, il me semblait évident que je devais évoquer le mien. Sauf que voilà, comme à mon habitude, mon coeur en vient à s'emballer pour un rien, mes paroles s'accélèrent et mon ton se baisse, rendant la compréhension presque impossible. Le garçon s'approche d'ailleurs de moi au moment où je baisse les yeux, plaisantant à ce sujet. Et puis... C'est craquant ? Vraiment ? Mon sourcil droit s'arqua, alors que je tentais un regard presque apeuré en direction du beau brun. Oh, son visage était si près. Un si beau visage. Je devais avoir l'air sacrément bête, rouge tomate, à fixer ses lèvres. « J'adore les chatons... » que je lui rétorque, me sentant presque coupable alors qu'un deux vient miauler un court instant dans ma tête. J'y pouvais rien moi, si j'aimais tout ce qui était un peu kitsch. « Alors tu... tu n'aimes pas, toi ? » moi qui pensais que tout le monde aimait les chats. Le pire c'est que je ne lui avais même pas dit tout ça dans le but de lui citer tout mes tues l'amour, puisqu'à mes yeux, ça n'en était tout simplement pas. Non, c'était juste qui j'étais. C'était mes affaires, mes précieux, je les chérissais comme personne, d'autant plus que j'étais quelqu'un de plutôt attaché à tout ce qu'il pouvait posséder, que ce soit du canapé au torchon de cuisine. Il me raconte qu'on lui offre pas mal de choses, et que pour se doucher, il va à la plage et... sans que je le veuille réellement, mes sourcils viennent à se froncer. Oh, pas trop non plus, mais juste assez pour être remarqué. Il continue en disant qu'il ne sait pas se raser correctement, et mes prunelles détaillent un court instant sa barbe. Le film ne m'intéresse plus du tout, oh ça non, il faut dire que mon Chifoo, il est bien plus passionnant. « Je te préfère avec de la barbe moi, ça te donne un air mystérieux. » mes lèvres s'étirent un court instant, avant de se changer en une moue boudeuse « Mais... Moi je veux pas trop que t'ailles te laver à la plage. » il va peut-être me trouver stupide, et j'essaie de me contenir d'autant plus, histoire de ne pas rougir de nouveau. M'enfin, j'ai une bonne raison, hm. « C'est que... Si t'es mon copain, enfin... j'aurais imaginé qu'il n'y aurait que moi qui pourrait de voir dans cette... » dans cette tenue. Rohlala, non mais voilà, je me mettais à rougir à nouveau. En plus, je n'avais jamais vu personne avec si peu de vêtements, donc forcément, j'avais peut-être tendance à idéaliser l'idée même d'une relation. Ma main se resserra un instant sur la sienne, alors que mes billes océan dévoraient maintenant les siennes. « Tu trouves ça stupide ? Tu peux me le dire, je comprendrai. » et puis, je ne pouvais pas non plus l'empêcher de vivre après tout. « C'est juste que... C'est ma première relation, alors je sais pas trop trop ce que j'ai le droit de dire. » la dernière de mes envies était de le voir s'enfuir au loin.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 25 Mai - 20:01

j'adore les chatons. Oh, ça, Chiffo a cru le comprendre, oui. Ça et tout ce qui est capable de rendre un type comme lui particulièrement adorable. C'est de la candeur à l'état pure Basile, plus les minutes passent et plus Chiffo le réalise. Lui ne serait même pas capable de répondre à sa question. C'est sympa un chaton, probablement mais il n'en a plus vraiment vu depuis longtemps. Alors, la réponse la plus probable serait qu'il s'en fou complètement et que son van est mille fois plus attendrissant qu'une boule de poils aux yeux trop grand. Il n'a pas envie d'entendre quelque chose comme ça Basile. Et chiffo ne veut pas passer pour un sans coeur. Alors il passe ses doigts et frotte légèrement sa nuque, plus au moins embarrassé. Je suis pas fan des chats...je préfère les chiens. Ce n'est même pas un mensonge. Chiffo préfère faire dériver la discussion sur un autre terrain et tendit qu'il dévoile un peu plus son quotidien, ses yeux se décrochent du visage de Basile pour effleurer du regard l'écran. Quelques secondes à peine. L'instant d'après, il contemple à nouveau l'air à présent contrarier de son copain. Il souffle un Tant mieux légèrement dubitatif. Il peut sentir son estomac qui se tort. Même lui a peur d'avoir fait un pas de travers. Oh... La plage. Les gens. Chiffo n'aime pas leurs regards sur lui mais tente de faire avec. Ça n'a jamais posé de problème jusqu'à maintenant alors il ne sait pas vraiment quoi lui répondre. Que peut-il y faire de toute façon ? Il n'a aucun toit, aucun autre endroit. Il vit comme il peut, sans le confort qu'il a presque oublié. Si ça peut te rassurer, y'a jamais personne quand je me douche. Une personne, peut être deux mais jamais plus. Et je n'ai pas d'autres endroits où aller... Oh non, qu'est-ce qu'il peut bien raconter. Chiffo serre légèrement ses doigts autours des siens. Voilà qu'il devient maladroit maintenant. Enfin...y'a quand même des choses que tu seras le seul à voir. et vice versa. Son regard glisse légèrement sur les épaules du garçon. Première rencontre, haut trempé. Il ne devrait pas y penser. Tu peux absolument tout me dire. il souffle et lui sourit doucement. Je suis pas devin, je préfère savoir absolument tout ce que t'as en tête pour ne pas faire de trucs qui ne te plairaient pas, je crois...que c'est seulement comme ça qu'une relation fonctionne correctement. Il se retient bien de lui dire qu'il n'est pas non plus un pro en la matière.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyDim 25 Mai - 20:28

C'était probablement trop bizarre comme question, ça aussi. Pourquoi est ce que je lui demandais si il aimait les chatons ? En plus, il n'avait pas l'air très emballé, il fallait bien l'avouer, je pouvais le lire sur sa légère moue. Et apparemment, il préférait les chiens. Oh, c'était mignon les chiens aussi, peut-être moins que les chats. Et puis c'était moins indépendant aussi. Cela dit, moi, je ressemblais bien plus aux chiens qu'aux chats. Moi j'avais besoin que l'on m'aime, ne serait-ce qu'un tout petit peu. J'aimais pas trop me retrouver seul, j'avais toujours l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Je choisissais de ne rien répondre, parce que de toute façon, y'avait pas grand chose d'autre à dire. Et puis moi j'aimais les chiens aussi. Alors, j'esquissais un doux sourire, comme pour le réconforter, c'était ce qui me semblait le mieux à faire. Par la suite, il avait fini par évoquer le fait qu'il se douchait à la plage. Ça n'était pas une idée qui me plaisait particulièrement, et principalement parce que j'avouais être quelque peu jaloux. C'était mon Chifoo. Et je... Je n'avais jamais rien vu de son corps... Alors égoïstement, j'aurais aimé que personne ne le voit aussi. Enfin cela dit, je ne comptais pas lui faire porter le voile non plus, oh ça non, en plus je pourrais même plus le contempler pendant des heures si c'était le cas. C'est qu'il était beau mon Chifoo. Et je voulais connaitre le moindre de ses traits. En tout cas, il me dit que personne ne le voit d'habitude, et qu'il n'a pas d'autre endroit où venir se doucher, avant d'ajouter qu'il n'y aurait que moi qui pourrait voir certaines choses. Oh. Mes prunelles s'écarquillent sous ses paroles, alors qu'une nouvelle rougeur s'empare de mes pommettes. « Oh bien je... enfin tu... tu pourrais venir te doucher à la maison. » parce que j'étais comme ça moi. Je pouvais inviter le premier inconnu chez moi, ça ne me dérangeait pas. Mais Chifoo, lui, ça n'était pas un inconnu. « J'ai de l'eau chaude. » que j'ajoute, hésitant, comme si j'avais besoin d'un nouvel argument pour le convaincre. J'allais peut-être devoir ranger mon canard en plastique. Et puis il reprit la parole, me disant que je pouvais bien tout lui dire, et mes lèvres s'étiraient en un nouveau sourire. « Je suis d'accord, et... et il en va de même pour toi. Je sais que je n'ai pas l'air très mature, mais je peux tout entendre, vraiment. » Sa main réchauffe la mienne, j'ai la douce impression d'être sur un nuage. Oh et puis, une voix s'élève, là, sur l'écran. J'en avais oublié jusqu'à l'endroit où nous étions. « Je n'sais plus trop si j'ai envie de regarder ce film... » il faut dire que là tout de suite, mon attention était totalement détournée vers autre chose, hm.
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyLun 26 Mai - 8:39

Chiffo n'avait jamais fait de réelles efforts dans ces relations précédente. Sans doute n'avait-il ni l'envie, ni l'assurance que ça en valait la peine. Les choses n'étaient jamais fait pour durer. Basile, non plus, Basile non plus, ne devrait pas être fait pour durer et pourtant, songer ne serais-ce qu'à lui imposer ses revers lui irrite la gorge. Mais que peut-il bien y faire ? s'interdire une chose ou deux pour espérer faire un bout de chemin un peu plus long ? Il s'en interdit déjà des tas de choses Chiffo, ne pas l’observer trop longtemps, ne pas le toucher trop longtemps, ne pas se donner l'air d'un loup et d'un agneaux. Prendre son temps même s'il en a pas tant que ça. Alors, venir prendre sa douche chez Basile ? Dans son appartement ? C'est bizarre non ? les gens s'installent à mi-temps chez l'autre pour un lit et des draps. Lui, ce sera du savon et de l'eau chaude. Il fronce légèrement les sourcils.  Ça ne te dérangerait pas de me voir le matin, le soir, comme ça ? La question est aussi drôle que l'idée. Il penche légèrement la tête et souffle, la question qui finalement tourne en rond depuis plusieurs minutes dans sa tête. T'es juste jaloux en fait, non ? qu'on puisse voir mon corps mais pas toi ? Son ton est juste taquin. Mais il aimerait bien l'entendre, cette réponse, celle va sans doute le faire rougir. Chiffo a tendance à le voir comme un type pur en tout point, un type qui a besoin qu'il se contrôle continuellement. Mais il reste un homme, non ? juste un homme. Pourquoi pas. Il hausse les épaules et souffle doucement. Pourquoi pas. Il en a marre de toute façon Chiffo, de réfléchir tout le temps. Ce n'est pas Basile qui lui avait conseillé de se détendre un peu plus ? Peut être qu'il devrait l'écouter. Tout entendre ? ou pas. Il retient sa réplique, digne d'un pauvre gosse et regarde distraitement l'écran qui ne l'intéresse pas le moins du monde. Peut être que je te dirais un jour des trucs qui personne ne sait. Il tourne légèrement son visage pour tomber sur les yeux bleu de l'autre. Moi non plus...mais je suis radin, ce billet coûte cher... Il plisse légèrement le nez en pensant à la somme dépensés. C'est rien du tout, mais pour son coeur d'économe, c'est une somme digne du loto. Mais si t'as un truc à proposer qui pourrait me faire oublier les dollars...
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MessageSujet: Re: Nostalgie.   Nostalgie. EmptyLun 26 Mai - 13:44

Je ne savais pas vraiment comme l'on faisait pour être en couple. Comment on pouvait prétendre être avec une personne. Jusqu'à quel point devait on partager de son être ? Si je m'écoutais, il était certain que je n'appartiendrais plus qu'à lui. Qu'à ses yeux, qu'à ses soupirs. Oh oui, je lui appartiendrais sans condition. Mais était-ce réellement ce qu'il recherchait ? Etait-ce réellement ce que l'on était censé faire ? J'avais pleinement confiance en Chifoo, ça oui, j'en étais certain, et je me disais que quoi qu'il puisse arriver, il ne me blesserait jamais. Je ne pouvais pas envisager le fait qu'il puisse être quelqu'un de mauvais. Alors certes, je ne me méfiais probablement pas assez des autres. Mais lui, il n'était pas un autre. Il était Chifoo, et je n'avais pas besoin de me convaincre de quoi que ce soit d'autre en sa compagnie. Alors oui, je crois que le voir matin et soir ne me dérangerait pas. A vrai dire, je ne voyais ça que comme quelque chose ne pouvant m'être que bénéfique. « Non... Enfin, tu sais, je trouve déjà qu'on ne se voit pas assez, alors... » je baisse les yeux, juste au moment où il décide de reprendre la parole. Ses paroles me firent d'autant plus rougir, si bien que je choisissais un court instant de masquer mon visage à l'aide de mes mains. Finalement, un léger rire s'étant échappé de mes lèvres. « Parce que tu le serais pas, toi ? » que je dis d'une moue naïve, en retirant mes doigts pour observer son visage. Et puis, pourquoi pas. Mes lèvres s'étirèrent. L'idée de le voir un peu plus ne pouvait décidément que me réjouir, oh ça oui. Et de toute évidence, il devait facilement le lire sur mon visage. J'hochais ainsi la tête à sa prochaine question tandis qu'il ajoutait qu'il pourrait peut-être un jour se confier à moi. Rien ne me ferait plus plaisir, c'était certain. Et puis ce film là, il ne nous intéresse plus trop apparemment. Il me demande si j'ai autre chose à lui proposer, et je passe une main sur mon menton, sourcils froncés, intense réflexion. « Hm... Je pourrais te montrer mon chez moi ? » me mordant la lèvre inférieure, j'ajoutais finalement. « Enfin, on peut aussi le faire après le film. » oui, voilà, moi j'avais tout le temps du monde, à partir du moment où c'était à ses côtés.
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