kill someone is the best thing i could do.

j'sors de ma chambre, et faut évidemment que j'tombe sur un salon mis sans dessus dessous. non mais il est sérieux ? « ADRIIIIIIIIIIIIIIIIIX ! » que j'crie dans l'appartement, en espérant que s'il dort, j'le réveille en sursaut avec mon crie magistral. « C'EST QUOI CE BORDEL ? » sérieux, s'ils veulent faire des trucs, qu'ils les fassent, mais qu'ils se déshabillent dans sa chambre, pas dans l'salon et dans les escaliers quoi, merde. tiens, j'aimerai bien voir la tête de l'heureux(se) élu(e), histoire de me marrer un peu.

J'avais décidé d'aller prendre une douche, abandonnant la personne avec qui j'avais passé la nuit dans mes draps. Je marchais tel un coq, plutôt fier de mon coup, rejoignant la salle de bain tout en ignorant profondément tout le chaos que l'on avait causé. Et puis, une fois sous le jet d'eau, et après avoir terminé de me laver, j'entends l'aut' gonz' qui râle. « C'EST TOI LA FEMME, C'TOI QUI DOIT FAIRE LE MÉNAGE. » ça marche pas comme ça ? Cela dit, valait mieux pas quelle touche à quoi que ce soit, hm. Totalement nu, j'enroule donc une simple serviette autour de ma taille, poussant la porte pour arriver au salon, les cheveux encore mouillés, et foutant de l'eau partout. « Quoi, t'es jalouse ? » mes lèvres s'étirèrent en un sourire. C'était ce que j'allais finir par croire ?

il faudrait une troisième personne, celle avec qui adrix aurait couché, femme ou homme peu importe, lancez-vous. :yay:

« C'EST TOI LA FEMME, C'TOI QUI DOIT FAIRE LE MÉNAGE. » que j'entend, depuis la salle de bain. j'vais le tuer, sans déconner, j'vais le tuer. j'm'avance vers la porte de la salle de bain, seulement avant que j'ai pu toucher la poignée, il est déjà dehors en serviette. « Quoi, t'es jalouse ? » j'lève les yeux au ciel, simplement parce que c'est débile. n'empêche que même si c'était pas la nuit où j'devais dormir dans sa chambre parce que sa chambre est cool, eh bah j'suis pas d'accord. « c'est pas la question, c'juste que tu peux déshabiller tes conquêtes ailleurs que dans le salon. on vit en collocation, merde. » et puis j'marque une pause avant de reprendre : « et puis j'ai des nuits à rattraper dans ta chambre, j'te rappelle. », mon regard se pose sur le corps humide d'Adrix. ok, ptêtre que j'mouille un peu, j'sais pas. « et j'fais pas le ménage, tu te démerdes. et j'change pas tes draps non plus. urh... »

Je crois que ça n'était que par pure provocation que j'étais sorti ainsi vêtu. Je savais quels étaient mes atouts après tout, d'autant plus que ça avait l'air de plutôt bien marché sur la jeune femme, hm. Elle me dit que je peux déshabiller mes conquêtes ailleurs, et qu'elle a des nuits à rattraper dans ma chambre. Oh, d'accord, je vois. Je me saisis donc de mon portable, pianotant dessus tout en lâchant un « T'es en manque quoi. » j'peux le comprendre, même si je n'ai jamais franchement eu de mal à ramener des gens dans mon pieux. Là dessus, je lui montre mon portable, le secouant près de ma tête « Tiens, j'viens de t'arranger un coup. Je sais, ne me remercie pas. » mes lèvres s'étirèrent presque immédiatement. Putain, c'que je pouvais être casse-couilles parfois, mais j'aimais bien, ouais, c'était amusant. Elle me dit qu'elle ne compte pas changer mes draps, et je ris quelque peu. « Boh, je dormirai dedans moi, hein, ça me dérange pas. C'est plutôt toi que ça va gêner, si jamais tu veux te ramener là haut. » bien ouais, elle sentirait l'odeur d'une autre, 'voyez.

j'suis en manque. non, pas du tout, j'suis pas en manque. en fait, si, putain. mais c'parce que y'a aucun mec potable dans ce bled pourri. non mais r'gardez c'qui s'passe dehors, y'a que des tons. on est loin de Los Angeles et des beaux gosses sur la plage quoi. en plus ils sont pas riches ici. faut dire, pour se perdre dans ce trou, faut pas l'être. qu'est-ce que j'fous ici alors ? tiens, en voilà une bonne question. c'est pas par choix, voyez-vous. et ça, ça m'fait chier. j'me demande quand mon père va m'appeler pour me dire que j'peux enfin rentrer à Los Angeles. vraiment. il vient de m'arranger un coup. « de... hein ? quoi ?! » et elle avance vers Adrix et tente de prendre son portable histoire d'effacer ou d'au moins l'empêcher d'envoyer quoi que ce soit qui saurait nuire à sa propre réputation. « donne-moi çaaaaa ! » que je lance en sautillant sur mes louboutins. non mais sérieux, quel enfoiré celui-là ! et puis j'lui dis que j'changerai pas ses draps, qu'il faut pas qu'il rêve. et évidemment, lui il sort que c'est plutôt moi, que ça va déranger. « dans tes rêves que ça me dérangerait. tant que y'a pas de tâches bizarres qui touchent ma peau, tout va bien. » bah quoi ? c'est vrai...

et ça crie, et ça crie. est-ce que c'était même humain de parler aussi fort ? même un oreiller écrasé sur la tête n'y faisait rien. putain. alors tu t'lèves, sans prendre la peine de t'habiller, et tu te diriges vers là où proviennent les voix, la tête dans le cul. ils étaient même pas fichus de te laisser dormir, ces crétins. j'espère pour vous qu'on vient d'annoncer la 3ème guerre mondiale, tu lances, la voix éraillée, alors qu'une de tes mains vient gratter ton popotin.

Faut bien que j'prenne soin de la libido de ma coloc' après tout, sinon c'est moi qui vais devoir me la coltiner tous les soirs jusqu'à qu'elle soit morte d'épuisement hein. Parce qu'évidement, je suis une machine, hm. Elle essaie de récupérer le téléphone, sauf que j'suis bien plus grand qu'elle, et que je tends maintenant mon bras vers le plafond. C'est con hein ? Allez, sautille ma gazelle, sautille tant qu'tu peux. « Allez, arrête de râler, j'ai mis qu'il fallait un beau gosse. J'sais que t'auras du mal à trouver mieux que moi, mais je suis certain qu'il pourra te convenir. » que je sifflote en un mesquin sourire. « T'sais que ce sont mes tâches bizarres, hm ? » je dis ça, parce qu'elle devrait être habituée, depuis le temps. Ah, et voilà que Lilo descend enfin de son perchoir, et mes prunelles se permettent même de détailler son corps quelques instants. « Oh non, t'en fais pas, c'est juste qu'elle est en manque, donc j'essaie d'lui trouver un beau gosse avec qui j'ai encore rien fait. » autant vous dire que ça allait être compliqué, puisque je les avais pour la plupart marqué au fer rouge.

« Allez, arrête de râler, j'ai mis qu'il fallait un beau gosse. J'sais que t'auras du mal à trouver mieux que moi, mais je suis certain qu'il pourra te convenir. » la seule réponse que j'trouve à fournir, c'est un bruit assez indescriptible, maisqui montre bien que j'suis un peu en colère. du style "mmrrrrrr". du coup, pour palier à mon manque de réponse, j'le tape au niveau de la poitrine. bon, ma force, c'est pas le truc qui me caractérise le plus, mais j'avoue que j'en ai rien à foutre. j'ai pensé à lui écraser le pieds, mais j'm'en voudrai de lui faire trop trop de mal quand même. et puis, les nuits passées dans sa chambre, j'y tiens quand même. et puis il me demande si j'sais c'que c'est, ses tâches bizarre. « non mais oui, prends-moi pour une conne aussi. » oui, c'est effectivement ce qu'il est entrain de faire, et ça me rend dingue. et puis y'a sa conquête d'un soir qui s'ramène. j'pivote sur mes talons, fais quelques pas vers lui, ramasse un truc et lui jette à la gueule. tant pis si c'est pas à lui, j'vais pas trier non plus. « j'suis pas en manque ! et habille-toi, toi. » putain, il est beau, malgré le fait qu'il ai un peu trop de pilosité faciale pour moi. « vous allez me ranger ce bordel, j'vous préviens. »

ça s'excite de partout, et toi tu comprends pas. il est quelle heure, même ? et sont-ils réellement obligé d'imiter à la perfection un poulailler ? j'suis là si elle veut, même si tu avais couché avec adrix, ça ne t'empêchait pas de te faire la coloc. quoi que. elle gueulait un peu trop pour toi. elle avait vraiment l'air frigide, la nana. encore plus quand tu te prends un vêtement dans la gueule. oh. ma pauvre, depuis quand t'as pas eu d'orgasme, toi ? et puis tu regardes autour de toi. un vrai bordel, effectivement. au moins, ce n'était pas chez toi. ah non, moi je range rien hein. faites comme si j'existais pas. déjà on te réveille, on te gueule dessus, on te balance des vêtements à la gueule, et en plus de ça tu devais faire la femme de ménage ? n'importe quoi.

Sookie me file un coup dans le ventre, et je contracte légèrement, pour parer à la moindre douleur. C'est elle qui a du se faire plus mal que moi, en vérité, haha. Bon, elle sait ce que sont les tâches, c'est déjà ça, hm. « Non mais comme t'as pas l'air d'en avoir vu depuis un p'tit moment, je préférais être sûr. » que je la charrie en un sourire, tout en croisant mes bras contre ma poitrine. Elle est littéralement entrain de péter un câble. Lilo lui dit qu'il pourrait se la faire, et je lâche, presque trop rapidement « Ah non, elle et moi, on couche jamais avec les mêmes personnes. » autrement dit, il était sur mon territoire, voilà. Puis faut dire que Sookie et moi, on avait pas forcément les mêmes goûts non plus, hm. « Eh te rhabille pas trop vite, faut encore que tu prennes ta douche. » un malin sourire étire mes lèvres. Rien à foutre du rangement hein, qu'on se le dise. J'le ferai plus tard. « Allez Sookie, courage, ton prince charmant ne devrait pas tarder à m'envoyer un sms, tu seras bientôt remplie de bonheur. » et inutile de vous dire que j'insistais particulièrement sur l'un des mots, hm.

il me charrie encore, j'ai envie de le taper et j'me retiens. j'gonfle mes joues sans le vouloir. j'ai envie de le tuer là. « roh mais ta gueule. », c'est pas glorieux, mais c'est la seule chose que je trouve à dire pour ma défense. le mec qui vient d'se faire Adrix balance qu'il est là si j'ai envie. ce à quoi Adrix répond quasi-directement, en mode "il est à moi, pas touche". « parce que j'ai pas envie de pécho une maladie bizarre. on sait jamais, si tu savais le nombre de trous qu'il visite par semaine... » c'est pas vrai, mais c'est juste pour faire chier Adrix. « en fait la seule différence entre Adrix et une pute, c'est que lui, il racole, mais il se fait pas payer. », que je balance. il l'a cherché quand même. j'lance un truc sur le mec qui vient de descendre les escaliers, et puis il m'demande depuis combien de temps j'ai pas eu d'orgasme. non mais genre ça le regarde. « depuis qu'Adrix est pas capable de faire jouir une nana. du coup, il s'rabat sur les hommes, eh oui... » et puis paf, voilà que j'me retrouve à tenir la chandelle entre les deux. non mais voilà qu'ils vont prendre une douche ensemble maintenant. « non mais on vous arrête jamais vous. bande de nymphos. » et puis y'a le poilu qui dit qu'il rangera pas. « bah à moins que tu ne comptes rentrer chez toi à poil, va bien falloir qu'il se passe un truc. enfin j'dis ça... » que j'balance avant qu'Adrix ne me lance un énième pic. « c'est ça, j'crierai pour que tu comprennes bien que je suis remplie de bonheur. »

bon, apparemment, adrix ne partageait pas. tant pis. tu hausses les épaules, de toute manière, tu peux trouver largement mieux que cette nana hystérique. tant pis pour elle, ne sais pas e qu'elle rate. et puis la colocataire en question commence à clasher adrix. ce qui, indéniablement, te fait rire. oh, tu n'avais franchement pas de doute sur le nombre de trous qu'il visitait par semaine. adrix essayait de mettre dans son lit tout ce qui bougeait. adrix la pupute, ça lui va bien. ça lui correspondait bien, ouais. alors du coup, tu souris à adrix. oh, c'était pas bien méchant, bien sûr. en tout cas, ces deux là couchaient ensemble. avant. et c'était apparemment pour ça qu'elle râlait. tu lui avais piqué son coup. oh, il ne sait pas faire jouir les hommes non plus, j'te rassure. oui, bon, peut-être pas. sinon tu ne serais pas partant pour cette fameuse douche, qu'on se le dise. laisse-moi d'abord bouffer pour reprendre des forces, et après je te fais ta fête. non, tu n'avais franchement aucune gêne. sinon, tu ne te retrouverais pas tout nu au milieu d'adrix et de sa colo, hm. j'prendrai des vêtements d'adrix. non parce que ranger, c'était clairement pas ton truc. qu'elle le fasse, elle. bon elle est où la cuisine ? qu'ils continuent avec leurs allusions, là, toi, ton ventre criait famine.

Bon, apparemment je dois me taire. C'est con, mais c'est pas trop mon genre quoi. L'autre me traite de pupute après que Sookie ait lâché que je visitais quarante trous à la semaine. C'était faux, d'ailleurs, mais bon, si ça pouvait lui faire plaisir, pourquoi pas, hm. « En même temps, j'les comprends, ceux et celles qui s'arrachent mon corps, hm. » bien oui, il y avait difficilement plus sexy que moi dans le coin, et je pense que Sookie autant que Lilo en avaient conscience. J'étais pas arrogant ou quoi hein, c'était juste la vérité. Et les deux autres qui vont raconter que j'suis pas bon au pieu, bah voyons. « Roh, allez vous faire foutre. Sookie, tu pourras toujours pleurer la prochaine fois que tu seras en manque, hein. » ouais, j'étais un peu vexé pour le coup, parce que mine de rien, c'était un sujet sur lequel je restais particulièrement pointilleux. Je baisais pas moi, j'faisais l'amour, j'aimais que tout soit toujours parfait, j'étais pas un de ces gars qui faisaient tout dans la précipitation. Les deux autres continuent de parler, mais sérieux, moi là, j'attends des excuses, alors du coup, je croise mes bras contre ma poitrine dénudée. « Tu crieras rien du tout, t'es frigide de tout' façon. » que je lâche entre mes dents avant de montrer la cuisine à Lilo. « C'est pas l'Buckingham Palace ici hein, elle est juste derrière toi, dans le salon. »