à traîner partout, t'avais trouvé ce papier affiché un peu partout. une chambre de libre, tout près alors t'as limite couru pour aller y sonner. ding dong.

T’étais avec cette fille, cette jolie fille, vous aviez passé la nuit ensemble et là t’es là, les yeux cernés, fatigué à moitié nu comme un vers et la face même pas débarbouillée. « Heu … » Ya ce mec, tu sais pas qui c’est, ça te rend un peu perplexe, tu fronces un sourcil. « C’est pour quoi ? »

merde, il a l'air perplexe, mais surtout tout juste réveillé, et tu conçois qu'il te demande ça. tu lui tends le petit bout de papier.
c'est pour la chambre.
pitié. tu pries pour qu'il te refoule pas. pitié que ça ne soit pas une blague parce que, te connaissant, tu le prendras pour toi, petit pleurnichard.

Il te dit que c’est pour la chambre.
C’est juste que c'est pas chez toi ici, c’est chez elle. Tu te retournes vers la nana encore endormie et puis tu fais face à l’homme devant la porte. « ok. » Tu te pousses. « bah entre, on verra quand elle se réveillera … tu veux un café ?»