je cherche un trésor. comme quelqu'un.

C'est l'ange de l'autre fois. Étoiles dans les cheveux et miracles à la bouche. Aimant, il m'attire, je m'approche.

c'est tom, tom le chat, tom simplement, tom avec des yeux d'étoile. tom, tom, tom. ça sonne comme une musique, il ne manquerait que des musiciens. - tu t'es perdu ? on peut toujours retrouver notre chemin, ensemble. chercher une petite lumière brillante, comme peter pan et wendy. je peux être wendy.

J'ai envie de lui dire de beaux trucs, pour faire mourir de joie les astres qui dévorent ses yeux, pour qu'il s'en souvienne encore demain. Mais qu'est-ce que tu veux dire de joli à un garçon qui semble avoir déjà tutoyé toutes les perfections ? Je dis "garçon" alors qu'il me dépasse en plus. Sa tête chatouille la lune.
- Non.
Mais peut-être que si.
- C'est ici que tu as décidé de m'attendre ?
Et dans ses cheveux le soleil continuer à faire le magnifique.

si c'est lui, je l'attends depuis des jours, des mois, des éternités, à divaguer, à vaguer sur des mers. je vois des gens qui marchent, qui rêvent, je vois des gens courir, mourir, rire. - oui, c'est un bel endroit pour attendre quelqu'un. près d'une chute, avec les moustiques. il pleuvait à paris, paris était triste que je sois là, paris ne voulait pas de moi, alors je suis parti, je n'aimais pas attendre, elle est passée et puis, elle aussi, elle est partie. - tu vas partir ? des questions arii, ta tête en regorge, tu ne sais rien, et tout.

Le cours des choses se bouscule autour de nous et je n'arrive pas à m'y intéresser, il est un tel spectacle à lui tout seul, géant il pourrait lever les bras et toucher le ciel des deux mains. Il m'impressionne, il me fascine. Harry, Harry, c'est ça ?
- Oui, c'est un bel endroit pour attendre quelqu'un.
Looping de l'estomac, sincérité du sourire. Alors j'étais attendu, alors il m'attendait, si j'avais su j'aurais pas fait la gueule toute la matinée.
- Tu vas partir ?
On dirait qu'il va pleurer, c'est triste.
- Non. C'est un bel endroit où rester avec quelqu'un, avec toi.
J'ai envie de dire pleins de choses avec lui, de faire le tour de tout ce qui peut être dit. Faire le tour de toutes les idées. Tant pis si ça prend toute une vie.
Je crois.
- Des fois j'ai froid, tu sais, et je voudrais des bras autour de moi. Pour que ça s'arrête de geler sur moi. Pas toi ?

des ailes vont lui pousser, il va s'envoler vers un ailleurs meilleur, un endroit où tout sera soleil et chaleur. j'aimerais bien être son soleil et le couvrir d'un manteau de chaleur. un manteau tricoter à la main, tricoter avec de l'amour. mais, je suis maladroit et je ne sais pas tricoter, mes mains sont blessées, cicatrisées d'avoir tant essayer. c'est pour cette raison qu'il y a tant de trou dans mes chaussettes, je ne sais pas les réparer. je passe mes bras au tour de lui, et dépose ma tête contre son épaule. - je ne suis pas un soleil. je peux te donner du chocolat chaud, c'est comme un câlin. j'aime les câlins, tom est un beau et bon câlin. c'est un câlin d'or. - c'est quoi se faire prendre dans des bras tom ? c'est beau ? ça goûte quoi ? j'ai toujours froid. peut-être que mon coeur aime l'hiver et faire des bonhommes de neige. il sent bon tom, tom sent la vanille. j'aime dire son prénom, le penser.

Ça tombe de ses lèvres en une pluie de jolies choses, alors que son bras entoure mes épaules, que sa tête comble le creux de mon cou, alors que c'est agréable. Ça tombe de sa bouche, sans s'arrêter, des questions trop belles pour que mes réponses les contentent, des questions de câlins. Harry, il faudrait que quelqu'un apporte l'été dans son cœur. Et moi, j'ai une dette envers lui qui m'a attendu, je vais partir à la rechercher des plages et des températures élevées.
Décidé.
En attendant :
- Je sais pas, j'ai oublié j'crois ... Dé-désolé ...
Les étreintes c'est pas comme le vélo. Ça s'évapore aussi vite qu'une leçon de maths.
- Et c'est affreux parce que ... Parce qu'imagine, je rencontre une personne formidable. Et puis un jour, cette personne a envie de me prendre dans ses bras. Je saurais pas quoi faire, moi, comment m'y prendre avec mon corps ... On devrait ouvrir un club d'entraînement au câlin. Ça t'intéresse Harry ?

je souris au creux de son cou, c'est un sourire secret. il ne sait pas donner des câlins, moi non plus, tous mes mouvements sont maladroits. peut-être que je suis la maladresse, je suis une définition humaine, on va me retrouver dans le dictionnaire, les gens vont me reconnaître. je vais être célèbre. je ris. - on ne sait pas câliner, on serait des professeurs pauvres en câlin. il y a des gens pauvres d'argent, nous sommes pauvres de câlins. je m'éloigne de lui, tout doucement, pour ne pas le briser. - quand tu vas rencontrer une belle personne, tu vas savoir quoi faire, comme dans les livres, ou comme dans les films. ma maman me disait que ça venait du coeur. je lui offre une feuille.

- On ne sait pas câliner, on serait des professeurs pauvres en câlin.
Ça le fait rire alors que c'est triste, il a dû beaucoup s'entraîner pour le réussir ce coup-là. Et puis pourquoi on, pourquoi lui ? Son demi-câlin sur mon épaule était beau comme lui, moi j'ai aimé.
Il s'en va, j'ai froid. Avec Cosmo j'ai chaud, mais Cosmo est chez la nourrice pour que moi j'aille nous chercher à manger, à boire, à payer, et peut-être aussi une maman, ça lui ferait plaisir, une maman pour l'aimer.
Il ramasse une feuille, il me la donne, elle est sèche comme mon cœur, moi qui n'ai jamais aimé ou alors n'importe comment. Je pourrais la serrer dans ma main et la réduire à rien du tout mais j'ai envie de la garder jusqu'à ce que le soleil décide de mourir.
- Je peux te prendre dans mes bras ?
Je peux t'offrir ça ?
- Si ça s'trouve, tu es ma belle personne.

...

cette feuille entre ses mains, c'est le coeur de cet arbre tout là-haut, il pleure son coeur, il veut qui lui revienne, mais tom là entre ses mains, comme la plus fragile petite chose. grosse responsabilité que je ne me connais pas, arii, toi, tu l'échapperais, tu l'écraserais et puis tu la laisserais mourir, car toi arii, tu ne sais pas comment t'occuper d'un coeur. un jour, j'avais un poisson rouge, un jour il était mort, je ne veux pas imaginer un amour. - toi ? dans ses bras, comme cette feuille, moi ? mes joues s'enflamment, je les cache de mes mains, je me cache de ses yeux. - belle personne. c'est beau, je souris. - oui. je ne sais pas où aller, où regarder.

J'ai peur de son soleil. Il me dit qu'il a froid, il me parle de bonhommes de neige mais moi, à côté de lui, j'ai un peu plus chaud. C'est chaud-gentil, du genre qui fait bronzer, qui fait été. Il est la fleur du jardin au printemps, le coquelicot, la pivoine, rouge. Il se cache derrière ses bras, mais moi je veux pas qu'il parte comme ça. Alors qu'il m'attendait.
- Oui.
Un couinement de souris. Je voudrais en être une, moi, de souris, pour aller voir dans sa tête à quoi ça ressemble une étreinte agréable entre deux belles personnes, pour la lui offrir. Je suis pas une souris, je suis le chat Tom.
Tant pis. Au feeling.
Il est grand, c'est par sa taille que je le prends. Mes mains se cachent dans ses omoplates, par-dessus son t-shirt. Je recopie son geste de tout à l'heure et ma tête va se perdre dans son cou. Je respire contre sa peau. Ça me fait peur et ça me fait du bien alors je reste comme ça. Comme mort entre ses bras.

ce câlin, il est magique, magnifique. avec maladresse, son cou se retrouve sous mes bras, entre mes bras, je le protège des gens, du monde. ma tête contre la sienne, est-ce qu'il y un son ? non, tout est silence, alors, c'est ça le bonheur maman ? quand tout est silence et que j'entends seulement un coeur battre, le sien ? une larme coule. non, tu ne peux pas tomber, tu ne peux pas montrer que tu es heureux de ce câlin. - merci. son souffle contre mon cou me chatouille, alors je ris et je me secoue, comme un chien trempé. - tu es le premier qui me donne un câlin. amour de retour. ne part pas de mes bras petit chat.

Qu'est-ce que c'est, Harry ? Est-ce que c'est un miracle qui se donne des allures discrètes d'enfant maladroit, trop grand pour vivre correctement ? Et pourquoi ça me fait chaud au cœur ? Moi, j'ai toujours été persuadé que la personne que j'attendais dans ma vie, elle aurait des cheveux longs et des gros seins. J'y comprends plus rien. Il dit merci. Il rit. Il dit
- Tu es le premier qui me donne un câlin.
Je souris contre sa peau et puis je décide que c'est fini. Je quitte le refuge de ses bras, je retrouve la vie. Je me sens tout drôle. Tout con. Je regarde ailleurs, j'ai peur de ses yeux. Et puis je retrouve son regard, comme un point de départ. Je plonge.
- Tu es une échappée belle.
Bah merde.

il te quitte, il s'en va de toi. j'essaie de le garder un peu plus longtemps, mais non arii, les câlins ne se font pas éternellement, les gens doivent respirer, doivent voir la vie et non seulement un cou et des vêtements. une échappée belle ? je le pense, je le prononce sur le bout des lèvres. - une échappée belle ? je suis un enfant qui doit tout se faire expliquer, les blagues, même les plus simples, ça non, elles rentrent pas dans ma petite tête. j'ai échappé belle ? tu souris, incertain. - désolé. je m'excuse de rien comprendre.

L'expression ne fait pas sens dans ses yeux, les étoiles et les soleils s'immobilisent pour essayer de comprendre. Échappée belle. Je sais pas ce qui m'a pris. Un élan de franchise trop poétique pour moi. Échappée belle. Comme des oiseaux. Échappée belle, sa bouche répète mes mots en mettant un point d'interrogation à la fin. Il sourit et dans ce sourire il s'excuse, il le dit d'ailleurs, désolé. Peut-être qu'il s'en fiche de moi et de mon câlin débile.
Mais je crois pas. C'est pas le genre. C'est un ange, un petit prince.
- Avec toi j'ai l'impression de voyager.
Mes yeux vagabondent. Un chien en laisse. Un enfant qui apprend à tomber. Une feuille qui s'envole. Le ciel.
- Pardon, c'est con.

ce sont des belles choses qu'il dit. - c'est où ? je veux partir en voyage avec lui, voir le monde, voir le ciel, voir la mer. mais c'est toi arii qui fait le voyager. je ne suis pas un beau voyage, je suis simplement arii, arii sans avion, ni bateau, arii sans destination. - con ? rien n'est con. tout sort beau. tom est une merveille. je prends sa main dans la mienne et je le tire avec moi, marchons vers un ailleurs magique, il rend les choses magiques, c'est un magicien.

C'est où le voyage, il dit. Mais ce sont ses bras. Je le garde pour moi ça, planqué dans mon cœur, c'est pas que ça le regarde pas, c'est que j'ose pas. Lui dire. C'est tes bras. C'est toi. C'est tes yeux qui sont le ciel d'un autre pays. C'est ta bouche qui raconte les histoires de d'autres environs. C'est la courbe de ton dos qui évoque les montagnes. C'est toi. Une belle promenade. Une escapade un dimanche. J'ose pas. Pourquoi ? Je ...
Sais pas.
Il dit non, il dit c'est pas con, et puis il prend ma main et il m'emmène pour un autre voyage. Je me sens drôle à marcher sur ce sol, je me sens tanguant comme une barque. Nos mains se balancent au rythme de nos pas. Je me demande à quoi on ressemble quand les gens nous regardent, pardon.
Je le regarde. Il est haut, il est loin. J'ai l'impression d'être un gosse qui connaît rien à rien alors je me laisse guider. Il me trouble.
Je lui dis pas, je me tais. Si, si, Harry, c'est con.

c'est comme monter la vie, c'est comme monter des escaliers roulants qui ne fonctionnent pas, car un enfant vient de peser sur le gros bouton rouge interdit. tom est ce gros bouton rouge, mais je ne veux pas lâcher sa main, c'est un peu l'interdit. ma maman m'a toujours dit qu'il ne fallait pas être proche d'un garçon, que c'était contre la nature. aimer, c'est beau aimer, j'aimerais bien aimer tom. je crois que ma mère n'avait pas raison, que c'était un mensonge. je quitte sa main, je regarde devant moi, c'est une grande cascade, mais on peut voler et la suivre. j'ai vu des gens le faire, ils étaient des oiseaux. - tu penses qu'on peut voler ? comme un bel oiseau ? voir le sud, voir la neige, voir des gens amoureux et des gens malheureux ? tu es un bel oiseau. je souris à tom, je souris à la cascade. on te le dit souvent ça arii, tu es un animal étrange. - qu'est-ce que tu aimes ?

C'est comme une danse. Il se serre contre moi et il s'en va, je le prends dans mes bras et j'arrête, il me tient la main en marchant et puis il la lâche. On danse. Ça veut dire qu'en suivant notre schéma, on va bientôt se retrouver, alors ça va, c'est bien.
Une cascade s'offre à nous, elle est grande comme une reine, elle nous domine de toute sa grandeur, c'est une géante de la beauté qui nous envoie de ses postillons sur le visage. C'est doux comme Harry. Harry, il dit que des belles choses, je sais pas comment il s'y prend, ça doit être un poète à ses heures perdues, ou alors une fée. Il me dit de ces choses tellement belles que moi je me sens comme un con et à la fois je me sens comme un Dieu. Avec lui.
Il demande
- Qu'est-ce que tu aimes ?
J'aime Cosmo. Ses petites mains en chocolat et son bout de nez qui ... Stop. J'aime le sourire d'Harry. Quand c'est moi qu'il regarde. C'est comme un sourire spécial pour moi. Je comprends pas. C'est comme ça.
- J'aime quand tu parles. Mais j'aime bien aussi quand tu parles pas. J'aime bien quand t'es là.
Con, con, con. Con parce que je l'ai rencontré sur une plage y a deux jours. Con parce que quand il est là on dirait que toute ma terre tourne autour de lui.

tom te dit trop de chose gênante arii, que tes joues ne savent plus comment rougir. il donne envie de se faire prendre dans des bras toute la journée, à parler du silence et du vent. un papillon va bientôt sortir de ma bouche, il veut s'enfuir loin avant de venir se déposer contre la joue de tom, lui souffler de l'amour. arii, tu es muet maintenant ? - j'aimerais te revoir. toi et tes yeux bleus, toi et tes yeux qui font pleurer, toi dans toute sa beauté. trop de tout en lui. peut-être que tom n'existe pas, peut-être qu'il vient de ma tête. c'est peut-être trop d'imagination de la perfection. - j'ai un papillon dans l'estomac. je pointe mon ventre. - c'est à cause de toi. et quand tom ouvre la bouche, qu'il te regarde.

Il dit rien et puis il dit j'aimerais te revoir. Ça me fait peur, ça me fait mal au cœur, on dirait qu'il me dit au revoir, qu'il va s'en aller, je trouve ça trop tôt (pourtant c'était long et j'ai l'impression qu'on en a parcourus, des voyages, tous les deux, depuis une demie heure). Je suis là, moi, en train de me torturer les méninges pour qu'il reste avec moi et puis l'air de rien il reprend notre conversation là où il l'a arrêtée :
- J'ai un papillon dans l'estomac. C'est à cause de toi.
On dirait que ça fait mal, la façon dont il dit ça.
C'est comme ça l'amour ?
Toujours cette main qu'il tenait tout à l'heure, elle va se poser contre son ventre pour ressentir le papillon. Sur le tissu elle se promène, elle cherche l'insecte majestueux pour lui dire de s'en aller, peut-être. Je laisse ma main comme ça, elle est bien, c'est ce qu'elle me dit et moi je lui obéis.
- Ça fait mal ? C'est pas bien ? Tu m'en veux ?
C'est à cause de toi, il a dit. Comme un reproche.

Ou une déclaration maladroite.

tom me touche l'estomac, il essaie de trouver l'enfant papillon sous mon ventre. je détaille ses mouvements, les sensations et puis ce chatouillement. mon nez se plisse pour m'empêcher d'éternuer de rire, mon nez devient des vagues de peau, mon sourire provoque des vagues au coin de mes lèvres. je suis une vague, je me tortille et m'éloigne. je ris. - ça chatouille. j'essaie de retrouver cette sensation avec ma propre main, mais le papillon est disparu, il est peut-être partie dans le ventre de tom, il est allé se cacher de moi, il est allé le chatouiller et le faire voler. - tu le ne sens pas ? c'est agréable avoir un papillon. c'est à mon tour de chercher cet enfant, de le trouver et de lui montrer à tom, lui montrer que c'est tout beau, que c'est un papillon qui fait naître l'amour.

Danse. Sous ma main il se dandine pour échapper, parce que ça chatouille, ma main comme ça, c'est ce qu'il dit. Tant pis pour le papillon. Il revient, et sa paume se pose sur mon ventre comme un père sur le ventre de la mère de son futur enfant. Peut-être qu'il m'a mis enceinte sans que je m'en rende compte. C'est une fée, sa baguette magique, c'est cette main contre moi.
J'ai envie de dire arrête et j'ai envie de dire continue.
- Tu le ne sens pas ? C'est agréable avoir un papillon.
Ce garçon est à des milliers d'années lumières de moi, il est très haut dans les étoiles et moi tout proche du sol avec mon gosse de trois ans et demi. Il est loin mais j'ai envie de courir, courir pour le rattraper.
Ce garçon qui ne répond presque jamais aux questions. Qui te prend la main quand tu marches. Ce câlin ambulant.
- Tu es quoi, toi, dans la vie ?
Que je sache dans quoi je m'embarque.

je ne suis pas grand chose, je suis humain, j'ai un corps, un coeur, des sentiments puis des yeux. je n'ai rien de spécial, je ne suis pas spécial, je n'ai pas de pouvoir magique, je sais seulement être différent. tu n'es rien en fait arii et ça t'attriste un peu, tu n'es pas une étoile brillante, tu n'es pas l'étoile polaire, tu n'es qu'un garçon qui cherche. - aristide beautignac. aristide beautignac sans histoire. - je suis un humain qui respire, enfin, je crois. et lui, il est un ange, c'est une belle lumière dans le ciel. - tu es magique ? il faut que tu saches si tu te fais ensorceler, non arii, te faire ensorceler c'est une sorcière, et tom n'est pas vert, il est blanc comme de la neige.