A la recherche du bonheur.

Nous sommes venu ici uniquement pour dormir, uniquement pour rêver. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai, que nous sommes venu vivre sur cette terre.
Il doit être tôt, il doit être tard, je n'en sais rien à vrai dire, j'ignore tout de cet endroit. Tout que je perçois, c'est le ciel noir et notre chauffeur qui s'éloigne, lui et ses phares. Je tremble de froid et le trottoir n'est pas bien confortable. Nous y sommes depuis cinq minutes seulement mais je me surprend à rêver déjà d'un matelas et quelques draps. Les pupilles acérés de Doodle balayent l'horizon tendit que la température me grignote le nez. Il est bien cruel ce chauffeur de nous jeter comme ça. Je ne sais même ce que c'est, banff, ni quoi y trouver. J'enfonce mes doigts dans le pelage de Doodle et repense à ce qu'il nous a dit, dans son quart d'heure de bonté: un hôtel, pas trop cher, là bas quelque part. Gauche, droite, 100 mètres, gauche, gauche, droite et vous y voilà.
-T'as retenu ce qu'il a dit toi ? lançais-je à dodo, l'air tout à fait sérieux. Il lève le museau, le mot imbécile inscrit dans ses yeux.
-Tu ne sers qu'à faire peur aux méchants, toi de toute façon. Ajoutais-je, en étirant ses babines. Ce que tu as l'air malin comme ça Doodle.

Adosser à un arbre je regarde l'eau couler le long de la rivière. Elle a pas à penser elle , elle coule depuis de longues années et c'est tout ce qu'elle à faire. Elle se jette dans un état plus grand que sa longévité. Les cheveux mouillées doucement je revenais de la plage . J'avais seulement tremper mes pieds et laisser les gouttes s'accrocher au rose de mes mèches. Je revenais enfin sur la route , je n'avais pas trop long à marcher ou je ferai du pouce encore une fois. Il faut croire que je ne suis pas encore tomber sur une personne pour me faire trembler que je continue à le faire.Un chien puis une ombre dansante qui parle doucement dans l'air. Je m'approche dans des pas lent et silencieux.«BOUH !»Le chien se met à grogner et je fais des gros yeux et je trébuche retombant sur le derrière. Bravo Zelda. Une cascade rose sur les yeux je voyais flou sur les prochains évènements.

Bouh.
J’émet un cri, c'est plus fort que moi. Il fait noir et quelqu'un ère pour effrayer les gens. Je tente de me souvenir du vieux chat de maman et de sa silhouette lorsqu'il se cache dans un coin. Il baissait, la tête et faisait le dos rond pendant que je riais fièrement. Aujourd'hui pourtant le chat c'est moi. J'enfonce ma nuque dans le col de ma veste et mes doigts quittent soudainement les babines de mon compagnon. L'air bête de Doodle disparait sous mes yeux. Lorsqu'il montre les crocs et se dresse ainsi, même moi, j'ai peur de lui dire de se calmer. Il avance de quelques pattes et je me retourne enfin. Elle est ridicule écrabouillé par terre comme ça, cette fille aux cheveux roses. Elle mérite de se faire manger.
-Dodo, arrêtes ça ! criais-je en me relevant. Ce n'est pas grave, s'il lui croque un bout de cuisse mais je ne veux pas qu'on me l'enlève. Je rime à rien sans cette bête-là. Doodle vibre encore un peu et se tait après des secondes qui m'ont semblaient des heures. Mon cœur semble se taire aussi, Doodle qui gronde et moi qui cri, c'est comme un couple qui se dispute pour la première fois. Ça me choc toujours autant. Doodle se couche et fixe la dame. Il boude, je le sais.
-Pourquoi est-ce que tu gueules comme ça ?! Je déteste lui crier dessus. Je croise mes bras et la fusille du regard. Tout est de sa faute, elle n'a rien de mieux à faire ? Elle est ridicule et trempé. De qui se moque t-elle ?
-Tu t'appelles comment la terreur ? répond-moi ou je dis à Doodle de te manger.

Une peur qui à fait trembler mon corps et encore des cries à mes oreilles. Les gens manquent de bonheur dans leur coeur , ils manquent de gentillesse au fond de leur organe gris. Dans mes yeux rêveurs j'ai l'aire de la parfaite gentille femme , mais malheureusement je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Les étoiles se cachent face au croc de l'animal. Tout ces étrangers avec leur animaux m'agaçaient , je peux croire qu'on peut se sentir seul , mais leur grognement m'énerve .Un regard transperçant je fronce les sourcils et je mets à rire face à cette image. La visage d'un homme qui parait plus enfantin que d'autre qui tentait de me faire peur par des airs. Ce petit rire si agaçant se perdant dans l'oxygène irritant les oreilles des passants.«Ça va calme toi si tes pas capable de prendre une minuscule blague.» Je claque mes mots sur mes dents.«Zelda et toi peureux ?» Me manger , non il n'était pas questions que mes membres passent dans sa gueule. Il ne me donnait plus envie de rester. Mes traits restaient dans leur même était , incapable de me calmer pour le moment il faisait peur même aux branchages des arbres.

Mes yeux passent du rose au gris. Le chauffeur était cynique et cette fille bien trop fière. Je me sens déjà de trop ici. Je veux retourner à la maison, près de mes frères et de maman. Tant pis si je reste éternellement un enfant, je n'ai pas besoin de grandir si je dois leurs ressembler.
-Ça n'a rien de drôle. Ce n'est pas une peluche. Doodle aussi peut avoir peur. Lançais-je, doucement. Ce n'est pas un chien méchant. Lorsque je lui caresse les oreilles, Doodle se transforme en marshmallow de loup, ses yeux et ses babines sourient aussi.
-Je m'appelle Kelly, tu veux le caresser pour vous réconcilier ? dis-je, tout à fait sérieusement. Ce n'est pas beau de partir fâcher. Je sais que mon dodo est quelqu'un de gentils.
-tu sais quel heure il est ? Mon téléphone n'a plus de batterie.

Je ne sais pas forcément pour quoi , mais son ami ne me rassure pas. J'ai peur de toucher ces longs poils de peluche. Peur qu'il me mordre après l'incident. Je n'ai jamais eu d'animal de compagnie alors je ne comprends peu ce besoin qui les pousse à les avoir avec eux. Je regarde ses grands yeux mouillés et j'avance doucement ma main pour le caresser au dessus de la tête. Une main délicate pour ne pas l'effrayer j'y vais doucement. «Il a l'aire gentil quand il ne grogne pas.» Je plonge ma main dans ma poche et en même temps je prends une cigarette caché dans le même coin de tissus. Je regarde l'heure et j'allume le bâton de nicotine et que je pose sur le coin de mes lèvres. «Il est 23h30 t'en veux une ?» Je lui tends ma drogue sur le bout des doigts. Je partage si facilement ce paquet d'or.

Je glisse mes doigts dans le pelage de Doodle et soupire tendrement. Il se calme et mon cœur aussi, c'est stupide mais je n'avais peur qu'il me fasse la gueule éternellement. Je ressemble à un bébé et Dodo fait furieusement peur. Personne ne veut croire qu'il m'appartient vraiment. Pourtant, j'aime croire que nous sommes liés comme les deux doigts de la main lui et moi. Qu'il est un peu plus qu'un simple chien. C'est ma famille Dodo. Ses jolis yeux me rappellent la maison.
-Il l'est, c'est mon bébé. Confie-je, les yeux pétillant. Je glisse un petit regard sur la main de la rose qui le caresse qu'un instant et plisse le nez. Elle a au moins tendu les doigts et Doodle ne vibre pas. C'est déjà ça.
-C'est tout ? Oh, mais il est tôt. Soufflais-je en m'étirant d'un coup. Je refuse la cigarette et observe la rue vide et la silhouette humide de la jeune fille. C'est étrange quand même, ce manque d'animation.
-C'est sympa mais je ne fume pas ça. Dis-je, d'une petite voix. J'en fume des choses mais pas de cigarette, tout nu, comme ça. A quoi ça sert ?
-Pourquoi t'es trempé comme ça ? C'est curieux tout de même. Si Doodle et moi avons froid. Zelda doit sans doute mourir à petit feu.

Il revient calme comme son chien , à croire qu'ils sont liés ces deux là , après tout au dit souvent que la bête ressemble au maitre. Il refuse ma cigarette comme il dit qu'il est encore tôtLes animations dans la ville ne sont pas dans ce coin , mais plutôt , dans les autres rues un peu plus loin. C'est là que leur corps danse jusqu'au aurore. Ils collent les un contre les autres sans remord. Moi je préfère être seul dans les endroits calmes , dans les paysages magnifiques qui peuplent cet endroit.«Je peux t'emmener dans un endroit plus animé si tu veux ?» Si c'était ce genre de choses qu'il aimait ça ne me dérangeais pas de le conduire. Il semble aimer flotter comme il préfère des substance à ma cigarette je sourie. «Je vois . Malheureusement je n'en ai pas dans mon sac.» Mon petit corps tremble sous le vent à l'eau qui me colle encore sur la peau. «J'étais à la plage plus bas.» T'en fais pas j'ai l'habitude de survivre contre le vent.

Elle peut m'emmener dans un endroit plus animé. Plus animé que ce petit bout de quartier qui ne ressemble à rien d'autre qu'un endroit laid et triste. J'hoche, la tête rapidement et m'accroupis à hauteur de Doodle. Mes doigts entourent son museau, je lui écrase sans doute un peu la gueule mais il a prit l'habitude, depuis le temps. C'est ma façon de lui montrer que je suis heureux.
-Je te suivrais jusqu'au bout du monde. dis-je en me relevant. Mes mains claquent contre mes cuisses et Doodle s'élève lui aussi, en quelques secondes à peine. J'espère quand même que ce bout du monde comprend Doodle. Ça m'embêterait de le laisser dehors.
-Ce n'est pas grave, je peux m'en passer Je peux m'en passer presque tout le temps, à vrai dire, mais c'est vrai que là, sous ce froid, j'aurais bien aimé avoir quelque chose pour me faire tourner la tête. Ça et un peu de musique, monté au maximum.
- Oh...et tu ne veux pas que je te prête un pull ? Je l'observe, en fronçant les sourcils et pointe mon sac à dos du doigt. Je n'ai pas grand chose avec moi, mais je suis sans doute assez mince pour avoir quelque chose à lui offrir.

Il est partant pour partir dans un endroit plus intéressant. Un endroit ou les immeubles creusent le ciel et les fantômes rient dans l'atmosphère. Je serais une guide pour lui ce soir , pour encore un de ses arrivants perdu dans le froid du Canada.Je repassais chacun des petits magasins et des endroits plus débauchés dans mon esprit. Je l'ai ai tous passé sans exception , pas de discrimination , passant par les corps dansant et les forêts aux bois confidents.«Alors viens !» Mais ces paroles m'empêchent de partir tout de suite.Il me propose de quoi me vêtir . Je regarde mon état. Trempé , prête à entendre la mort. L'eau s'échappe encore de mes vêtements en s'écrasant sur la route. Mes cheveux ont réussie en s'échapper de la plupart des gouttelettes.«Si ça ne te dérange pas je dis pas non.» Si pour une fois je pourrais éviter de faire dû mal à mon corps se serait bien. Une petite pause pour lui avec tout ces cicatrices.

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A la recherche du bonheur.

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