Tu plonges les yeux fermés dans l'eau froides. Tu t’inondes du liquide clair comme pour laver tes péchés, laver ta peau sale. Tu frotte à t'en écorcher.  Rince-toi, enlève-toi cette couche de grasse qui t’étouffait, t'es seul gamin. Seul, avec juste ton chien pour combler le vide. Mais qu'est-ce que t'étais avant ? Oui, avant de prendre ta route ? De te tailler avec ta voiture et vivre comme un moins que rien ? T'avais tout. Tout et ça ne te suffisait pas. Rentre chez toi, t'as rien à faire là. Cours dans ta barque merveilleuse d'hypocrisie, dans les bras de tes amis malhonnète, et de ton avenir tout tracé. Tu gâche tout gamin. Alors dans ta robe d'Adams, tu glisses sur l’étendue, fermant les yeux, ta tête submergée, tu n'entends rien, même plus ma voix dans tes pensés. T'es juste là, avec le silence, et la perte totale de ton corps.  Refusant encore une fois d'écouter ce peu qu'il reste en toi.

Les chutes, qu’est-ce qu’elles peuvent êtres belles. Elle les regarde presque émerveillée, c’est un si beau spectacle … Cette ville est quand même jolie malgré le nombre de personnes tristes qui ont l’air d’y résider, on peut y découvrir des endroits naturels absolument splendides. Et puis c’est calme ici, ça permet de réfléchir et de se poser. Elle s’avance un peu plus vers l’eau, ses blessures lui font un peu moins mal, peut-être qu’elle pourrait même nager ? Ce serait vraiment cool, elle aperçoit quelque chose dans cette étendue d’eau. « Eh ! » Il est tout nu. «  Je sais qu’il est tard mais ça te dirait pas de mettre un maillot ou un truc du genre ?  »

Tu te retourne brusquement, sortant ta tête de l'eau, et la regarde, elle était belle, comme un caramel. Sa peau mate coulait sur elle, elle l'observait avec ses yeux de biche écarquillés. Tu souris étrangement, redevenant un instant le garçon que tu étais, sûr, séducteur, et irrémédiablement arrogant. Pourquoi ? C'est la grosseur qui t’effraie ? T'es à frapper, même moi je rêve de te prendre la tête et de te l'éclater contre du bitume. Où est ta poésie ? Où est ta galanterie ? Tout ça pour des hormones d'adolescent pubère qui n'a pas goûté au plaisir de la chair depuis bien longtemps. Quel ingrat que tu fais.

Les branches s'affalent sous mes pieds. Elles craquent tout doucement une par une. Je jonche les arbres , je vole dans un éclat rosée , comme une voile je me dissimule contre la verdure. Une douce fée des bois je me transforme. De mes grandes prunelles j'observe les alentours. Ces deux petites marionnettes qui font leur entrée sur la scène. Elle danse tranquillement me laissant place au spectacle. Un mise à nu il flotte dans la marre. Les perles se sont cristallisé sur sa peau elle glisse sur sa chaire dans une parfaite cascade.Mes mains effleurent les arbres. N'ayez pas peur , approchez que je vous observe d'avantage. Je crée ce récit ,cette oeuvre , je la relate. Entrer dans le livre je coulerai les pages de l'encre de votre histoire.

La fille en face de toi, ne bouge, pas ne dit pas un mot, tu ne sais que faire, tu la regardes encore et toujours de ton air suffisant. Faisant jouer tes muscles, arrogance même. Un branche craque au loin, tu te retourne brusquement, ta chienne trempée aboi vers l’intrus. Des mèches roses dépassent des buissons, tu lui souris, toujours sûr de toi. Dans ta tenu d'Adams, tu te complets dans ta nudité observée. Tel un souvenir lointain d'une époque oubliée, tu chéris ce moment, ressassant le bonheur d'une victoire bien trop ancienne.

Dans ma cachette je sens des prunelles qui me dessinent me repérant dans mon coin d'ombre. Dans mon élan d'observation je découpe son corps mit à nu. Le sourire au coin des lèvres je ne ressens pas la gêne de m'incruster chacun de ses muscles dans mon esprit. Je contourne la jeune femme pensant par les branchage. Je m'assoie doucement étendant mes longues jambes sur un rocher.«Tu n'as pas froid?» Cette question m'amuse , car je ne compte plus le nombre de fois que je me suis glissé à l'eau trop froide pour ma chair. Ce liquide limpide sur ma chaire me rend folle d'ivresse et je soupire sous les frissons.

Elle apparait sibylline, grimpant sur les roches tel un félin, oui, elle te fait vraiment pensé à un chat. S'aventurant avec agilité à travers le monde, ne disant rien, observant juste. Ses cheveux blondes délavés de rose, coule sur elle. Elle te parle d'une voix douce, et lointaine, comme si elle n'appartenait pas à ce monde. Tu rigoles d'un rire sonore. Yzeulte s'approche d'elle, craintive, tel le vaillant chien qui garde sur son maitre. Pourquoi un tel question ? Tu t’intéresse à mon intégrité physique, ma belle ? Pourtant le froid est bien là, glaçant chaque partie de ta peau. Mais c'est ta seule solution, vagabond. Lave tes péchés, expie tes erreurs. Et reviens-nous propre comme un nouvel homme. Peut-être qu'alors Dieu entendra tes prières.

Je m'amuse , oui je suis un animal joueur qui en redemande toujours. Jamais satisfaite je cours à la recherche de nouvelles âmes , à observer , à épier. Sa question résonne à mes tympans et mon rire éclate au même moment. J'ai envie de toucher cette épiderme pour sentir les frissons qui se sont installé par ton aventure glacé. Fait attention , car la blancheur est déjà bien prise comme la pâleur de la lune. «Non je m'intéresse à ce qui t'attire de prendre un bain à un froid pareil.» Mes mèches rosées encadrent mon visage. Elle volent doucement parfois contre mes épaules. Mes yeux ne le quittent. Laisse moi guetter ton âme , oui laisse moi t'explorer.

Tu plonges, la tête la première dans l'eau brûlante de froideur, et nages vers elle, cette nymphe de nuit. Tu te retrouve juste en dessous d'elle, ton regard ce plantant dans le sien. Tu en oublies presque l'autre. Pourtant tu ne l'entends pas partir. La rose rit. Fort. Cassant l'image que tu avais d'elle d'un animal fragile et langoureux, mais sans jamais te déplaire. L'obligation, ma chère. Mais si tu le désires, rejoins-moi. Tu restes là, à la contemplé, tes deux bras croisés sur ce rocher. Si tu en avais le cran, le courage, ta main serait déjà entrain de caresser ses jambes si offertes. Mais tu n'oses pas de peur que ce contact gelé, ne l'effraie et fasse partir cette animal si étrange que tu prends plaisir à explorer.

L'inconnu perdu dans la nuit comme moi s'approche doucement laissant la surface s'aventurer plus loin que son effet miroir. Mon effet sirène reprend de son emprise lorsqu'il me semble être un nageur prit dans envoutement. Malheureusement je ne suis pas couverte d'écaille , mais mes jambes semblent lui suffire. Quelque goutte parvienne à se faufiler sur ma chaire aussi immaculé que celle d'une poupée. Je me couche lentement sur le ventre me laissant nez à nez à lui. La jeune femme proche de nous est maintenant l'observatrice je lui ai donné mon rôle. À toi d'écrire l'histoire jolie brune. «Cette une offre tentante» Je plonge ma main de l'eau tout de son corps.

Elle s'allonge près de toi, si proche et si lointaine. Tu as presque l'impression que son nez te frôle. Qui est cette fille, qui t'éloigne de moi, mon tendre amour. Personne as-tu envie de me répondre, une de plus pour t'oublier, me murmures-tu dans le creux de ton esprit. Mais tu sais aussi bien que moi que c'est faux. Elle t'envoûte d'une façon si étrange que moi-même je n'avais jamais réussi à atteindre. Je la hais, Galadriel, je la hais. Mais tu n'en as que faire. Tu restes la à la regarder. Ta main glacée se fraye un chemin jusqu'à sa joue. Vas-tu l'accepter est maintenant la question. Tu lui souris, de ta mimique la plus charmeuse. Ton regard est perdu dans le sien. Ses yeux bleus te rappellent les miens ? Tu m'effaces, gamin. Restes-là avec ta sirène, elle te perdra dans les méandres des océans, et je ne serais plus là pour t'y sauver.

Ne reste pas trop longtemps envouté jeune marins , car hélas mon coeur est déjà pris dans une cage. Un amour que mon cotée volatile tente par dessus tout à repousser malheureusement il m'a déjâ envie de tout l'intérieur , il coule dans mes veines â la vitesse de l'éclair.Sa main glacée sur ma joue je frissonne doucement. Courageux tu es de te perdre dans la pronfondeur de mes yeux plus pures que l'océan. Le charme t'envahie dans chacun de tes muscles et mes sourires fleurissent de plus en plus au coin de mes lèvres rosées. Main tendue je t'offre de me glisser dans le bassin . Fait attention jolie homme pendant que tu encore en tête le chemin. Je me dévêti de mes vêtements me laissant quand mêmes sous-vêtements de couleur blanche. Parfaite harmonie avec la chaire. La brise m'arrache des frissons le long de mon échine et je commence à m'infiltrer dans la cascade . Est-ce que ça réponds à ta question ? Laisse moi le temps de te charmer une seule nuit . Laisse moi t'engloutir dans mon regatd langoureux.

Elle glisse près de toi, cette sirène impure qui ne te cherche que dû mal. Et pourtant tu l'embrases comme si elle avait été toujours là, caché au fond de toi. Tu lui attrapes les hanches, la forçant à enrouler ses jambes autours de ta taille. Tu me fais souffrir Galadriel, tu le sais ça ? Ton nez frôle le sien. Peut-être. Ta voix est dure. Dure du froid qui t’enlise, dure du sang qui doucement ralenti dans tes veines. Ton cœur bat de plus en plus lentement. Tu le sais, si tu y restes trop longtemps la nuit, l'eau, ce bleu si noir, t'engloutira. Et tu ne seras plus qu'un cadavre baignant dans sa propre lassitude. Depuis combien de temps n'as-tu pas dévoré une peau ? Depuis combien de temps n'as-tu pas serrer une femme dans tes bras trop musclés pour ton age ? Tu la fixes, refusant de faire ne serait-ce qu'un mouvement. Tu plonges dans ses yeux, comme elle plonge dans les tiens. Tu pourrais gagner, au final, gamin. Si seulement, tu avais plus à offrir qu'un sourire sibyllin, une voiture et un chien.

Nos corps commencent à se coller cherchant un peu de chaleur dans celle qui n'est pas dissipée. Mes jambes qui s'enroulent autours de ma taille je souris longuement. Je ne sais plus ce que je fais , si perdu dans les tiroirs de ma tête je cherche à oublier , mais au fond après la lune il sera toujours incruster au fond de mon coeur. Oh cet ange où es-tu passé ramène moi sur le droit chemin. Je reviens dans les yeux de l'inconnu avec nos visages collés. Je passe ma langue doucement sur ses lèvres joueuses. Mes membres et mes muscles commence à être faible sous l'eau.«Tu es courageux.» Mon petit coeur palpite et je tourne en rond . Je le regretterai demain , mais entre temps laisser moi foncer dans le mur de nouveau je dois m'évader.

Qu'as-tu fais, gamin ? Pourquoi te laisses-tu charmer par le démon ? Ta mère ne t'a-t-elle rien appris ? Ses percepts ne se sont jamais insinué dans ton crâne ?Contre toi, elle se loge mutine, ta déesse des eaux. Tu l'enlaces, tu l'embrasses, alors que dans sa folie elle n'a que frôlé tes lèvres. Mais toi, ô toi, tu l'agrippes tel que ta vie en dépendait. A t'en faire mal, à lui faire mal. Et toi pas assez effrayé. Dis-tu lâchant sa bouche rougit sous tes assauts avant de reprendre avec ardeur le ballait qui se joue devant les yeux impies d'une inconnue. Et tu t’enlise, ta sirène dans tes bras, dans les eaux glaciales. Bientôt vous manquerez d'air. Bientôt vous vous noierez. Bientôt vous sombrerez. A moins que ça ne soit déjà fait.

Nous sommes que deux âmes perdues dans un étendu d'eau. Ta déesse ne te sauvera pas quand il sera le temps de partir. Non je ne peux que profiter que du moment qui s'écoule au gré des gouttes qui s'étendent sur ma peau.Tu me refile de long baiser sur mes lèvres avides de passions. À chacun de ceux-ci mon poison s'infiltre encore plus loin dans tes veines , encore plus loin tu sombreras. «Moi je n'ai peur de rien.» Non aucun de mes membres ne tremblent devant le moment qui intensifie mon besoin de chaire. Je relie nos deux bouts de chaires de nouveau glissant ma langue au massage. Contact chaud dans un moment remplie de glace. Accroche toi bien ou sinon tu rencontreras la noyade.

Ses cheveux roses dans tes mains, tu laisses tes doigts s'entremêler à cette couleur devenue sombre. Tes lèvres s'accrochent aux siennes, encore et encore. Ce tournoiement t'hypnotise, avec regret, avec passion. Tu t'en détaches lentement, refusant de perdre un instant le contact de ses yeux. Et d'un sourire mutin, tu t'éloignes nageant vers la berge. Tu poses difficilement les pieds jusqu'à la terre ferme. Alors, tu viens ? Tu agrippes ta serviette moelleuse, séchant et réchauffant la moindre parcelle de peau. Tu l'attends ta sirène, espérant peut-être que quand ses pieds toucheront le sol, elle sera plus qu'une illusion.

Après une multitude de contact frissonnant il se détache de notre éteinte ce tournant vers la fin de l'eau.Mes yeux joueurs redécouvrent une fois de plus sa peau à découvert , ruisselante de gouttes sur sa chaire il tremblote au gré du vent.Je lui fais un simple signe de tête revenant moi aussi à la terre ferme. Mes semblant d'écailles disparaissent ne laissant que deux longues jambes s'immobilisées. Je tire sur le bout de tissus qu'il a entre les mains lui volant pour ne pas qu'il se couvre et je l'enroule autours du mien.«Comme tu n'es pas frileux.»