Je décide de changer un peu d'air pour ne pas rester enfermer chez moi toute la journée comme je pourrai le faire habituellement. Ne connaissant pas encore la ville dans laquelle je viens d'emménager, je prends ma bicyclette et je me balade au hasard dans les rues de la ville avant d'arriver dans ce qui ressemble à un parc, d'après ce qui est écrit sur les panneaux notamment. Je m'installe sur un banc et je prends un livre que j'ouvre pour commencer à lire, je n'ai jamais été très fan de lecture mais c'est une nouvelle vie qui s'offre à moi ici alors autant que je fasse de nouvelles choses aussi. Malheureusement j'ai toujours eut un retard dans la lecture et ça se remarque encore aujourd'hui, dans la manière de parler aussi mais j'en suis conscient, j'espère seulement ici que contrairement à l'endroit où je vivais auparavant que ça ne sera pas un problème, je ne me repose cependant pas sur mes connaissances et j'essaie de m'améliorer toujours un peu plus.Je ne remarque pas forcément ce qui se passe autour de moi, je suis plutôt solitaire et je ne cherche pas vraiment à me faire des amis, en plus de ça je suis timide. Quand je m'y attends le moins, je remarque qu'un oiseau, surement un pigeon, vient de faire ses besoins dans son élan et je me retrouve avec un livre recouvert... J'avoue que ça m'a bien surpris mais je suis plutôt content que ça ne m'a pas touché moi, mes cheveux ou mes vêtements. Je me sens malgré cela bien con et je vérifie alors que personne n'a vu ça.

Après ma rencontre avec une coureuse, je décidais de faire comme elle et d'entrainer mon corps. Je commençais donc à peine ma nouvelle résolution, soit courir une fois par jours. Sortant de mon appartement, je commençais ma course. Ne me rendant cependant pas bien loin. Après 10 minutes de course mon souffle devint court et je dus arrêter déjà trop épuisé. je marchais donc doucement dans un parc, essayant de trouver un banc ou m'asseoir. Le seul valide se trouvais à quelques pas de là, mais était occupé par un homme. Je me dirigeais donc vers celui-ci, un peu mal à l'aise dans ma combinaisons de cours légèrement moulante. Pas seulement légèrement en fait. Je décidais donc de m'asseoir, cependant je du mal visé car mes fesses ne trouvère pas le bois du banc mais bien le gazon du sol. Un mal de popotin me pris et je lâchais malgré moi : « Bordel de banc de caca. » Je n'utilisais jamais le terme ''merde'' je ne savais trop pourquoi. C'est simplement à se moment la que je remarque l'autre fille assis près de l'homme et tout les deux me regarde les yeux rond. Je remarque alors le gros troue qui se trouve en plein milieux de mes pantalon. Exactement sur mon popotin qui est à leur vue.

Gêné je l'étais. Les joues complétement rouge maintenant. La rousse et le brun me regardaient. Je venais d’interrompre quelque chose j'en étais persuadé. Puis avec mon talent naturel pour la bêtise. Regardant les deux jeunes gents j'essayais de les rassurer rapidement. Me relevant d'un coup, essayant de cacher le troue se trouvant sur mes pantalons. « oui oui, ça va rien de casser! » Je repris peu à peu mon souffle. Posant ma main contre le bois du banc. J'avais décidément un grand talent pour me faire remarquer dans Banff. « Vous savez, je voulais pas vous déranger tous les deux, mais bon vous voyez j'ai essayer de m'asseoir puis pouf par terre. Le banc c'est tassé j'en suis sure! » J'arrêtais mon baratin et leurs lançait un petit sourire. Voilà que je recommençais à raconter n'importe quoi, j'étais vraiment incorrigible! Je remarquais à ce moment là le livre couvert de caca d'oiseau. J'essayais tant bien que mal de retenir mon rire, en vain. Ce n'était pas pour me moquer loin de là. Je trouvais simplement la situation ironique. « Oh pauvre livre, c'est horrible. Quel est l'oiseau qui a osée venir déposé ses excrément ici que je lui passe les menottes!? »

J'étais gêné tout à coup, tout comme la rouquine qui me lança un regard d'appel à l'aide. Que pouvais-je faire? Je n'avais jamais été doué avec les hommes. C'est l'une de raison qui ma poussé à  partir d'ailleurs. Je regardais alors l'homme qui semblais mal à l'aise. Je devais calmer mes ardeur, je ne voulais absolument pas l'effrayer. C'est pourquoi je m'approchais de lui et lui dit, tout doucement : « Oui tu as bien raison, qu'un livre! » J'essayais de parler normalement, mais le débit de ma voix avait nettement descendus. Je ne savais pas s'il était simplement mal à l'aise ou s'il avait un trouble quelconque. Cela ne changerait pas grand chose. Lorsqu'il prononça son nom, tout simplement j'eu un pincement au cœur. Il était si mignon. J'eu un sentiment que je ne comprenais pas trop. Je voulais le prendre dans mes bras et le protéger de tous. « Moi c'est Hearth, vous avez deux nom magnifique! » Je m'assis par terre, face au deux autres. J'étais bien ici avec eux et même si je ne savais pas trop quoi dire, une première, je ne voulais pas partir.

J'avais quelque mal à comprendre ce que l'homme voulait dire, mais je décodais tout de même ce qu'il essayait de me communiquer. Me disant qu'assis sur le sol comme cela j'allais me salit de terre. Il n'avait pas tors. Cependant, j'y étais bien habituer avec le travail d'écurie! Je lui fis un grand sourire « Ne t'inquiète pas, j'y suis habitué! » Mignon comme tout, il était mignon comme tout. Sincèrement, je le considérais déjà comme un petit frère. Oui bon, j'avais toujours ressentis des sentiments pour tout le monde et beaucoup trop vite. Cependant, c'était différent là je voulais l'aider à tout faire. Pourquoi? Peut-être l'instinct maternel? Ce qui était un peu bizarre c'est qu'il me semblait beaucoup plus vieux que moi. « vous vivez ici depuis longtemps? » Je ne savais pas trop quoi dire de mieux, mon don de parole infini semblais complétement envolé et je n'avais réussis qu'à dire cette simple phrase.

Spoiler:

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Sourire compatissant aux lèvres j'écoutais attentivement sa réponse. Lui aussi semblait être nouveau dans cette ville, décidément je ne croisais que des personnes dans la même situation que moi, à croire que cette ville accueillait plus de touristes que d'habitants. C'était bien, je ne connaissais pas vraiment le coin cependant, je pourrai toujours le visiter avec lui. S'il le voulait bien. Oui je parlais beaucoup et cet homme très peu, mais parfois j'aimais la tranquillité et le silence.« Je suis nouvelle ici aussi. » Je ne m'étendis pas plus sur le sujet. Ne voulant pas le mettre mal à l'aise une nouvelle fois. Alors que nous ne parlions pratiquement plus, un jeune homme vint s'assoir sur le banc près de nous. Je le détaillais du regard, blond et mignon. Pourtant je ne lui adressais pas la parole. Me contentant de rester silencieuse pour une fois. Simplement à savourer le temps. « C'est bien les parc, tu peu être en ville et en même temps en campagne dans le calme. tu comprend ce que je veux dire? » Bon, mon silence n'avais pas duré bien longtemps. Lorsque Troye engagea la conversation avec le blond je me retournais, le gratifiais d'un grand sourire et attendit patiemment sa réponse. Me tenir avec cet homme me changeait drôlement.

Je souris doucement a Troye lorsqu'il prononça son prénom. Toujours aussi mignon. Je ne me préoccupais pas du fait qu'il ne m’aie pas répondue, pourquoi devrais-je? Je savais que je parlais beaucoup trop et souvent trop vite. Cezanne, plutôt beau comme nom. Je n'avais jamais entendue il me semblais. « Hearth! » Dis-je toutes sourire, comme à l'habitude. Je laissais mes yeux vagabonder dans le vide, ne pensant à rien. Je n'avais pas envie de dire un mot de plus, je n'avais envie de rien, sauf peut-être de m'allumer un cigarette. Nouvelle ville, nouvelle habitude je me forçais à oublier cette penser l'enfouissant au plus profond de mon être.