La plage, tu avais, envie de la voir. Tu savais très bien que tu n'aurais pas la vision d'une plage comme sur les îles paradisiaques, mais c'était ça, qui te plaisait dans le fond. Tu marchais, sans y voir très clair, il faisait sombre et malgré la lune, tu avais l'impression qu'elle n'éclairait pas suffisamment. Tu trébucha et t'étala comme une crêpe, mais sauf qu'en dessus, ce n'était le sable, mais quelqu'un.

la fumée de sa cigarette se perdait dans le noir de la nuit. elle s'évanouissait.
à jamais.
alors qu'il fermait les yeux, arthur sentit quelque chose contre lui. un poids plume qui tombe, poids plume qui trébuche. le visage d'une blonde se trouvait près du sien. il éloigne le feu, de peur de la brûler. il la regarde, un peu surpris,
amusé.
est-ce que ça va?

Depuis ton arrivée, tu n'avais fait que bousculer ou trébucher, sur les autres. Et à te confondre en excuses, même si elles n'avaient pas toujours été bien vues. Demain, il faudrait que tu vois pour trouver un ophtalmologue, pour voir si ta vue est bonne, parce que tu en doutes à présent. C'était une jeune homme, en entendre sa voix, et son souffle, si près de ton visage. Tu te relèves, un peu gauchement, en évitant de lui faire mal. « On va dire que tu as amorti ma chute. Je ne t'ai pas fait mal ? » Heureusement qu'il faisait nuit, parce que tu étais rouge de honte.

il la voit qui se relève, il sourit. la maladroite demande s'il a eu mal, il en profite pour s'assoir. non, ne t'en fais pas. c'est rien. il la regarde.
t'es venue prendre l'air?

Tu semblai soulagé de ne pas l'avoir amoché, dans ta maladresse, tu aurais pu lui faire très mal, ou même te faire mal. Quoiqu'il en soit, tu t'installas à côté de lui, et hocha la tête pour répondre à sa question, avant de te dire qu'il ne le verrait pas forcément. « Oui, j'avais envie de voir la plage, mais j'ai été surprise, je ne pensais pas que la nuit tomberait aussi vite. »