Il y a des constantes dans la vie. Ces éternels recommencements qui forgent en tant qu’individu. Il y a tous ces petits détails qu’on garde en mémoire. Tous ces regrets qui nous rongent petit à petit. Il y a ce silence, lorsqu’on revient seul à la maison. Il y a ces sourires qui nous échappent, ses regards qui nous percent à jour. On t’a dit souvent que la vie est un éternel combat contre toi-même, contre tes désirs, tes cicatrices, ta douleur profonde. Tu étais de ceux qui prenaient la vie trop à la légère, qui se foutaient du karma. T’étais de ceux qui auraient voulu que leur souffrance soit que surface. Mais tu savais que ce n’était pas le cas, alors tu oubliais comme tu pouvais et il y avait des jours comme ça où tu y arrivais, tes yeux retrouvaient leur âme d’enfant et tu profitais simplement de la journée. Tu donnes quelques dollars et prend ton verre de vin chaud, tu le sens te parcourir le corps et tu te sens bien, pour quelques instants tu es bien. Tu te ballades tranquillement devant les étales et tu te laisses rêver.