pick it up ´til the sun burns you out.

du québec à ici, de pays en pays, de villes en villes, de personne à personne. c'est comme cela que tu te débrouilles quand tu es " on the run ". le 3/4 du temps, t'es seul. seul au monde comme un poux dans le fond d'une tête. tu sautes un peu partout, sans savoir où tu vas atterir puis hop, soudainement tu touches une nouvelle texture de cheveux. se demerder, c'est nouveau pour toi. all by yourself. tout ce que tu peux faire, c'est survivre. qui dit survie, dit nourriture. dormir. fêter. et recommencer. mais rien n'est gratuit, l'or est difficile à obtenir quand t'es seul. mais pas à banff. pas dans ses champs de fruits. tu n'est plus seul desormais. t'es entourré de fruits, de paniers et d'eau. tu crèves sous le soleil, tu veux mourir. mais t'as pas le choix. tu survis.

Le soleil cuisant reluis sur mes cheveux qui commence à décolorer avec le temps. À force sans doute les rayons arriveront à me donner un peu de couleur , mais par malheur je reste d'une blanche qui brunie à peine. J'ai décidé de m'aventurer dans les champs de fruit aujourd'hui. Ma bouche est extasié par tout les petits fruit que je mange par ici par là. Si bien que mes lèvres sont teinté d'un rouge comme si j'avais appliqué un rouge à lèvre avant de partir. Un petit chapeau de paille sur la tête je m'amuse je joue le jeux. Sans m'en rendre compte je fonce dans quelqu'un faut croire que le soleil m'a aveuglé. «Bon sang !» Je trébuche la face contre terre. Et le voilà ce bronzage maintenant que j'ai le visage plein de terre. Je passe mes mains pour en retirer le plus possible , mais la catastrophe c'est propager dans mes cheveux aussi.Il faut croire que mes vêtements aussi se sont mit de la partie.

concentrée dans ce que tu fais, tu n'as pas le temps de te plaindre de la chaleur. ni de constater que t'es en légère déshydratation et que toutes les bouteilles près de toi dans ton sac sont pleines. tu bouffes, tu fumes, tu travailles, mais tu ne penses pas à t'hydrater. l'eau, c'est ta vie pourtant. tu ne peux plus continuer, t'as pas le choix d'arrêter pour boire avant de tomber dans les pommes. tu t'étires le bras pour atteindre l'eau, en vain l'eau c'est pas pour maintenant. au même moment de ton geste, quelqu'un trébuche en se prenant les pieds dans ton plan survie. une fille, aux cheveux roses magiques. elle te fait penser à une licorne, tu crois halluciner durant un moment. t'approchant, tu te mets à sa hauteur pour arriver à voir son visage, jusqu'à en prendre ses cheveux dans tes mains pour les remonter en un chignon. c'est toujours utile d'avoir des élastiques sur soi. « oh shit, ça va ma belle ? j'voulais pas te faire tomber ! allez relèves-toi j'vais t'aider ! » dis-tu en lui offrant de l'aide, comme-ci t'étais en état de forcer alors que t'arrives à peine à pouvoir garder les yeux ouverts sous ce soleil.

c'était l'histoire d'une fraise, elle raconte à son amie fraise qu'elel veut partir en voyage, loin, loin dans l'herbe, loin des oiseaux, loin des insectes, un monde seulement où les fraises peuvent vivre dans une paix, dans un paradis, dans un monde de magie. - NON, NON. les fraises disparaissent dans les bouches d'enfants amoureux des fruits. moi je suis triste, triste de voir mes amies rouge partir loin et ne devenir rien. je suis une fraise, fraise sans vert, fraise sans oreilles, fraise sans une fraise amie. je ne suis pas comestible, je suis une fraise empoissonnée, celle qui tue cette soeur imaginaire de blanche-neige. une fille tombe, blanche-neige du soleil, blanche-fraise. je regarde, je vais les regarde, je m'agenouille. - TU AS MAL AU GENOU ? j'ai un pansement, regarde. il y a deux filles, les filles des fraises, les déesses.

Ma chute fut si rapide autant que la vitesse que j'attendu une voix de jeune femme accourir vers moi.Je sens mes cheveux remonté vers le haut , je clignote des yeux. Le soleil semble me faire un peu halluciner dans ce temps de chaleur. Il faut croire que je sois un peu sonné après ma chute. Je peux distinguer une belle blonde à travers le flou de mes yeux. Mais j'ai à peine le temps de m'habituer à une nouvelle présence qu'un jeune homme fait aussi son entrée. Je me mets à glousser comme une enfant en riant un peu.«Je suis seulement plein de terre maintenant». Je me sens un peu étouffé entre ses deux personnes un peu trop proche . Bien entendu elles veulent m'aider.«Quelque petit fruit vont suffire à me remonter le moral.»Je me relève a l'aide de la jeune fille .

soulagement lorsque tu vois la jeune fille se lever de contre la terre. la pauvre, le visage carrément dedans. en tout cas, elle auras peut-être la peau douce après. tu t'éloignes d'elle pour lui laisser de l'air tout en restant près. un homme s'est ajouté à votre duo, un blond. tu ne l'as jamais vu, tu ne connais pas son nom non plus. tu sais pas trop quoi faire, entre les petits fruits, cet homme et cette femme qui a le visage brun. tu réfléchis, à quoi ? tu ne sais pas. tu lui passes un bout de serviette pour qu'elle puisse s'essuyer le visage. « j'ai de l'eau aussi, si tu veux te nettoyer. » t'es en pause apparemment, le boulot attendras un petit moment. pourquoi pas en profiter pour faire connaissance. t'as une bonne raison pour ne pas travailler. être payer à rien faire, c'est le bien. flemmarde. « j'suis daïka au passage... vous travaillez ici aussi ? » leur demandes-tu en les regardant un par un, bouffant des petites fraises qui poussent au sol.

Je prend la serviette qu'elle me tend pour essuyer le visage.. J'ai plus l'impression d'être en train d'étendre la terre qui c'est déposé sur mon visage. De jolie tâche brune sur un visage blanche quel gâchis. Au moins se ne sont pas les fruits qui se sont écrasés contre ma figure , même si en fait ça aurait donner un teint à mon visage parfait pour aller avec mes cheveux. Voilà ce que j'aime de ma nouvelle vie . Des passagers comme ces inconnus qui font leur rentrer un par un. Je m'aventure et sans contrôle il rentre au pas que je fais. Il m'a fallu cette fois une maladresse pour me retrouver avec ces nouvelles têtes.«Moi je faisais juste me promener.»jJe me retourne vers le garçon pour savoir ce qu'il en est de lui. Je ne faisais juste que m'aventurer à la recherche de fruits sans insouciante comme une simple enfant.

un papillon devant moi, un papillon qui vole et je suis ce papillon. un pas puis deux pas, je les laisse, ce papillon m'appelle.