UNIVERS.

c'est l'univers tout entier qui
dans une seconde sonde mon coeur
c'est l'univers tout entier qui
remplis ma tête de ses malheurs
pitié univers, laisse moi profiter de la nuit
juste une fois, tais toi et
laisse mon coeur profiter des étoiles.

elles aimeraient caresser mon âme
mais tes bras univers, les retiennent à toi
égoïste
laisse moi un instant
de douceur pure.

c'est le vent qui caresse mes joues
et qui doucement murmure des mots doux
mais ça sonne comme acharnement
parce que l'univers il sais pas parler
il sais pas comment murmurer
l'univers il est sauvage et audacieux.

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

La voiture a peine garée, tes jambes courent direction le phare. Un rire t'accompagne. Un rire de bonheur et de soulagement. Tu veux juste respirer l'air de ta nouvelle vie. L'air de la liberté que tu t'ais payé un peu trop cher. Mais à ce moment là tu t'en fiches. Tu sens les embruns envahir ta cage thoracique. L'air marin se mêler à tes cheveux déjà ébouriffés. Inspire Arline. Expire. Dresse toi face à l'univers comme le phare devant toi.

c'est les vagues qui chahutent à mes pieds,
l'ouragan qui joue avec mes vêtements et l'univers
qui me rit au nez en pouffant.

je profite si pleinement de la nuit, des étoiles, du vent, du sel que tout semble bonheur. Elle aussi, elle semble bonheur, elle rayonne, comme une étoile tombé du ciel. J'ai pas pu faire autrement que la regarder avec un sourire doux, juste doux. Elle est belle, à aimer simplement. il est beau l'univers hein? souffle dans la nuit, d'une oreille à une autre.

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

Tu ne fais qu'un avec ce qui est en face de toi. Ca t'envahit. Ca te remplit. Te possède et t'entraîne dans les confins d'un monde tellement plus beau.
T'es pas la seule. A t'offrir. Il y a cet homme qui se donne à l'univers. Dans un échange étrange qu'eux deux comprennent. Un chant délicat, qu'on ne se lasse pas d'entendre. Oui, indescriptible... Tu crois qu'il a des limites ? Ta voix est teintée de curiosité, de la même qui met des étoiles au fond de tes yeux.

un fil rouge doucement se tisse
entre toi et moi, entre tes bras et les miens
il chante, murmure, pleure, comme si
comme si.

je sourit, parce que c'est simple
l'univers n'as aucune imite
et on fait tous partie de l'univers
mes yeux cherchent les siens, parce que
dans sa voix c'est comme si y'avais une teinte
de bonheur en poudre, qui pourrait
illuminer toute les vies
on est tous l'univers

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

Une nouvelle rencontre. Tu aimerais en faire ta vie. Une succession infinie. Pas plus. Pas de sentiments, pas de superflus, ni de décors. Simplement des rencontres. Des mots échangés. Un sourire. On est l'univers, répètes-tu comme pour seller un serment. Un secret entre vous deux, les étoiles et la mer.
Tes yeux dans les siens. Inconnu, sûr de lui. Tu aurais voulu une autre réponse. Quelque chose de plus rêveur. Arline tu attends trop. Imagine qu'il y en ai une. Ca voudrait dire qu'il y a autre chose après. Ta main se pose sur son bras. Ouverture, invitation à entrer dans sa vision.

si seulement c'était réel,
sil'univers pouvait vivre, nous parler,
il nous dirait peut-être enfin tout ses secrets.
c'est comme si les inconnus se connaissent, et que
ceux qui se connaissent son inconnus. C'est mon sentiment.
le sentiment d'exister, de vivre chaque instant,
et la, c'est sa main sur ma peau,
un frisson, un regard, un sourire.
que crois-tu qu'il pourrait y avoir après l'univers?
j'inspire, doucement et je regarde les étoiles.
il est déjà si vaste. tu as de l'imagination pour regarder jusqu'à la bas ?
tout la bas ? c'est si vaste
un songe, un murmure, une parole,
et ma main viens recouvrir la sienne, simple contact,
si minime par rapport à l'univers.

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

Pourquoi s'arrêter ? Pourquoi vouloir se contenter des mots que l'on connait ? Pourquoi tracer des traits pour tout délimiter ?
Des questions qui tournent en boucle dans ton esprit. Des besoins de grandeurs et de découvertes, inassouvies.
Tu ne sais pas ce qu'il y a après l'univers. Quelque chose de plus intense, de plus envahissant. Le contact d'une peau. Permission de faire partie de l'histoire de l'autre pour quelque secondes. Subtile chaleur grandissante et rassurante. A ce moment-là, tu te sens immense. Indestructible. Elles tombent dans le vide, mais tu es incapable de la lâcher. Tu as soif de partage. Suffit d'y croire. L'univers a un nom et je veux quelque chose qui n'en a pas. Une pression sur ses doigts. Une profonde inspiration. En quoi tu crois toi ? Vous n'êtes que deux dans l'ombre de la nuit. Confie-toi inconnu, n'ait crainte.

comme des graines de voyous, on est la face à l'univers
on cherche pas à comprendre juste à voir.
elle me fait sourire, chaleureuse, contact minime
même le rien à un nom, c'est dur non?
j'aimerais comprendre, j'aimerais, j'aimerais vraiment apprendre
à vivre dans ses yeux, dans sa tête, ne jamais penser aux limite,
mais moi je suis un enfant de la société, j'ai été mis en cage
les barrières d'aciers autour de mes yeux m'empêchent de voir
mais pas de vivre maintenant.
en quoi je crois ?
ça mérite de réfléchir, je trouve parce que je ne sais pas.
est-ce une réponse ? je ne sais pas
Ma main prend la sienne et la fait lâcher mon bras, mais ma main
ne lâche pas la sienne et mes pas s'avancent sur les roches,
pour mieux sentir le vent, mieux sentir la terre, l'instant présent.
au bonheur factice. au vent.
un sourire, deux mains, un chemin.

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

Vous êtes la touche d'humanité qui transcende ce qui s'étend devant vous. La simplicité complexe qui donne sens à cet instant. Tu ne réponds pas, nul besoin. Tu as toujours été comme ça alors ce n'est pas dur de croire en quelque chose qui n'a ni nom ni existence avérée. C'est inné. Jamais tu n'as sur te contenter de quoique ce soit après tout. Bénédiction ? Malédiction ? Tu n'as toujours pas la réponse, elle varie au fur et à mesure que se tournent les pages de ta vie.
Il essaye de répondre et t'emmène plus loin. Il avance avec toi dans l'univers. Tu ne peux t'empêcher de le trouver beau alors. Aussi beau qu'une âme perdue entre les deux mondes. Tiraillé entre son esprit formaté et cette pointe de folie qui le transperce lentement. Ce grain de sable qui fait tout vaciller pour vous libérer. Le vrai bonheur ça existe... Alors pourquoi ta voix est moins assurée. Mais pour les gens comme nous, il est juste différent. Tu te sens seule Arline parfois. C'est pour ça que t'accroche à sa main et que t'as envie de le serrer dans tes bras. Parce que tu te dis que peut-être cet inconnu-ci peut te comprendre.

c'est deux étoiles qui marche sur la voie lactée,
juste deux mains qui se tiennent avec leur cerveau en nœuds.
on essais de savoir ce qu'il y as derrière, c'est comme
je sais pas
chercher ce qu'il y as dans le noir, dans le néant,
mais il est aussi beau, pour nous, non ?
je la regarde, mes yeux dans les siens c'est pas nos regards
qui se regardent, c'est nos âmes qui se saluent
et je sourit encore parce qu'elle est belle.
tu as un nom?

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

"Nous"... Il est un prolongement de ton bras. Sa main et la tienne ne sont qu'une. Pas d'ambiguïté. Pas de préjugés. Il est juste là. L'univers a amené cet inconnu ici pour qu'il t'attende. Pour que tu ne vives pas seule ton retour à la vie. Pour qu'il y ait un témoin de ta renaissance. Finit le monochrome. Tu retrouves les saveurs d'une respiration, les odeurs du ciel, les couleurs de l'air. Plus beau et plus solitaire. Des "nous" il n'y en a pas beaucoup. Vos yeux, vos sourires. Ton visage devient une réponse au sien. Une synchronie incontrôlée, dictée par les fils invisibles de cet univers. Alors tu te dis qu'à deux, vous pouvez les apercevoir, comme on aperçoit une toile d'araignée dans un reflet. Les noms on les oublie trop vite. T'aimerais ne pas en avoir pourtant dans un souffle il s'échappe Arline...

l'inconnu c'est beau.
j'ai toujours aimé, rencontrer, vivre juste un peu plus
dans l'inconnu.
c'est comme découvrir chaque jour une nouvelle étoile.
parfois, elles brillent tellement que tu ne veux plus jamais les quitter des yeux,
mais c'est pas toi qui décide parce qu'avec le lever du jour,
elles disparaissent et tu arrives pas forcément à les revoirs.
arline.
c'est doux, je trouve, c'est mystérieux. alors ça me fait sourire
DØ
un léger accent, c'est mon moi.
j'oublierais pas le tiens. j'oublierais pas tes yeux non plus, dans la nuit

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

Ton nom tu l'as aimé. Puis détesté. Maintenant tu veux en changer. Il sourit une fois de plus. Encore. Toujours. C'est rassurant. DØ... tes lèvres ont murmuré à la suite. C'est un prénom qui mérite du relief. Mais tu ne peux pas le lui en donner. Il manque cet accent que lui a. T'as l'envie subite de lui donner le monde sur un plateau. De lui offrir l'infini que tu portes en toi.
A ses mots, les larmes menacent de sortir. Tu presses ses mains. Merci... Sa tête est dans le ciel, ses jambes dans la terre. Ses lèvres soufflent des nuages et ses yeux brillent du feu originel. Tout est éphémère, ce qui vit dans la nuit meurt au soleil. DØ, tu pourrais le répéter sans cesse, J'ai des milliers de questions et je serai capable d'attendre des milliards de réponses de ta part. Tu veux être sûre de ne pas être seule. D'être un peu normale.

c'est beau l'univers, c'est beau l'inconnu.
elle est belle arline, il est beau ce moment.
c'est beau quand elle dit mon nom, ça me fait sourire.
c'est comme ma vie le sourire, c'est éternel dans ma tête.
je la regarde, main dans la main, yeux dans les yeux.
j'aimerais y répondre, alors

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

DØ ou l'envoyé de l'univers. Un prophète du destin. Le missionnaire de ce qui n'a pas de nom. Le prêcheur de la vérité. Il t'accueille dans ce temple au toit stellaire. J'ai souvent cette impression qu'absolument rien ne pourra jamais me satisfaire ? Il te faudrait toutes les éclipses d'un millénaire, les hivers polaires, les aurore boréales du grand nord et toutes les nuits d'une vie pour réussir à tout lui dire dans ce moment nocturne suspendu. Tu crois qu'on peut être trop grand de l'intérieur pour ce monde ? T'es cruelle brunette. T'essaies de te convaincre que tu aimerais qu'il te dise non. Pour pas qu'il souffre. Pour pas qu'il fasse souffrir. Mais au fond de toi, ton âme crêve d'envie d'entendre un oui.

je réfléchis beaucoup, parce qu'elle me fait réfléchir
les yeux dans les étoiles je cherche les réponses à ses questions
mais je n'en connait pas la formule, c'est trop délicat
mais je sourit et du pouce je caresse sa main qui tiens toujours la mienne.
peut-être qu'un jour, quelque chose ou quelqu'un, y arrivera, mais il faudra que tu le vois.
enfin, que tu observes juste.
je me perd dans les étoiles qu'elle à dans les yeux,
dans l'univers tout entier qui sors de sa bouche
oui. parce que tu es pas...toi. ton corps, c'est toi, mais ton âme c'est encore plus
toi
et ça a pas de limite, l'âme de quelqu'un

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

Tu perds l'équilibre. Au ralenti. Puis tu tombes. Brutalement. Et même son regard étincelant ne peut pas te retenir. Ni sa main. Encore moins son pouce qui caresse ta peau. Ton sourire s'efface et tes yeux prennent la couleur de la banalité. Tu pourrais fuir encore plus loin. Mais parait-il que la Terre est ronde. Et les humains ne changent rien. Leur but sont les mêmes. Avoir une belle vie dans une belle famille. Si tu n'a pas su te contenter de tout ce que tu as eu... Tu ne pourras jamais l'être. C'est l'infini... Je crois que parfois ça serait mieux de ne pas le savoir. Une douce aura difficile à cerner se dégage de lui. Un mélange de naïveté et de fatalisme qui le rend solaire. Incroyablement lumineux. Un astre au bord de l'océan. Le dernier élément de l'univers. Ta main se dégage de la sienne avant d'effleurer imperceptiblement sa joue. Ne change pas. Jamais. Pour qui que ce soit DØ. Son nom une dernière fois soufflé afin de ne pas oublier et de graver toutes les nuances de sa beauté.

j'observe ses réactions et de plus en plus j'ai l'impression
de la perde pour l'éternité
je plonge mes yeux dans les siens et demande, supplie les étoiles pour que
cet éclat, cette douceur exquise et incompréhensible reviennent
dans ses iris
mais ses mots transpercent mon coeur, et le frisson gagne mon corps
quand sa main s'enlève et caresse ma joue
affolé
tu t'en vas?
c'est les étoiles qui récupèrent le trésor
et l'univers me laissera la poussière

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

On vous appelle les grands enfants. Entre-deux. Entre deux monde. Entre deux vies. Incapable de choisir. Mais là il est plus enfant. Toi plus adulte. T'aimerais disparaitre dans la nuit. Fondre à la lumière du phare. Simplement partir pour un ailleurs inconnu de tous. T'emporterais comme seul bagage le sourire de cet homme étrange. Cet homme à ton image. Si je partais, tu me suivrais ? Ta main a froid maintenant. Seulement celle qu'il tenait de cette emprise qui n'arrête et ne ralentit pas. Juste une présence, une bienveillance qui t'accompagne. Finalement tu l'emporterais lui tout entier. Au travers de l'univers et bien loin de la terre.

un léger sourire, mais surtout le souvenirs de ses iris
dans tout les mondes, tout les univers si ça pouvait rendre
l'éclat de ton sourire
je ne la connais pas mais qu'est ce que c'est connaître
quand on rencontre comme ça
quand on sens que le fil rouge doucement tisse
sa toile entre nous
je tourne la tête vers la mer, vers l'inconnu
si tu part sans moi, je te retrouverais un jour
une promesse pas illusion, un espoir pas illusion

**▸ HERE SINCE** : 29/11/2014

Il s'adresse à toi comme si vous vous connaissiez depuis des années. Comme si vous aviez une histoire, un passé et un avenir alors que vous n'êtes qu'une rencontre. Pourtant t'as cette impression, que vos âmes se connaissaient déjà. Qu'elles se sont reconnues. A votre naissance, l'univers vous a relié. Et un jour ou l'autre vous vous seriez rencontrés. De toute façon je comptais pas partir sans toi. Ta main vient une dernière fois serrer la sienne, avant que ton frêle corps ne tourne le dos à l'étendue salée. On pourrait croire à un adieu mais ce n'en est pas un. Non. Quelque chose vous réunira un jour. Lui. Toi. Le destin. Le karma. Le hasard. Qu'importe qui ou quoi. Tu quittes les rochers. Ta tête regarde sa silhouette une dernière fois. Continue de sourire, je sais que l'univers nous aime déjà. Un éclat de rire. Un signe de la main. Et des lucioles dans les yeux. Bonne nuit DØ et ne t'inquiète pas. Je ne t'oublierai pas.

un sourire douce sur mes lèvres lorsque sa main touche la mienne à nouveau,
et que ses phrases se font un chemin jusqu'à mon coeur pour y élire domicile.
c'est ce genre de rencontre douce et belle, intense et faible qui font une vie.
arline.
elle tourne les talons, s'en va, disparaît dans la nuit
et je suis des yeux sa silhouette jusqu'au dernier moment.
ses mots résonnent
comme si la lune ou la nuit, les étoiles
me parlaient, rien qu'à moi.
continue de croire, arline.
un dernier sourire, quelques instants et,
voila.