il m'a dit je t'aime,
je lui ai dit moi aussi.
il m'a dit viens on part,
et puis moi je l'ai suivi.

et puis maintenant je suis là avec lui avec notre tente
(parfois on dort avec la tente ouverte parce que notre amour déborde de tout partout)
là je sais pas trop où il est parfois il me regarde et il me dit je pars en vadrouille et il m'embrasse puis il part et je sais pas quand il revient
(là ça fait un jour et six heures j'ai compté)

un jour et six heures que je suis restée dans la tente parce que je voulais pas qu'il voit personne lorsqu'il reviendra (ça le fait devenir colère), mais là je peux plus j'ai les jambes un peu lourdes et puis j'en ai marre ça fait plus de cent fois que je regarde tous les recoins de la tente.
alors du coup je me balade un peu partout y a mes chaussures qui se frottent contre le sol ça y fera des trous mais c'est pas grave, et puis je regarde un peu partout, je regarde un peu la vie (il fait un peu nuit du coup je crois que les gens dorment).
y a pas grand monde qui vit, là.
moi ???
non, je l'attends.

isha ? ishaaa. isha putain... égaré dans la forêt, égaré dans les lymbes de la rivière, égaré dans les rayons du soleil. après une balade il à décidé de fiche le camp ce clebs.

il est égoïste.
il viens, il me trouve,
il me suis, il m'adopte
et au final, je l'adopte.
il s'est barré.

ça faisait peut-être une heure, voir deux, que je cherchais tout les coins, jusqu'à m'égarer dans le camping. Peut-être qu'il avait trouvé ses maîtres, peut-être qu'il à juste flairer à bouffer. la nuit est tombé et le monde est rare, mais une douce silhouette se sculpte dans le vent. excuse moi, désolé, tu aurais pas vu un beagle dans les environs ?