couleur café

**▸ HERE SINCE** : 25/11/2014

Tu n'es pas retourné à l'hôtel de toute la nuit finalement. T'as quitté le phare et sa jolie vue dès les premières lueurs du jour. Alors forcément, tu dois avoir l'air incroyablement épuisé..et c'est le cas Abel, ta gueule juvénile est gâché par de bel cernes. Tu bailles à t'en décrocher la mâchoire et ta main frotte énergiquement ton bras droit. Tu n'as pas de veste et il commence à faire définitivement froid. Tu rêves d'un peu de Chaleur Abel, d'un truc chaud pour te réchauffer l'estomac et les doigts. C'est pour ça que tu t'engouffres par la première porte que tu vois. Oh...ça sent le café, les viennoiseries et le jus de fruit tout juste pressé. Y'a ton estomac s'emballe (puis ton regard qui pétille). Bon...ton porte monnaie un peu moins. tu as tout juste quelques pièces, à peine de quoi te payer un café...c'est vraiment bête, t'aurais dû y penser.
Et donc ? maintenant ?
Tu fais la gueule Abel, t'en a besoin toi, de ce café.
Alors tu prends ton courage à deux mains.
V-vous auriez quelque centimes à me prêter ? Tu demandes en te rapprochant d'une table déjà occupé.

**▸ HERE SINCE** : 26/11/2014

Perdue dans ses pensées, elle était comme noyée dans son chocolat chaud. Elle aurait voulu ne pas être ici, elle aurait voulu ne pas y aller. Mais c’était une nécessité. Les entretiens, elle n’aimait pas ça. Elle se sentait mal à l’aise et peu sûre d’elle. Et pourtant, combien en avait-elle déjà passé, combien de job avait-elle déjà eu depuis ses dix-huit ans ? Elle était fatiguée et atrocement déçue de la vie qu’elle menait aujourd’hui. Elle aurait tellement voulu faire de longues études comme tous ses amis qu’elle avait perdu de vue. Et maintenant qu’elle se retrouvait seule, ici, tout ça lui revenait en pleine gueule. Mais il fallait faire avec, comme toujours. Et surtout, ne pas se laisser sombrer.

La boule au ventre, elle s’était levée trop tôt. Alors pour passer le temps, elle s’était arrêté dans ce petit café, histoire de se réchauffer. Une voix la fit sursauter. Des centimes, est-ce qu’elle en avait ? Elle avait cette mauvaise habitude de toujours payer par carte. Heu… Je vais voir. Elle fouilla dans son sac à main et en sortit son porte-monnaie. Là, c’est tout c’que j’ai. Elle lui avait tendu cinquante pauvres centimes, mais elle lui avait souri, en espérant que ça suffirait.

**▸ HERE SINCE** : 25/11/2014

T'as la boule au ventre Abel, alors tu l'observes en tentant de ne pas détourner les yeux. Tu te contentes de mordiller tes lèvres et tes doigts torturent les bords de ton haut. T'as honte de réclamer de l'aide...mais...t'y peux rien non ? Même si...un homme (un vrai) ne devrait pas avoir besoin de se faire payer son café. Bien au contraire, ça doit être à toi de faire en sorte qu'une deuxième tasse atterrisse sur la table de la jeune femme. Ça te parait logique, à toi. T'es du genre vieux jeu alors forcément, ta définition de l'homme parfait n'a rien de moderne.
Tout comme tu n'as rien d'homme parfait. (Faut-il encore être un homme).
Tu souris lorsqu'elle tend la main et gratte doucement ta joue. Cinquante centime, ça devrait le faire non ? Puis s'il le faut, à défaut d'un café, tu prendras un thé, tout simplement. Tu te penches un peu pour la remercier et tend la main.
C-ça devait aller, merci Tu fouilles tes poches et compte ta monnaie, presque à voix haute. C'est bête mais tu peux presque sentir les battements de ton cœur accéléré. Tu pries, tu pries pour avoir juste assez, pas seulement pour te réchauffer mais surtout pour ne pas perdre la face devant la blonde. Alors forcément, aussitôt la somme rassemblé, ton sourire s’agrandit, d'un seul coup.
C'c'est bon, j'ai pile ce qu'il faut...m-merci beaucoup, j'ai oublié ma carte à l'hôtel alors...

**▸ HERE SINCE** : 26/11/2014

Il avait du mal à parler. Elle se demandait s’il était nerveux, timide ou si c’était tout simplement comme ça chez lui. Et puis, elle se trouvait bête de penser à ça. Quelle importance. Il fouilla dans ses poches pendant qu’elle fixait les pièces au creux de sa main, avec tellement d’insistance. Avec lui, elle comptait dans sa tête. Ce n’était pas vraiment son genre, mais bizarrement, elle était prête à lui payer un café – avec sa carte – s’il n’avait pas assez. Il ne semblait pas méchant, encore moins malhonnête, elle sentait qu’elle pourrait avoir facilement confiance en lui.

Mais il avait assez. De sa chaise, elle leva les yeux pour le regarder sourire, comme si c’était le plus beau cadeau du monde. Elle venait juste de le remarquer, il avait des traits tellement fins, un visage d’ange dont elle n’arrivait pas à se détacher. En y réfléchissant bien, il devait être la première personne avec qui elle avait eu un contact depuis son arrivée. Elle se sentait soulagée et même si elle ne le connaissait pas, elle se sentait moins seule. C’était peut-être pour ça qu’elle se permit de lui demander : Ah, vous êtes de passage ici alors ? Mais elle l’ennuyait peut-être avec sa question, il était juste venu demander de quoi se payer un café. Elle baissa la tête et se sentit rougir, alors elle rangea son porte-monnaie. Désolée, c’est pas mes affaires. Et plutôt que de le regarder, elle posa ses mains autour de sa tasse chaude comme si la conversation était terminée, comme si elle le dérangeait.

**▸ HERE SINCE** : 25/11/2014

Toi, tu t'en veux de trébucher autant sur les mots. Parce que t'as beau faire des efforts et parler plus lentement, ça ne change rien (à jamais). Mais bon...t'es écoutable au moins et il y a quelque mois de ça, ce n'était pas vraiment le cas. Tu t'en souviens, n'est-ce pas ? C'est ton toi tout entier qui avait été secoué, de l'âme jusqu'à la voix si bien que tes mots s'étaient mit à trembler sans pouvoir minimiser les dégâts. Tu essayes de ne plus trop y penser. C'est un mal, un mal, un mal et là...
tout va bien.
Ton coeur bat avec douceur et tu lèves la main dans l'espoir d'interpeller la serveuse. Tu ne sais pas si tu dois le remercier une centaine de fois encore ou si c'est le moment de la laisser en paix. Alors ses questions, tu les chopes au vol comme une semi-autorisation.
O-oui...je découvre un peu le coin. Que tu dis en souriant doucement. Sa question a l'air de la gêner et tu ne comprends pas vraiment pourquoi. Ce n'est pas la première fois qu'on te demande ça par ici. T'es étranger au coin et ça se voit. F-faut pas être gêné, c'est une B-bonne question...même si...je ne sais p-pas combien de temps je compte rester. Peut être que tu vas te casser demain, t'en sais trop rien. Et v-vous ? Vous habitez ici ? La serveuse se ramène et te demande ce que tu veux boire. Alors tu le réclames ton café et tu poses ton regard sur la blonde, comme pour lui demander la permission de t'asseoir en face d'elle.

**▸ HERE SINCE** : 26/11/2014

C’était vraiment pas son truc, de parler à des inconnus comme ça, ou même de s’intéressait à leur vie. C’est pas qu’elle s’en fichait, c’est juste qu’elle n’avait pas à le faire. Avant, c’était pas nécessaire, toujours entourée de tellement de monde qu’elle appréciait, qu’elle aimait. Avant, quand on lui demandait un truc dans la rue, il lui arrivait même de passer son chemin en se demandant mais qu’est-ce qu’il me veut celui-là ? Se lier avec des gens qu’elle ne connaissait pas, c’était devenu un besoin, depuis son arrivée ici. Parce que si elle ne le faisait pas, elle resterait seule. Et la solitude, c’est bien un temps, mais ça devient vite triste.

Il avait répondu, il avait même remarqué sa gêne. Elle ne savait plus trop où se mettre. Pour quoi elle allait encore passée, une asociale ou une timide maladive. Pfff. Ce qu’elle pouvait se détestait dans ces moments-là. Je sais pas encore. C’était un peu vague comme réponse ça. Ça voulait tout dire et rien à la fois. Elle fit un signe de tête vers la chaise en face d’elle, réponse silencieuse à sa question muette. Et puis elle regarda sa montre avant d’avancer la tête vers lui. En fait, ça va dépendre de ce qui va se passé dans une demi-heure. Il ne restait plus beaucoup de temps et elle n’était définitivement pas prête. Mais la compagnie du jeune homme lui faisait penser à autre chose, alors elle décida d’en profiter. Alors, vous êtes ici pour quoi ? De la famille dans le coin ? Encore une fois, sa question lui semblait indiscrète, mais tant pis.

**▸ HERE SINCE** : 13/01/2014

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» couleur alcool.
» Stylo, papier, café.
» Une moto, un café, un freedent.
» valise couleur pastel.

couleur café

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